Centre catholique des intellectuels français

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des grandes batailles de la guerre idéologique et religieuse que les français n'ont cessé de mener depuis la Réforme et la Révolution. Cette affaire voit l'affirmation d'un nationalisme qui s'oppose avec vigueur aux intellectuels, le tout s'inscrit dans un contexte où les anciennes solidarités sont remises en question. Cette période voit également sous l'injonction du pape Léon XIII le ralliement d'une partie des catholiques, non pas à la doctrine républicaine (laïcité...), mais aux institutions

XV°s environ jusqu’à la fin du XVI°s : elle correspond au début des temps modernes, elle débute par un essor intellectuel en Italie au XV°s, le « Quattrocento » puis se développe dans toute l’Europe. Le terme humanisme apparait en 1765 en Allemagne et désigne alors la philanthropie (amour de l’humanité).C’est au XIX°s que le mot désigne la doctrine de la Renaissance qui place l’homme au centre des préoccupations. Au XVI°s, on parle de « belles » ou « bonnes » lettres, d’après l’expression latine des

de Cent Ans, peste noire, famines, misère paysanne ), les intellectuels des XVème et XVIème siècles se détournent de la vision traditionnelle que propose l’Église catholique. Selon cette vision, l’homme est coupable du péché originel et doit accepter le malheur pour accéder à la vie éternelle. Or les humanistes découvrent, dans les textes des auteurs grecs et latins, une autre conception du monde. L’homme, créature de Dieu, est au centre de l’univers. Il peut maîtriser son destin sur terre, refuser

nous intéresseront à l’humanisme en montrant qu’il s agit d’une nouvelle manière de penser et de représenter l’homme. 1. Redécouverte de l’Antiquité Tout d’abord, l’humanisme s’appuie sur une découverte de l’Antiquité. Ce mouvement intellectuel est né avec un retour aux auteurs romains. Les œuvres antiques n’étaient jusque-là qu’en partie connues et souvent déformées par des erreurs de copie. Des le XIVe siècle, * Pétrarque (1304-1374) et Boccace (1313-1375), s’attèlent à corriger

dans les sphères du religieux et du politique. En amont ou en aval de ce mouvement culturel figurent les Grandes découvertes, les guerres d’Italie, l’invention de l’imprimerie typographique, la Réforme protestante, à laquelle fait écho la Réforme catholique, les guerres de Religion, la naissance de l’archéologie et la redécouverte de la culture gréco-romaine, la découverte de la perspective dans les arts plastiques et la préfiguration de l’architecture et de l’urbanisme modernes, l’émergence de la

XIVème siècle. Il veut proposer un modèle de sagesse et rénover l’éducation. *Obscurantisme: Pour les courants intellectuels et politiques progressistes, héritiers de la philosophie des Lumières, l’obscurantisme est une attitude d'opposition à la diffusion du savoir, dans quelque domaine que ce soit. -Nouvelles langues (Hébreu, langue vernaculaire*…) *langue nationale (comme le francais) par opposition au latin, langue international de l’Église et des savants. -Renouvellement du savoir: connaissance

ce moment : une rupture dans la continuité. Domaines essentiels pour la rupture : - dans l'élite dirigeante, - dans le personnel politique, - dans l'organisation du pouvoir, - dans le monde des idées, - dans la conscience collective des français. Les historiens ont concentré leurs analyses sur le procès et sur la question de la culpabilité ou de l'innocence de Dreyfus. Les historiens de gauche regardent cette affaire comme un soulèvement de la conscience populaire. Pour d'autres, l'affaire

vie des navigateurs. Les navigateurs, sachant aussi que la Terre est ronde et non plate (grâce au progrès astronomiques) comme le disait leurs ancêtres, vont embarquer vers des destinations plus lointaines (Inde…). Le navigateur et explorateur français Jacques Cartier va ainsi découvrir le golfe du Saint-Laurent au Canada et pris possession du futur Mont-Réal en 1934. En 1492, l’espagnol Christophe Colomb pensant se rendre aux indes par l’Ouest, arriva dans les Caraïbes (île de Guanahani) et découvrit

italiennes. Ce sont d’ailleurs les guerres d’Italie qui révèlent aux seigneurs français le raffinement des mœurs et des arts à Florence et dans les autres grands centres urbains. D’autre part, le XVIe siècle va être secoué en France par de graves querelles religieuses où se conjuguent un aspect politique (la question du pouvoir du roi, qui par le Concordat de 1516 est reconnu comme chef temporel de l’Eglise) et un aspect intellectuel (l’esprit du libre examen des textes sacrés, qui permet aux humanistes