Cette Odieuse Manie De Lecture

petite ville de Franche-Comté, a été contacté par le maire de la ville, M. de Rênal. Celui-ci, sur la recommandation du curé, veut engager le fils de l’artisan comme professeur de ses enfants. Le père Sorel va consulter son fils... « Cette odieuse manie de lecture » |1 | En approchant de son usine, le père Sorel appela Julien de sa voix de stentor (1); personne ne répondit. Il ne vit que ses | | |fils aînés, espèces de géants qui, armés de lourdes haches, équarrissaient (2) les troncs

en faisant référence a la lecture de Julien, « cette manie de lecture lui était odieuse » ainsi que l’appellation « tes maudits livres»l.16 appuient cette indignation . Julien a de l'esprit, il sait lire contrairement a son père qui en est certainement un peu jaloux «  il ne savait pas lire lui-même » l.18. Il est plus affecté par la perte de son livre que par les coups que lui donne son père.  «  Julien lisait » l.14, « plus antipathique » l.14, « cette manie de lecture » l.17. De plus Julien hait

attentivement l'action de tout le mécanisme, Julien lisait. Rien n'était plus antipathique au vieux Sorel ; il eûtpeut-être pardonné à Julien sa taille mince, peu propre aux travaux de force, et si différente de celle de ses aînés ; mais cette manie de lecture lui était odieuse : il ne savait pas lire lui-même. Cefut en vain qu'il appela Julien deux ou trois fois. L'attention que le jeune homme donnait à son livre, bien plus que le bruit de la scie, l'empêcha d'entendre la terrible voix de son père. Enfin

le narrateur en faisant référence a la lecture de Julien, « cette manie de lecture lui était odieuse » ainsi que l’appellation « tes maudits livres» appuient cette indignation . En outre, nous remarquons un refus de la religion, en effet, il propose à Julien de lire ses livres à d'autre moment que lors de son travail : «quand tu vas perdre ton temps chez le curé». Julien montre son désintérêt quant à son travail et ne montre de l’intérêt qu'a sa lecture, nous le voyons par son attitude au travail :

Lecture analytique Le Rouge et le Noir, Stendhal, extrait de l’incipit (« En approchant de son usine… à il était toujours battu »). Introduction : 1830 : entre réalisme et romantisme. Stendhal : carrière militaire Ses romans : Le Rouge et le Noir, carrière ecclésiastique. La Chartreuse de Parme, 1839, carrière militaire. Le Rouge et le Noir : roman, fiction avec qqs éléments autobiographiques. Début du roman, qui relate l’adolescence de JS, fils d’un charpentier de Franche Comté. Le maire

attentivement l’action de tout le mécanisme, Julien lisait. Rien n’était plus antipathique au vieux Sorel ; il eût peut-être pardonné à Julien sa taille mince, peu propre aux travaux de force, et si différente de celle de ses aînés ; mais cette manie de lecture lui était odieuse : il ne savait pas lire lui-même. Le bruit de la machine empêcha encore Julien d’entendre cet ordre. Son père qui était descendu, ne voulant pas se donner la peine de remonter sur le mécanisme, alla chercher une longue perche

quoi Julien est-il différent de ses frères ? 2- Comment Julien considère-t-il le travail à la scierie ? 3- Quelles relations entretient-il avec son père ? 4- Comment le père considère-t-il la lecture ? 5- Comment remarque-t-on que Julien accorde beaucoup d’importance à la lecture ? Quel type de livre lit t-il ? Pourquoi ? Introduction : Stendhal fait partit des auteurs réaliste du 19ème, son but est de représenté la société de son époque le plus fidèlement possible dans ses romans

FR16-Stendhal, Lecture lineaire extrait 1 Le Rouge et le NoirCNED PREMIÈRE FRANÇAIS 1 SÉQUENCE 4 CHAPITRE 2 Stendhal, Le Rouge et le Noir Proposition de lecture linéaire L’extrait que vous m’avez demandé d’analyser est tiré du roman réaliste Le Rouge et le Noir de Stendhal, de son vrai nom Henri Beyle. Publié en 1830, ce roman, qui s’inspire d’un fait réel, narre l’ascension dans la France du XIXe siècle d’un jeune homme ambitieux, mais sensible, Julien Sorel, fils de charpentier. L’extrait qui

attentivement l'action de tout le mécanisme, Julien lisait. Rien n'était plus antipathique au vieux Sorel ; il eût peut-être pardonné à Julien sa taille mince, peu propre aux travaux de force, et si différente de celle de ses aînés ; mais cette manie de lecture lui était odieuse, il ne savait pas lire lui-même. Ce fut en vain qu'il appela Julien deux ou trois fois. L'attention que le jeune homme donnait à son livre, bien plus que le bruit de la scie, l'empêcha d'entendre la terrible voix de son père. Le bruit

de charpentier (travail manuel physique/difficile/pénible) ex : place de Julien scie (l. 10, 12, 33)  ≠ Julien : intérêt pour la lecture. (ici Julien est un intellectuel par rapport à ses frères, quelqu’un de plus raffiné. Contraste total entre les personnages. B) Attitude du père vis-à-vis de son fils. 1 Haine de la lecture.  « cette manie de lecture lui était odieuse » (l. 16)  perte de temps (l. 29-31)  « lui même ne savait pas lire » il est illettré (l. 17)