Charbonnage

complètement les conséquences. Ce qui restait d'industrie automobile et aéronautique nationale indépendante de sociétés étrangères disparut dans les bombardements. Les destructions industrielles, pillages et déportations (entre autres dans les charbonnages du Hainaut) ne furent pas compensées par la modernisation qu'il aurait fallu mettre en œuvre après la guerre. Sur le plan culturel, des journaux disparurent, d'autres apparurent dont beaucoup ne tinrent pas longtemps. De nombreuses personnes

école, église, salle des fêtes, magasins (pas trop car capitalistes et donc liberté à l’ouvrier), … Le tout était bien sûr sous le contrôle de la mine. Cependant comme à Versailles, aucune maison ne dépassait la base de la maison du directeur du charbonnage. Un autre exemple est celui des phalanstères : logements organisés autour d’une cour centrale. 3. Après 1885 En 1885, le parti ouvrier belge (POB) est créé => la pression ouvrière est plus forte. En 1886, des émeutes sociales éclatent à Liège

ne tiennent toutefois pas compte des industries d’extraction, ni de celles de production d’énergie qui furent entre les mains des autorités du protectorat comme ce fut le cas par exemple de l’Office chérifien des phosphates et de la Société des charbonnages de Djérada. Deux principaux objectifs furent assignés à cette industrie : approvisionner le pays en produits manufacturés en utilisant les matières premières fournies par le sol marocain d’une part, et répondre aux besoins de la France en matière

jusqu'en 1946, année où le National Coal Board prit la tête des charbonnages nationalisés. L'extraction passe ensuite de 200 Mt en 1947 à 227 Mt en 1957. Depuis cette Gestion des ressources non renouvelables 79 Institut Panafricain pour le Développement - Afrique Centrale date, la production s'amenuise d'année en année : 100 Mt en 1974 (le niveau de 1865), 49 Mt en 1994, 27 Mt en 2004. À la fin de 1994, la privatisation des charbonnages entraîne une restructuration de l'industrie minière et a pour

qui n’est pas nationale, c’est le défis lancé avec la création d’EDF-GDF cette production doit être harmonisée et modernisée (nouvelles centrales, et distribution normative au même tarif). Même chose pour la nationalisation des charbonnages : création de charbonnage de France. Dans le domaine des transports c’est la création d’Air France qui permet de faire passer sous contrôle publique les compagnies aériennes, cela permet de développer le secteur aéronautique nationale. Passage sous contrôle

la nation le pouvoir économique sur les secteurs clé, rationaliser la production et pour certains cas punir. Dans le cas des épurations il y a indemnisation pour les fonctionnaires. La nationalisation du gaz et de l’électricité puis création des charbonnages de France. Dans le domaine du pétrole il y a élaboration d’une politique pétrolière avec un bureau de recherche et de prospection. 1945 création du Commissariat de l’énergie atomique. Après de long débat on décide ne pas nationaliser les banques

propriétaires investissent, parfois avec l’aide de grandes banques d’investissements comme la Banque d’Indochine et de Suez : mise en place de grandes rizières destinées à l’exploitation. On découvre des gisements de charbon au Tonkin et une société des charbonnages du Tonkin est passée. Le Tonkin devient le deuxième producteur de charbon d’extrême orient derrière Mandchourie. L’ambition française est de faire de Saigon un deuxième Singapour. Les Français mettent en place un système d’impôt indirect, les trois

concentration et de ce qu’elle entraîne. C’est un rassemblement des activités dans une même direction. Cette intégration est à l’œuvre depuis 1850 et cela s’accélère à partir des stades les plus dynamiques. - Ex. : Cockerill : d’abord on achète un charbonnage, car l’on sait qu’on aura besoin d’énergie. Puis on construit autour et on met en place des ateliers de construction mécanique. Ce processus vise une meilleure coordination, une diminution des frais, une augmentation des bénéfices. - Résultat :

premier film par les Frères Lumières, nous avons le développement d'une véritable industrie. Le charbon est un secteur caractéristique de la première révolution industrielle, mais les besoins industriels grandissent. La situation française des charbonnages est moins brillante que ses voisins européens. La productivité française est relativement faible : elle représente la moitié de la productivité anglaise. Nous avons moins de gisements, d'où d'un taux de concentration des entreprises plus faible

(149 litres) est vendu à environ 2$. C’est une source d’énergie recherchée, exploitée et transformée par les sociétés capitalistes. Le développement spectaculaire de la production et de la consommation de pétrole crée une crise pour les pays de charbonnage surtout si la qualité des gisements est médiocre demandant donc des coûts d’exploitation importants. On observe la fermeture de nombreuses mines ce qui entraîne des crises sociales et des grèves. LE gaz naturel est aussi une source d’énergie nouvelle