Ce 22 Juin 1951 Daudignac

publiques ». cette expression figure aujourd’hui à l’article L. 2212-2CGCT. Selon Maurice Hauriou, « l’ordre public au sens de la police, c’est l’ordre matériel et extérieur » Matériel, c’est qui est visé par le CGCT et qui apparaît dans l’arrêt TC, 7 juin 1951, Epoux Noualek. Le caractère extérieur vise les rapports entre citoyens. On ramène à trois chefs, d’après l’article L. 2212-2 du CGCT, qui reprend la formule traditionnelle de la loi du 5 avril 1884, les éléments de l’OP : tranquillité, sécurité

Commentaire de l’arrêt du Conseil d’Etat du 30 juin 2004, Département de la Vendée Des facilités particulières pour l'utilisation du domaine public maritime peuvent-elles être accordées aux entreprises chargées d'un service public de transport ? Le Conseil d’Etat apporte une réponse dans l’arrêt du 30 juin 2004 « Département de la Vendée », rendu par la section du contentieux. Le Conseil d’Etat était saisi d'un recours pour excès de pouvoir à l'encontre d'un arrêté du président

public (sécurité, tranquillité), même si l’on peut trouver quelques décisions isolées dans lesquelles il semble que la seule immoralité d’un comportement ou d’un acte ait suffit à justifier l’intervention du pouvoir de police (ex., peut-être : CE 19 juin 1974, Broutin, rec. 346 : légalité de l’interdiction prononcée par un maire de certaines dénominations données à des chemins privés « contraires à l’ordre public et aux bonnes moeurs » ; mais l’interdiction de la publicité pour les messageries roses

L’administration doit rechercher si d’autres solutions sont envisageables (CE, 19 mai 1933 Benjamin). Enfin, elle doit être proportionnée aux faits qui les ont motivées. Le juge refusera les mesures d’interdiction générales et absolues (CE 22 juin 1951 Daudignac). L’interdiction doit être précise et aussi peu contraignante que possible. Ainsi, les mesures de couvre feu sont légaux dès lors qu’existent des risques particuliers et que la mesure est limitée dans l’espace et le temps. Même dans le

privée car il tient compte des intentions du législateur. Banque de France Arrêt LA FONTAINE DE MARS du TC 16 juin 1997 : dit qu’il résulte de l’ensemble des dispositions législatives régissant la Banque de France qu’elle est une personne publique . Mais le juge ne lui reconnaît pas la qualité d’établissement public. Arrêt SYNDICAT NATIONAL AUTONOME DE LA BANQUE DE FRANCE du CE le 22 mars 2000 : la Banque de France n’a pas le caractère d’un établissement public, revêt une nature particulière et

non-respect de la loi des 16 et 24. La loi des 16 et 24 août 1790 et le décret du 16 fructidor an III et les règles jurisprudentielles régies le droit administratif. En Novembre 1799 napoléon prend le pouvoir et établit une nouvelle constitution le 22 Primaire An 8. Dans cette constitution aux articles 52 et 53 Napoléon créée le conseil d’état qui est née en 1799. Mais il ne se limite pas à cela il va concilier l’ancien droit (avant les révolutionnaires) avec les apports révolutionnaire, pour créer :

relève du champ défini par l'article L. 410-1 du Code de commerce, peut être qualifiée au regard des règles de concurrence par l'Autorité de la concurrence et les juridictions judiciaires qui la contrôlent " (Conseil Constitutionnel, décision du 2 juin 2009) Cela signifie que le fait de candidater à une procédure de passation de marché équivaut à une activité économique. Si le Conseil d'Etat avait suivis cette jurisprudence il n'aurait pas eu lieu de faire cette distinction qui devient difficilement

Pour les actes non réglementaires, les décisions individuelles qui sont défavorables doivent être motivées. Par ex les sanctions adm. La loi du 11 juillet 1979 prévoit que les actes non motivés sont illégaux. b) Non-rétroactivité de l’AAU CE ass 25 juin 1948 – Société du journal l’Aurore PGD : interdiction de l’effet rétroactif des AAU. Les AAU ne sauraient avoir un effet antérieur à leur signature pour les actes individuels créateurs de droit, et pas antérieur à leur publicité pour les autres actes

Conseil Constitutionnel, Blocage des prix et des revenus, 30 juillet 1982 Mots clés : pouvoir règlementaire, domaine de la loi, domaine règlementaire, article 34, article 37 Faits : la loi consistait en un aménagement de l'ordonnance du 30 juin 1945 sur les prix et les revenus et mettait en place une amende encourue par les sociétés qui ne respecteraient pas ces prix. En instituant une amende contraventionnelle, le législateur a édicté une règle qui ne relève pas du domaine de la loi.

décision contraire à l'avis qui lui fut rendu, elle conserve son entière liberté de décision. De plus l'administration peut même prendre sa décision avant que l'avis n'eut été émis par l'organisme consultatif, en ce cas elle renonce à la consultation. 22/02/1957 Société Coopérative de reconstruction de Rouen CE : Lorsque, l'administration a l'obligation de rendre une décision sur avis conforme. Elle devra consulter un organisme consultatif, si l'avis rendu est défavorable à la décision projetée, l'administration