Chapitre 4 La Focalisation Du Narrateur

Séquence 1 – Extrait 1 – L’habit fait-il le moine ? Stendhal Le Rouge et le Noir 1830 – Livre I Chapitres XVIII Julien fut étonné et encore plus fâché qu’elle lui fît un mystère de ce qui l’agitait. Je l’avais prévu, se disait-il avec amertume, son amour s’éclipse devant le bonheur de recevoir un roi dans sa maison. Tout ce tapage l’éblouit. Elle m’aimera de nouveau quand les idées de sa caste ne lui troubleront plus la cervelle.Chose

Cariboni Killander, SOL, FRAA01 VT 2013 4 Auteur et lecteur ; narrateur et narrataire Une distinction de base pour l’étude de la littérature est celle entre le texte et le hors-texte, ou entre le linguistique et l’extra-linguistique. Il faut donc faire la différence entre : d’un côté l’auteur (qui a existé ou existe, en chair et en os) et le lecteur (l’individu qui tient le livre entre ses mains) qui existent dans le monde réel ; de l’autre, le narrateur et le narrataire, c’est-à-dire les

Flaubert, se trouve au premier chapitre de la première partie. Introduction : Un jeune homme, Frédéric, rentre chez lui à Nogent. Sur le bateau il rencontre une femme mariée dont il tombe instantanément amoureux. On assiste à la naissance d'une passion pour une femme mariée que le jeune homme idéalise directement. Comme toujours chez Flaubert, on trouve une description qui se fait à travers le regard de Frédéric. On a donc une focalisation zéro, puisque le narrateur glisse des remarques. I-

commencement de ce texte, l’auteur décrit celui qui sera Jean Valjean de manière bien spécifique à travers la narration. Ce passage l’introduit et la suite fera de lui un personnage essentiel à cet ouvrage. Hugo le décrit par l’adjectif “misérable” à la ligne 4, il nous faut noter que l’ouvrage porte ce même adjectif au pluriel comme

|narrateur / auteur | | |focalisation | | |voix narrative | | |modalisation | | |enjeux et valeurs | |Critères d'évaluation |  |    Un récit est un système complexe: l'action racontée par un narrateur selon un certain

l’apport de la narratologie, il importe de saisir la distinction entre trois entités fondamentales : l’histoire, le récit et la narration. Globalement, l’histoire correspond à une suite d’événements et d’actions, racontée par quelqu’un, c’est-à-dire le narrateur, et dont la représentation finale engendre un récit. De fait, la narratologie est une discipline qui étudie les mécanismes internes d’un récit, lui-même constitué d’une histoire narrée. L’étude du discours du récit vise à dégager les principes communs

scripteur et narrateur (FMH, p. 205 ; L. 2°, p. 222-3) 1° "Auteur": L'"auteur" est la personne réelle qui vit ou a vécu (ex.: J.B. Poquelin, Henri Beyle, Jean Bruller...) 2° "Scripteur" : Le "scripteur" est le producteur de l'écrit, l'homme de lettres, qui prend parfois un pseudonyme (Ex.: Molière, Stendhal, Vercors...) 3° "Narrateur" : Le "narrateur" est celui qui raconte l'histoire ; c'est un personnage inventé par l'auteur pour remplir ce rôle. III Le statut du narrateur. Qui parle ? Qui

5 Séance 4 › Tous suspects ? p. 6 Séance 5 › L’indispensable Watson p. 8 Séance 6 › Tout est bien qui finit bien p. 9 Séance 7 › Dix ans plus tard p. 10 SOMMAIRE Introduction : l’intérêt pédagogique Le chien des Baskerville jouit, depuis sa rédaction en 1901-1902, d’un succès constant. Il réunit tous les éléments constitutifs du « whodunit » ; dans cette forme particulière de roman policier, le crime est commis dès l’ouverture – voire avant, comme ici – et le narrateur distille

certains problèmes de narratologie. En effet, l’auteur a choisi un narrateur qui, selon les chapitres, suit différents personnages. Au début du récit, nous suivons Marie. Anton et Anya arrivent juste après qu’elle s’est fait tirer dessus. Anya part alors à la recherche de Steph avec un message de la part de Marie à lui transmettre. Dès lors, la narration fait alterner de manière régulière un chapitre sur Anton et Marie et un chapitre sur Anya. Alors qu’elle aperçoit Steph dans la foule, Anya le

et meurtrier : Texte 1 : Chapitre 2 Jacques travaille comme mécanicien sur sa locomotive. Il assure le trajet Paris-Le Havre. Il est le fils de Gervaise Macquart et d'Auguste Lantier. C'est le frère de Éric Lantier. C'est le témoin d'un meurtre. Le grand père de Jacques est un ivrogne. Les parents de Jacques sont d'écrit comme étant des parents immatures. Claude est un peintre sans sucé fini par se suicidé. Jacques est victime d'une lourde hérédité. Le narrateur emplois essentiellement deux