Certitude Eluard

besoin parfois très vif de se raccrocher à des certitudes. François Jacob, dans Le jeu des possibles, s'en prend violemment à "la vérité considérée comme un absolu", c'est-à-dire à la certitude d'avoir raison. Comment justifier ses propos ? Malgré les conséquences souvent néfastes que la certitude ne manque de provoquer lorsqu'elle tourne au fanatisme, ne présente-t-elle pas quelques aspects positifs ? Il est vrai que l'être enfermé dans ses certitudes est souvent inapte à la communication. Un homme

incertitude? Autant il y a de façons d’acquérir un savoir, autant il y a de façons qui montrent qu’il y a une incertitude reste à voir si ce savoir est certain. Il donc nécessaire d’être sûr de ce que l’on croit savoir parce qu’on on a besoin d’une certitude sur laquelle on peut se reposer. Une base solide qui pourrait nous faire évoluer. Si on accepte une incertitude, on prend un risque d’expérimenter une chose qui peut être mauvaise pour notre bien-être. Par exemple, Marie Curie, une talentueuse femme

Pour éviter de faire des erreurs, nous devons tous simplement nous abstenir de chercher toute vérité car la seule vérité qu’on peut atteindre avec certitude sans erreur est le doute. En cherchant la vérité, on se trompera et au lieu de nous en rapprochant on s’en éloignera. Selon les Sceptiques le doute est la seule vérité qu’on peut atteindre avec certitude. L’acquisition de la vérité est immédiate et ne demande pas d’effort particulier. Car chacun détient sa vérité. Pourquoi alors se tuer en commettant

qu'il dit, même dans un texte à la troisième personne. On appelle modalisation l'ensemble de ces indices qui marque la présence de ce locuteur par un commentaire. Le commentaire peut porter sur la probabilité : Il évalue alors le degré de vérité, de certitude de l'énoncé : celui-ci peut-être probable, obligatoire, certain, possible... L'information est plus ou moins sûre. Le commentaire peut être appréciatif (évaluatif) ou affectif : Il exprime alors le jugement de l'énonciateur, favorable ou défavorable

objectivement insuffisante, elle s’appelle croyance. Enfin, la créance qui est suffisante aussi bien subjectivement qu’objectivement s’appelle le savoir. La suffisance subjective s’appelle conviction (pour moi-même), la suffisance objective s’appelle certitude (pour chacun). Je ne m’arrêterai pas à clarifier des concepts aussi aisément compréhensibles. » Kant L'architectonique de la raison pure L'architectonique de la raison pure concerne la faculté de la raison pure de systématiser les connaissances

L’opiniâtre, aux yeux de celui qui le perçoit comme tel, a donc tort, et se prive de la connaissance qu’un bon usage de sa raison lui permettrait d’acquérir. Il suffirait dès lors d’avoir réfléchi et de trouver des arguments solides pour que la certitude d’avoir raison ne soit plus illusoire. Il faudrait être insensé pour remettre en cause les plus solides résultats de la science. Une démarche rationnelle et rigoureuse permettrait donc d’être certain d’avoir raison, sans illusion. Or, l’histoire

vrai ? La conviction renvoie à la certitude personnelle. C'est un sentiment, une croyance et non une connaissance certaine. C'est un sentiment subjectif, qui relève de l'opinion et non de la raison. Etre assuré de quelque chose signifierai dans cet énoncé que j'en ai la garantie. En ayant le sentiment profond d'avoir raison, puis-je avoir l'absolue garantie de ne pas me tromper et de connaitre la vérité? Il semblerait contradictoire d'affirmer que la certitude d'atteindre la vérité repose sur la

le plus large, une croyance est un certain état mental qui porte à donner son assentiment à une certaine représentation, ou à porter un jugement dont la vérité objective n'est pas garantie et qui n'est pas accompagné d'un sentiment subjectif de certitude. En ce sens, la croyance est synonyme d'opinion, qui n'implique pas la vérité de ce qui est cru, et s'oppose au savoir, qui implique la vérité de ce qui est su. À la différence d'un savoir ou d'une connaissance, qui sont en principe absolument

parce qu’il est précisément insatisfaisant, nous incite à en sortir. Or l’exercice du doute hégémonique semble pouvoir nous conduire hors de cet état ; autrement dit, dans l’exercice du doute serait paradoxalement contenu l’accès non seulement à la certitude mais, par-delà, à une valeur fondamentale. De fait, si nous doutons en raison de l’incertitude de nos connaissances, que visons-nous dans l’exercice du doute ? Et celui-ci peut-il nous permettre d’atteindre le but recherché ? Si le doute permet

observer que l'auteur souhaite nous transmettre l'angoisse du temps qui passe. "les heures fuient et m'entraîent" montre bien que la mort approche et le titre de son oeuvre "mémoire d'outre-tombe" met en évidence ce thème. De plus "je n'ai pas même la certitude de pouvoir achever ces Mémoires" exprime le sentiment de peur de ne pas avoir le temps de terminer certaines choses avant que la mort survienne. Le temps s'écoule que l'on s'en rende compte, la vie passe trop vite, Chateaubriand l'a bien compris