Chambre Criminelle 27 Mars 2008

l’avocat soit présent. Exemple : affaire Julien Dray. L’intéressé ne connaissait pas les charges qui étaient retenues contre lui. En matière criminelle, la saisine du juge d’instruction est obligatoire. L’enquête est alors relativement courte. Lorsque l’enquête est terminée, le magistrat du parquet doit saisir le juge d’instruction en matière criminelle. L’amende forfaitaire ne donne quand à elle pas lieu à la saisine du juge. En matière délictuelle, le magistrat du parquet peut soit saisir le

avocats généraux dans les affaires publiées au Bulletin de la Cour. Ensuite, les moyens des pourvois auxquels répondent lesarrêts, qui n’étaient publiés que dans les arrêts de rejet car ils font alors partie intégrante de l’arrêt, sont, depuis décembre 2008, accessibles sur Jurinet lorsqu’ils sont annexés à la décision (1) . A travers le développement des sites “intranet” et “internet” de la Cour de cassation, de très nombreux documents relatifs aux arrêts rendus sont désormais accessibles en ligne.

l'importance de la codification et dans la seconde moitié du 17eme siècle apparaît le code Louis 14 qui comprend toutes les ordonnances relatives au commerce et à la marine. Intervient également en 1667 une ordonnance civile et en 1670 une ordonnance criminelle. Ces ordonnances fixent les règles de procédure d'une part dans les procès civil et d'autre part dans les procès pénal. Ces ordonnances resteront en vigueur jusqu'à la Révolution. La procédure va évoluer puisque l'enquête va adopter un mode inquisitoire

lui succède = la 1ère restauration III. La 1ère restauration = avril 1814-mars 1815 = Louis XVIII devient roi de France, avec lui revient la noblesse. Ce n'est pas une constitution votée mais une charte à valeur constitutionnel qui est octroyée par le roi Louis XVIII. Le clergé et la noblesse sont tout puissant. En mars 1815, Napoléon revient en F et se réinstalle au gouv, c'est les 100 jours IV. Les 100 jours = mars 1815-juin1815 = il se réinstalle au gouv ais ce régime ne dure pas car il y

15 mai 2009 • Bulletin d’information Communications Communications Fiche méthodologique en matière civile Comprendre un arrêt de la Cour de cassation rendu en matière civile Par Jean-François Weber, président de chambre à la Cour de cassation (m.a.s.) Depuis la création du Tribunal de cassation, en 1790, des générations de conseillers à la Cour de cassation ont affiné une technique de rédaction des arrêts très sophistiquée, dont les principales caractéristiques sont la concision, la

droit européen. Si on veut schématiser, on peut dire qu'il existe 2Europes. Une Europe des 47, celle des droits de l'homme et une a 27, l'UE. Europe a 47, celle qui est issue de la convention de sauvegarde des droits de l'homme et des libertés fondamentales. Elle a été signé par les états membres du conseil de l'Europe en 1950. On la distingue de l'Europe des 27, l'UE , ces deux Europe ne sont pas étanchent, des liens vont se développer notamment avec le traité de Lisbonne en 2007. Il est prévu

sous l’ancien régime puisque le vieil ancêtre du code de procédure pénale, l’ordonnance criminelle de 1670 était éminemment inquisitoire. C’est sous la révolution qu’on va créer le jury populaire qui sera un jury d’accusation. Avec ces influences inquisitoire accusatoire notre pays va mélanger les influences et créer le sien propre, et sous Napoléon arrive l’ancêtre : le code de l’instruction criminelle de 1808. Que dit-il ? au tout début de l’enquête à partir de l’infraction, au niveau de la

View PDFComprendre un arrêt de la Cour de cassation rendu en matière civile Par Jean-François Weber, président de chambre à la Cour de cassation (m.a.s), in Bulletin d'information de la Cour de cassation, n°702, 15 mai 2009, Depuis la création du Tribunal de cassation en 1790, des générations de conseillers à la Cour de cassation ont affiné une technique de rédaction des arrêts très sophistiquée, dont les principales caractéristiques sont la concision, la précision terminologique et la rigueur logique

View PDFComprendre un arrêt de la Cour de cassation rendu en matière civile Par Jean-François Weber, président de chambre à la Cour de cassation (m.a.s), in Bulletin d'information de la Cour de cassation, n°702, 15 mai 2009, Depuis la création du Tribunal de cassation en 1790, des générations de conseillers à la Cour de cassation ont affiné une technique de rédaction des arrêts très sophistiquée, dont les principales caractéristiques sont la concision, la précision terminologique et la rigueur logique

et basées « sur la nature de la peine qui peut être infligée »1 : « - une infraction passible d’une peine de police est une contravention; - une infraction passible d’une peine correctionnelle est un délit ; - une infraction passible d’une peine criminelle est un crime. »1 Les délits et les crimes mènent à l’emprisonnement, pour des durées relatives à la raison de cet emprisonnement. 1 SPF Justice. (Page consultée le 15 mai 2013). Jugement pénal et conséquences - Thèmes et dossiers - Service