Céramiste

mais vite dénaturée : l’importation des vases grecs en Étrurie, des bijoux et des bronzes, marque le changement. L’Étrurie, ainsi impressionnée d’hellénisme, entre dans la civilisation européenne. Parmi les compagnons de Démarate, on cite deux céramistes : Eucheir et Eugrammos. Les fresques funéraires et les vases peints disent avec éloquence le zèle des artistes nouveaux. On peut, dès lors, marquer des périodes artistiques : Le style dit archaïque, de coloration jaune, aux tons jaune et rouge

Art : Répartition des Maîtres artisans, artisans et compagnons BIJOUTIER 47 14 15 Teinturier 32 05 03 Sculpture sur bois 26 15 06 Maroquinier 06 Brodeur 06 Tisserand 07 Potier 01 Potier céramiste 01 Peintre sous verre 01 Tannerie 01 08 04 02 Vannier 03 Tricoteuse 02 Fabricant de perruques 01 Peintre d’art 01 Décorateur 01 Styliste 02 Fabrication de collier 01 01 02 de

pièces à décor peint sont représentées par la « famille rose » d’une remarquable délicatesse. Enfin l’époque K’ien -long (1736-1796) ajoutera à la famille rose le beau décor dit « aux mille fleurs ». Mais aussitôt après viendra la décadence : les céramistes chinois travailleront pour l’exportation, en vue de la commande européenne qui veut de la « chinoiserie » et qui sera servie en conséquence. La décomposition de la vieille Chine est commencée. Elle se poursuivra pendant tout le XIXe siècle.

tout aussi certain que le défaut de science n'est pas la cause dernière du défaut de conscience. Comment se fait-il que le représentant cultivé des classes fortunées est en général mieux informé de l'état d'âme du compositeur du XVIIIe siècle, du céramiste japonais ou du sculpteur d'idoles des îles Fidji, que de celui de l'ouvrier qui habite derrière le coin ? L'explication est bien simple dans le premier cas, il désire et cherche la connaissance dans l'autre, il essaie de l'éviter. Si donc un désir

comme dans les féeries où les géants se font engager comme cuisiniers, frappait la houille, donnait à la vapeur des pommes de terre à étuver et faisait finir à point par le feu les chefs-d'oeuvre culinaires d'abord préparés dans des récipients de céramistes qui allaient des grandes cuves, marmites, chaudrons et poissonnières, aux terrines pour le gibier, moules à pâtisserie et petits pots de crème, en passant par une collection complète de casserole de toutes dimensions. Je m'arrêtais à voir sur

rabais. Pas le moins du monde. C’est une culture véritable, non pas en expression, mais en esprit. Et tout le problème est là, me semble-t-il. Socrate ne dédaignait pas, au Ve siècle du temps d’Athènes, de rencontrer notamment des potiers et des céramistes. Il ne dédaignait pas de bavarder avec des artisans et des ouvriers, et il apprenait énormément à leur contact. J’ai le sentiment que nous pourrions toujours rester sensibles à ce message socratique. L’essentiel, ce n’est pas de devenir — et