Cela s'appelle l'aurore

il entretient chez lui, ou par son influence sur les autres, des instincts sans lesquels l'humanité serait amollie ou corrompue depuis longtemps. La haine, la joie méchante, le désir de rapine et de domination, et tout ce qui, pour le reste, s'appelle le mal cela fait partie de l'extraordinaire économie dans la conservation de l'espèce, une économie coûteuse, prodigue et, en somme, excessivement insensée : - mais qui, cela est prouvé, a conservé jusqu'à présent notre espèce. Je ne sais plus

place au sein de l’ensemble des formations de jugement, une fonction particulière, attribuée à l’un des membres de la juridiction. Ce membre désigné au sein de la juridiction était qualifié, jusqu’en 2009, de « commissaire du gouvernement », il s’appelle maintenant le rapporteur public. Ce magistrat est chargé d’étudier les dossiers à juger, afin de donner son avis personnel sur la solution qui lui semble juridiquement opportune. En pratique, il présente ses « conclusions » sur chaque affaire lors

inaugure une nouvelle pratique collective, organisée par l'Etat: pratique festive des commémorations: commence très tôt: 14 juillet, prise de la Bastille: le 14 juillet 1790 est organisé en souvenir de cette prise, une 1ère commémoration grandiose, qui s'appelle la fête de la Fédération. Cette fête rassemble à Paris, sur le champ de Mars, des délégués venus de toute la Fr, qui sont des délégués des gardes nationales, qui viennent de toutes les provinces. Symbole de l'affranchissement du peuple: prise de

tombé, crois-moi vieux frère ! LE RAMEUR. Je l'ai jamais vu, mais ça a l'air d'un homme ! d'un Grec ! LE GUERRIER. Comme tu dis !... Tu dois savoir si j'ai le temps d'aller dormir un peu ? LE RAMEUR. Nos voiles doivent se lever en même temps que l'aurore ! Ce sont les ordres, alors ça m'étonnerait que... On entend une musique. Arrive un chef splendide suivi par quatre guerriers aux uniformes rutilants, ils se dirigent vers la mer avec pompe et majesté. LE RAMEUR (pris de peur par tant de faste

il entretient chez lui, ou par son influence sur les autres, des instincts sans lesquels l'humanité serait amollie ou corrompue depuis longtemps. La haine, la joie méchante, le désir de rapine et de domination, et tout ce qui, pour le reste, s'appelle le mal cela fait partie de l'extraordinaire économie dans la conservation de l'espèce, une économie coûteuse, prodigue et, en somme, excessivement insensée : - mais qui, cela est prouvé, a conservé jusqu'à présent notre espèce. Je ne sais plus

(exemple : conjecture/conjoncture, acception/acceptation). 3. Le champ lexical On détermine le thème d'un texte à partir de termes se rattachant à une même notion. Un tel ensemble, qui regroupe des noms, des adjectifs, des verbes, des adverbes, s'appelle le champ lexical (exemple : le champ lexical de la nature se détermine à travers des termes comme bois, sentier, terre, herbe, vert, champêtre,..) Le repérage des champs lexicaux d'un texte est une démarche importante dans l'analyse d'un texte (lecture

presbytère nous ont été rapportés en grande partie par le pasteur et sa femme. Il fut commis à l’aube, le lundi de la Pentecôte, jour consacré, à Iping, à des réjouissances publiques. Mme Bunting s’éveilla tout à coup, dans le silence qui précède l’aurore, avec la conviction que la porte de leur chambre à coucher avait été ouverte, puis refermée. Elle n’appela pas son mari tout de suite, mais elle s’assit sur son lit et tendit l’oreille. Elle distingua alors le sourd poum, poum, poum de pieds

une alchimie purement virtuelle, et c’est celle-là seulement qu’a pratiquée Nerval[113]. » Gérard est un « homme de feu » qui a peur que son feu interne, son génie s’éteigne. « L’aurore [même est un ] feu caché qui monte à travers une profondeur de nuit et d’eau ; mais c’est aussi un avènement, la renaissance d’une vie, la traversée d’une trame, l’accession à un royaume[114]. »

flemmard de gabelou que me semblait l’image même de la douane, non pas de la douane tracassière des frontières terriennes, mais de la bonne douane flâneuse et contemplative des falaises et des grèves. Son nom était Pascal ; or, il aurait dû s’appeler Baptiste, tant il apportait de douce quiétude à accomplir tous les actes de sa vie. Et c’était plaisir de le voir, les mains derrière le dos, traîner lentement ses trois heures de faction sur les quais, de préférence ceux où ne s’amarraient

peu agitée ; il voyagea à travers l’Europe, soigna sa santé délicate ; participa aux affaires publiques (il fut membre du parlement de Bordeaux), mais surtout s’intéressa aux livres, aux hommes, et principalement à luimême. Son ouvrage principal s’appelle ‘‘Les Essais’’. Ce n’est pas un roman mais plutôt un journal personnel (diary) dans lequel, pendant de longues années, il a noté ses sentiments et ses idées sur les sujets les plus variés : sa famille, son caractère, ses enfants, ses amis, sa santé