Césarisme

uns ont fait de réels sacrifices d'opinion, les autres des concessions de position, tandis que d'autres enfin consentaient à différer la réalisation immédiate de leurs tendances politiques. Messieurs, il faut dire la vérité, c'est par horreur du césarisme, cette hideuse lèpre qui menaçait de nouveau d'envahir la France, (Applaudissements) c'est pour en finir avec un provisoire mortel et irritant qui empoisonnait jusqu'aux sources mêmes de la vie nationale, que l'on se décida enfin à écouter la voix

J.-C. ; Périclès, Ve s. av. J.-C.) était un mode de gouvernement assez élitiste puisque ne pouvaient y prendre part que 10% des habitants de la Cité, des hommes exclusivement). Il est loin, évidemment, des pseudo-démocraties que furent : - le « césarisme démocratique » : sorte d’absolutisme éclairé, prenant appui sur une soit disant adhésion des masses populaires (Napoléon Bonaparte : 1804-1814 ; Napoléon III : 1852-1870), dissimulant mal un régime autoritaire - la « démocratie organique » de Franco

vraiment d’approuver un texte mais de manifester à cette occasion la confiance voire l’allégeance à l’individu au gouvernant qui a proposé ce texte. C’est ce qui s’est passé en France pour les référendums de Napoléon 3 au point où l’on a parlé de césarisme démocratique (allusion à Jules César). On a reproché sous la 5ème rep au général de Gaule d’utiliser la procédure référendaire comme une forme de plébiscite puisque à chaque fois qu’il a proposé un référendum il a lié son sort politique au résultat

responsable devant le Parlement. Il s'agit là de l'affirmation du maintien du régime parlementaire. Garantie très importante car elle écarte la perspective d’un régime présidentiel, ou pire encore d’un régime personnel, autoritaire, ou emprunt du césarisme démocratique à l’image du régime napoléonien. Il faut y voir aussi la crainte que suscitaient, chez bon nombre de parlementaires, les visées anti-parlementaristes du Général de Gaulle. 4- L'autorité judiciaire doit demeurer indépendante pour être

1962 : 1ère et dernière fois de la Ve République) : le gouvernement présente sa démission MAIS chef d’État libre de maintenir son gouvernement en fonction : il maintient POMPIDOU en fonction mais dissout l'AN le 9 octobre (acte se rapprochant du césarisme). Le 28 octobre, DG organise son référendum (85% de OUI). Il s’agit d’un succès massif ainsi qu’en novembre (les législatives). DG est légitimé et POMPIDOU reste au pouvoir. Depuis lors, bipolarisation droite/gauche. Au lendemain du référendum

attribution de consentir aux décisions du gouvernement. Le système est élaboré par Sieyès et développé par Bonaparte. Il consiste, pour le peuple à donner sa confiance au gouvernement qui seul exerce le pouvoir, sans contrôle ni partage. C'est le césarisme démocratique, c'est-à-dire l'alliance de l'autorité (exercice sans partage du pouvoir) et de la démocratie (consentement des gouvernés). Cependant, la souveraineté est exercée par Bonaparte seul. Pour lui, un gouvernement représentatif est investi

légalité pour sauver Rome. Il a fait tuer des complices de Catilina sans jugement. Mais il l’a justifié pour le salut de Rome. On lui reproche de ne pas avoir répondu à la question et de tourner autour du pot.   2-      Contre le césarisme   Cicéron critique le césarisme = Il faut sauvegarder la liberté, les institutions républicaines.   Cicéron n’admet pas le côté populaire de César. Il va changer d’avis politique : il fait parti du parti populaire (populares) puis il va se rapprocher du parti

(politique extérieure de prestige). Napoléon III a mis en place une politique de libéralisme, montrant l’incompatibilité avec les mesures sociales. Il y a aussi l’hostilité de principes importants des cadres ouvriers (ils ont vu l’application de son césarisme, ingérence). Néanmoins, le bonapartisme social n’a pas complètement échoué. Il y a des avancées comme la création de l’orphelinat, des cités ouvrières, l’existence d’un plein emploi et la politique des grands travaux a permis une embauche importante

(PUF) histoire constitutionnelle et politique de la france , marcel morabiro et daniel bourmaud (montchrestien) histoire des institutions et des régimes politiques de la France (armand colin) jean-jacques chevallier introduction D'un césarisme à l'autre: 1715 (1er septembre): mort du roi louis 14=> les institutions de la monarchie absolue ont prit leur visage définitif après 54ans d'un règne très personnel, c'est l'apogée de l'absolutisme monarchique, un roi absolu CAD délié de

diatribes. En réaction, les républicains se croyaient tenus et, de plus en plus, se trouvaient acculés à la défense plus ou moins convaincue d'institutions imparfaites et fatiguées qu'ils en venaient à assimiler à la démocratie, la crainte séculaire du césarisme aidant, mais qui ne méritaient pas tant d'honneur. C'était un boulevard ouvert aux pieds des antiparlementaristes… Les précautions de vocabulaire ayant été prises et les généralités indispensables ayant été exposées, il est possible de commencer