Ce Qui Rend Une Comédie Plaisante

est transformé en preuve de sa sincérité , ce qui autorise la fin heureuse de la pièce, attendue au terme de toute comédie. ➢ Je donne une piste de lecture (ou projet de lecture) Au cours de cette explication, nous pourrons montrer que, du fait des renversements de situation dans cette scène, Marivaux maintient jusqu’au bout – artificiellement, puisqu’on sait qu’une comédie a toujours une fin heureuse - une tension dramatique (= du suspense) ; au cours de cette scène de double aveu, où

désignation, il y a une part de réalité (expansion, insouciance, foi dans le progrès…). COMEDIE La comédie (du grec, komoidoi) est un genre litteraire, théâtral, cinématographique et télévisuel fonctionnant sur le registre de l'humour. Elle met généralement en scène des personnages de bas niveaux, contrairement à la tragédie. Côté plus théâtral encore on peut en proposer une autre définition : La comédie est une pièce de théâtre ayant pour but de divertir en représentant les ridicules des caractères

La violence physique ou la mort ne devaient ainsi pas être montrées sur scène (d’où les scènes de récit). 2/ Les genres du théâtre classique La comédie est un genre théâtral au dénouement heureux qui vise à faire rire le public. La locution latine castigat ridendo mores signifie « la comédie corrige les mœurs par le rire ». C’est la devise de la comédie classique au XVIIe siècle, qu’utilise Molière pour donner une portée morale à ses pièces et les élever au niveau de la tragédie (genre alors jugé

qui apparaîtra à un point plus éloigné du récit) ; et elles passent pour des personnes très peu futées, « ignorantes du monde », naïves. Le fait que Mme de Crécy soit appelée par son prénom, Odette, ce qui n’est aps le cas des autres personnages, la rend en quelque sorte plus intime avec le lecteur, et laisse présager qu’elle tiendra un rôle important au sein du récit. De plus, ce passage est déjà porteur du thème central du récit, à savoir la jalousie. Les Verdurin veulent régner dans l’esprit

Moyen Âge et sous la Renaissance, Paris, 1970, p. 412. « Voici donc le secret de la comédie : les deux composantes essentielles du comique sont l’ambivalence et l’obliquité, qui prennent ici les formes plus particulières de l’équivoque ou pluralité de sens, et de l’allusion ou suggestion de sens. » J.L.H. Thomas, En quête du sérieux, Paris, 1998, p. 66. La présence d’« injures » (loidorivai) dans les comédies d’Aristophane, comme celle des différentes formes du « blâme » (yovgo") a fait dans les

ses comédiens pendant douze ans. Pendant ce temps il écrit quelques farces et ses premières comédies (L’étourdi et Le dépit amoureux) qui remportent un vif succès. Alors il rentre à Paris où il obtient la protection du frère du Roi Louis XIV et il s'installe définitivement avec sa troupe au Palais Royal où il fait l’acteur, le directeur et l’auteur . Molière s'inspire d'abord de la farce et des comédies italiennes, puis il compose des oeuvres plus ambitieuses. En 1662 il donne sur scène L'école

vecteurs de transmission de l’imagination. En effet c’est à l’expérience du lecteur qu’il fait appelle afin qu’il raisonne sur le phénomène. L’imagination influe sur l’homme par le concours des sens. L’homme partage sa raison avec sa sensibilité qui rend subjectif tout énoncé. L’ouïe est ce qui peut ou ne peut pas faire apprécier un discours. S’oppose deux exemples contraires pour confirmer l’hypothèse. D’une part le prédicateur qui à cause de sa « voix enrouée » prête au rire et d’autre part l’avocat

délivre une morale qui est soit implicite soit explicite qui dénonce les fléaux du monde (guerre/ famine/ inégalité/ injustice…). Enfin, le récit illustre la morale.  L’apologue sert à plaire tout en instruisant. Il est efficace car il donne un ton plaisant aux sujets sérieux (- lourd que les exposées théoriques). Il éveille la curiosité et l’intérêt du lecteur. Complicité entre l’auteur et le lecteur qui découvre le sens caché. Il n’impose pas la morale. Il permet d’échapper à la censure. Les diverses

Séquence 5 Tragédie et comédie au XVIIe siècle : le classicisme Sommaire Objectifs & parcours d’étude Introduction 1. Autour de l’auteur Fiche méthode : Le classicisme Corrigés des exercices 2. Le classicisme de L’École des femmes : vue d’ensemble Fiche métode : Les règles du théâtre classique 3. Le classicisme de L’École des femmes : à l’épreuve du texte Corrigés des exercices Bilan Séquence 5 – FR20 1 © Cned – Académie en ligne O bjectifs & parcours d’étude Objectifs

comédie en trois actes de MARIVAUX pour laquelle on trouve un résumé des notes puis successivement l’examen de : les sources (page 11) l’intérêt de l’action (page 12) l’intérêt littéraire (page 16) l’intérêt documentaire (page 17) l’intérêt psychologique (page 18) l’intérêt philosophique