Chant du cygne

gloire antique et la splendeur perdue, Plane, et dans la nuit calme, avec lenteur, s'éteint... Albert Lozeau, tiré de Le Miroir des Jours (1907-12) Sous le ciel Au beau ciel d'été le jour vient de naître ; Les petits oiseaux confondent leurs chants ; La clarté nouvelle emplit la fenêtre Et l'on sent l'odeur de l'herbe des champs. Le soleil reluit sur les feuilles vertes Qui tremblent au vent léger du matin. Respirant l'air bleu, les fleurs sont ouvertes : Somptueux velours et riche satin

voyage.................................................... 79 LIV. – L’irréparable................................................................... 81 LV. – Causerie ...........................................................................83 LVI. – Chant d’automne............................................................84 LVII. – À une madone ...............................................................86 LVIII. – Chanson d’après-midi .................................................88 LIX. –

.................................... 46 LIV. – L’irréparable ...........................................................................47 LV. – Causerie................................................................................... 49 LVI. – Chant d’automne ................................................................... 49 LVII. – A une madone....................................................................... 50 LVIII. – Chanson d’après-midi..........................................

voyage.................................................... 79 LIV. – L’irréparable................................................................... 81 LV. – Causerie ...........................................................................83 LVI. – Chant d’automne............................................................84 LVII. – À une madone ...............................................................86 LVIII. – Chanson d’après-midi .................................................88 LIX. –

épaules marbrées Aux nocturnes rayons qui percent les volets ? Sentant ta bourse à sec autant que ton palais, Récolteras-tu l’or des voûtes azurées ? Il te faut, pour gagner ton pain de chaque soir, Comme un enfant de chœur, jouer de l’encensoir, Chanter des Te Deum auxquels tu ne crois guère, Ou, saltimbanque à jeun, étaler tes appas Et ton rire trempé de pleurs qu’on ne voit pas, Pour faire épanouir la rate du vulgaire. 19IX Le mauvais moine Les cloîtres anciens sur leurs grandes murailles Étalaient

cerveau. - Exemple de cette synesthésie : Les Fleurs du mal, « Parfum exotique »Dans ce poème Parfum exotique de Charles Baudelaire, On retrouve les 5 sens, la Vue, « les deux yeux », l’odorat, « je respire l’odeur », l’ouïe « chant des mariniers », le goût « fruits savoureux » et le toucher, « ton sein chaleureux ». A travers ce sonnet régulier de par sa structure et par son organisation syntaxique, Baudelaire fait voyager par la présence des cinq sens son lecteur dans sa rêverie

épaules marbrées Aux nocturnes rayons qui percent les volets ? Sentant ta bourse à sec autant que ton palais Récolteras-tu l'or des voûtes azurées ? II te faut, pour gagner ton pain de chaque soir, Comme un enfant de chœur, jouer de l'encensoir, Chanter des Te Deum auxquels tu ne crois guère, Ou, saltimbanque à jeun, étaler tes appas Et ton rire trempé de pleurs qu'on ne voit pas, Pour faire épanouir la rate du vulgaire. IX – LE MAUVAIS MOINE Les cloîtres anciens sur leurs grandes murailles Étalaient

conduite est-elle d'avoir pris les devants ? Car si les liaisons mythiques sont nombreuses entre une jeune femme et un fiancé qui ne font pas scandale, la particularité du mythe de Pasiphaé est de la en relation non avec une hypostase de Zeus (le cygne de Léda, le taureau mais avec un animal à l'état brut, et d'insister sur le moment de sa très artificielle insémination... Le regard que les poètes latins portent sur cette scabreuse histoire n'est pas conforme à ce que l'on pourrait en attendre

qui veut faire boire à Saint Antoine une coupe de vin illuminée par le coucher du soleil. Des vers pourraient alors être ajoutés à l’huile sur bois : « Homme vers toi je pousse, ô cher déshérité, Sous ma prison de verre et mes cires vermeilles, Un chant plein de lumière et de fraternité! ». Charles Baudelaire utilise de nombreux procédés pour personnifier le vin et donner une « âme » à ce paradis artificiel. Pour cela, le poète a construit le monologue à partir d’un discours au style direct et d’alexandrins

tes épaules marbrées Aux nocturnes rayons qui percent les volets? Sentant ta bourse à sec autant que ton palais Récolteras-tu l'or des voûtes azurées? II te faut, pour gagner ton pain de chaque soir, Comme un enfant de choeur, jouer de l'encensoir, Chanter des Te Deum auxquels tu ne crois guère, Ou, saltimbanque à jeun, étaler tes appas Et ton rire trempé de pleurs qu'on ne voit pas, Pour faire épanouir la rate du vulgaire. IX. Le Mauvais Moine Les cloîtres anciens sur leurs grandes murailles Etalaient