Charles Péguy Eve

Charles Péguy « Il y a quelque chose de pire que d’avoir une mauvaise pensée, c’est d’avoir une pensée toute faite. » Charles Péguy naît en 1873 à Orléans, dans une famille modeste, et est élevé par sa mère et sa grand-mère. Bon élève en primaire, ses bulletins comportent cependant des avertissements sur son comportements : « Toujours très bon écolier, mais j'en reviens à mon conseil du dernier trimestre : gardons-nous du scepticisme et de la fronde et restons simple. J'ajouterai qu'un écolier

est votre poète ? » à un questionnaire sur « les poètes et leur poète »[173], montre la double attitude des poètes du XXe siècle, reconnaissant à Victor Hugo une place prééminente parmi les poètes mais exaspérés parfois aussi par ses excès[174]. Charles Péguy, dans Notre patrie publié en 1905, n'est pas tendre envers le grand homme[175], l'accusant d'être un « hypocrite pacifiste »[176], disant de lui que « Faire des mauvais vers lui est complètement égal »[177] mais plus loin s'exclamant « quels réveils

depuis le début — l'habite : Charles Péguy, qui au début du siècle rêvait déjà de créer contre la « presse pourrie » —le premier « journal vrai ». Ce serait un journal assez libre et assez fou pour « dire la vérité, toute la vérité, rien que la vérité, dire bêtement la vérité bête, ennuyeusement la vérité ennuyeuse, tristement la vérité triste ». Dans l'éditorial du premier numéro du « Monde », le 18 décembre 1944, Beuve avait repris trait pour trait le projet de Péguy et même l'un de ses mots : le

grec « poiein » qui signifie « faire, créer ». Je peux ainsi conclure que la poésie est un art d'expression qui inclus la liberté. Pour moi la poésie est un art décoratif même si de nombreux poètes comme Victor Hugo, Leopold Sedar Senghor ou Charles Péguy, lui spécialisé dans les engagements religieux, s'en servaient pour faire savoir leur opinion et pensée. La poésie est pour moi un art décoratif car elle intègre dans sa composition des rimes et de jolies figures de style comme des personnifications

qu'elle a eue avec l'écrivain lorsque celui-ci était secrétaire de son mari Claude Casimir-Perier[3]. Elle l'avait fréquemment reçu en sa propriété de Trie-la-Ville, où elle avait créé un petit cercle littéraire où l'on pouvait croiser son ami Charles Peguy, qui les avait présentés, ou Jean Cocteau. Leur correspondance a été publiée en 1992. Après la mort d'Alain-Fournier, Madame Simone refit sa vie avec le poète cognaçais François Porché, mais la famille d'Alain-Fournier lui reprocha de ne pas rester

La Tapisserie de Notre-Dame Péguy, Charles Publication: 1913 Catégorie(s): Fiction, Poésie Source: http://fr.wikisource.org 1 A Propos Péguy: Charles Péguy, né le 7 janvier 1873 à Orléans (Loiret), mort le 5 septembre 1914 à Villeroy (Seine-et-Marne) était un écrivain, poète et essayiste français. Militant socialiste et dreyfusard, il revient au catholicisme en 1908 ; il fait paraître les Cahiers de la Quinzaine de 1900 à sa mort. Son œuvre comprend des recueils poétiques en vers libres

 Charles Pierre Péguy (Orléans, 7 janvier 1873 ; Villeroy, 5 septembre 1914) est un écrivain, poète et essayiste français. Il est également connu sous les noms de plume de Pierre Deloire et Pierre Baudouin. Né d’une famille modeste, son père, menuisier meurt d’un cancer de l’estomac peu âpres la naissance de Charles il est donc élevé par sa mère et sa grand mère. Elève brillant, il obtient en 1885 une bourse qui lui permet de continuer ses études. Il obtient finalement son baccalauréat en 1891

ce ravin sauvage et solitaire. Que Dieu leur soit clément et que Dieu leur pardonne Pour avoir tant aimé la terre périssable. C'est qu'ils en étaient faits. Cette boue et ce sable, C'est là leur origine et leur pauvre couronne. Charles Péguy (1873-1914), Ève, décembre 1913 Texte 2 Zoom Guillaume Apollinaire (1880-1918) in « Chant de l'honneur » (vers 18 à 56), 17 décembre 1915. Texte 3 DE PROFUNDIS (2) Du plus profond de la tranchée Nous élevons les mains vers vous Seigneur

ne peut pas continuer comme ça E103 # GARAT (Anne-Marie), Hongrie : blason E104 # MASPERO (François), Les abeilles et la guêpe E105 # DEPUSSÉ (Marie), Les morts ne savent rien E106 # MOURIER-CASILE (Pascaline), La Fente d'eau E107 # JULIET (Charles), Lambeaux E108 # BERGOUNIOUX (Pierre), Le Premier mot E109 # MARIN (Claire), Hors de moi E110 # DOUBROVSKY (Serge), Le Livre brisé E111 # GARY (Romain), Pseudo E112 # MÉRIL (Macha), Un jour, je suis morte E113 # PUECH (Jean-Benoît), Présence

sont morts… » de Charles Péguy (texte 1), l'extrait de « Chant de l'honneur » d'Apollinaire (texte 2) et « De profundis » de Jean-Marc Bernard (texte 3), tous trois écrits entre 1913 et 1915, présentent une forte unité thématique : ils évoquent la guerre et la condition ou la mort des soldats. On peut d'ailleurs remarquer que ces trois poètes ont participé aux combats de la Première Guerre mondiale. Cependant, chacun d'eux offre une image différente de la guerre. Dans le texte 1, Péguy adresse une prière