Ce Qui Creve Mes Yeux

il a bel et bien commis le patricide et l’inceste comme cela avait été prédit par l’oracle. En plus du choc que lui vaux cette révélation, voilà qu’on lui annonce que Jocaste s’est pendue. Arrivé sur les lieux du drame, fou de douleur, il se crève les yeux avec les broches qui retenaient les vêtements de celle qui fut à la fois sa mère et son épouse. Au comble de la souffrance, Oedipe demande à être exilé et abandonné à son sort maudit, comme cela aurait dû se faire longtemps auparavant. Cependant

objets dans le bruit, dans l’horreur, dans tout ce que l’on voit, tout ce que l’on ressent… Pourquoi ? Car l’important c’est l’expression brute de ce qu’on a l’interieur. // le chien andalou : surréalisme mouvement qui va suivre : ça creve les yeux = œil crevé. Le peintre, l’écrivain, le poète qui signe ce manifeste s’ENGAGE à un combat, qui va conserner tout le monde et devenur universel… On remarque ici un premier paradoxe : L’art c’est l’artéfacte de la société, il révèle la pensée collective

universelle. Enfin, le dernier des trois poèmes, Un groupe tout à l'heure ... conte l'histoire d'« un chien qui crève ». Cette vieille bête gisant sur le sol depuis « trois jours » ne bouge plus et garde les yeux fermés. Le groupe d'enfants à ses côtés le pensent trop faible car l'animal ne réagit plus au son de leur voix. La citation « On a beau lui parler, il n'ouvre plus les yeux » corrobore cette hypothèse. Cependant, le chien apparaît ici comme un être surprenant et fidèle: le soir même, son

transports dont s'enflammait mon coeur Y semblaient redoubler mon amoureuse ardeur ; J'étais aigri, fâché, désespéré contre elle : Et cependant jamais je ne la vis si belle, Jamais ses yeux aux miens n'ont paru si perçants, Jamais je n'eus pour eux des désirs si pressants ; Et je sens là dedans qu'il faudra que je crève Si de mon triste sort la disgrâce s'achève. Quoi ? j'aurai dirigé son éducation Avec tant de tendresse et de précaution, Je l'aurai fait passer chez moi dès son enfance, Et j'en

semblent des biens naturels. Mais au bas de l’échelle, le ciel reprend tout son sens : une grâce sans prix. Nuits d’été, mystères où crépitaient des étoiles ! Il y avait derrière l’enfant un couloir puant et sa petite chaise, crevée, s’enfonçait un peu sous lui. Mais les yeux levés, il buvait à même la nuit pure. Parfois pas-sait un tramway, vaste et rapide. Un ivrogne enfin chantonnait au coin d’une rue sans parvenir à troubler le silence.

s’étaient conservés, la peau avait seulement pris une teinte jaunâtre et boueuse. La tête, maigre, osseuse, légèrement tuméfiée, grimaçait ; elle se penchait un peu, les cheveux collés aux tempes, les paupièreslevées, montrant le globe blafard des yeux ; les lèvres tordues, tirées vers un des coins de la bouche, avaient un ricanement atroce ; un bout de langue noirâtre apparaissait dans la blancheur des dents. Cette tête, commetannée et étirée, en gardant une apparence humaine, était restée plus

Lecture analytique du texte d’Aragon. « Elsa au miroir » Aragon fait parti des poètes de la Résistance. Il a participé activement au mouvement surréaliste. Il est membre du parti communiste. Il a écrit tors recueil: Le crève Cœur en 1941, Les yeux d’Elsa, 1942 et La Diane Française en 1945. Dans ce dernier recueil, le poète chatte son amour pour Elsa, mais aussi pour sa patrie. La forme. Structure en miroir: rimes inversées, certains mots reviennent sans cesse. (« incendie », « miroir »

Les moyens de la catharsis selon Aristote : la tragédie pour réussir son effet cathartique doit faire ressentir au spectateur terreur et pitié (cf. dans Oedipe Roi : terreur inspirée par les actes de violence d'Oedipe - qui se crève les yeux - et pitié face au sort de cet homme, vaincu par son destin) . utilisation des ressorts de la mimesis ici : il y a une identification du spectateur aux personnages représentés sur scène.

s’étaient conservés, la peau avait seulement pris une teinte jaunâtre et boueuse. La tête, maigre, osseuse, l »germent tuméfiée, grimaçais ; elle se penchait un peu, les cheveux collés aux tempes, les paupières levées, montrant le globe blafard des yeux ; les lèvres tordues, tirées vers un des coins de la bouche, avaient un ricanement atroce ; un bout de la langue noirâtre dans la blancheur des dents. Cette tête, comme tannée et étirée, en gardant une apparence humaine, était restée plus effrayante

de la Scène 5 Acte 3 de la pièce de Molière : L’École des Femmes ARNOLPHE Comme il faut devant lui que je me mortifie! Quelle peine à cacher mon déplaisir cuisant! Quoi? pour une innocente un esprit si présent! Elle a feint d'être telle à mes yeux, la traîtresse, Ou le diable à son âme a soufflé cette adresse. Enfin me voilà mort par ce funeste écrit. Je vois qu'il a, le traître, empaumé son esprit, Qu'à ma suppression il s'est ancré chez elle; Et c'est mon désespoir et ma peine mortelle