Charles Quint Et La Religion

ouvert qui diffère de l’obscurantisme moyenâgeux. Mais la tragédie des guerres de religions et les crimes des conquistadores modèrent l'enthousiasme des humanistes. Ils prennent conscience de l'instabilité des contradictions du monde et de l'Homme et pressentent les dangers qui les menacent : la fin du siècle laisse place a un certain pessimisme. Le XVIe se caractérise également par des guerres de religion entre catholiques et protestants, l’ouverture à l’autre étant essentielle pour résoudre

un épisode particulier mais des digressions parfois fantaisistes les font changer de ton, permettant le côté comique du roman. -L'ordre des thèmes : éducation, politique, guerre , morale et religion dans un roman burlesque est prit pour une plaisanterie d'où le rôle du prologue= Rabelais prend le soin de nous avertir qu'il faut aller au delà de l'apparence de son roman (comparaison avec les Silènes= le livre est ridicule en apparence mais intelligent

de l'Église romaine. Mais c'est surtout une rupture religieuse qui se met en place. Une volonté de créer une nouvelle religion allant à l'encontre de la chrétienté. À la tête de cette volonté, Martin Luther, moine allemand, qui dénonce les abus du clergé et pense que seule la foi peut donner le paradis aux hommes. Alors excommunié par le pape en 1520 puis par Charles Quint en 1521, il traduit la Bible en allemand pour que chacun puisse la lire, il simplifie le culte et ne conserve que 2 sacrements

l’apologue permet d’incarner des idées politiques, des attitudes morales ou des choix philosophiques dans des personnages (sympathiques ou antipathiques) et des situations qui marquent le lecteur Exemple : la polémique Voltairienne contre la religion, les jésuites, l’explication providentielle du monde dans Candide : Voltaire emporte facilement l’adhésion en caricaturant le point de vue chrétien sous les traits ridicules de Pangloss ou du frère de Cunégonde ; les situations catastrophiques qu’il

sens et est surtout antihistorique. Un collectif d’historiens, Liberté pour l’histoire, présidé par Pierre Nora, proteste contre toutes les lois mémorielles édictées par l’État français, qui se sont multipliées depuis : « L’histoire n’est pas une religion. L’historien n’accepte aucun dogme, ne respecte aucun interdit, ne connaît pas de tabou. Il peut être dérangeant. L’histoire n’est pas la morale. L’historien n’a pas pour rôle d’exalter ou de condamner, il explique. » Expliquer le passé, proche ou

l’univers. Il peut maîtriser son destin sur terre, refuser la fatalité, transformer le monde. Cette révolution culturelle, ainsi que la découverte des « nouveaux mondes » d’Amérique et d’Asie, entraînent des ruptures dans tous les domaines ( philosophie, religion, science ). La pensée humaniste s’épanouit dans le contexte d’enrichissement général de l’Europe, de l’essor du commerce, de l’invention de l’imprimerie et de l’appui des souverains et des mécènes ; tous éléments qui lui permettent de se diffuser

1 Joseph-Jean, comte de Ferraris (Lunéville 20 avril 1726 – 1er avril 1814 Vienne) était un noble attaché à la Maison de Lorraine. Il s’engagea en 1741 dans l’armée autrichienne où il fit toute sa carrière, notamment comme artilleur. Proche de Charles de Lorraine, il fut un grand personnage du régime autrichien, notamment en assurant la fonction de gouverneur général au cours de la Révolution brabançonne de 1789-1790. Il était également bon mathématicien, ce qui l’amena à réaliser pour le compte

difficilement car il s’agrège sur les décombres de l’Empire de Charlemagne. Le XVI siècle, on va commencer véritablement à ce moment là à voir s’affermir la royauté française. Néanmoins elle sera remise en cause (cette royauté) par les guerres de religions, elles font secouer la monarchie française et l’ensemble de France en général. Les monarchomaques vont contester le fait que le pouvoir soit détenu par un seul, ils veulent une monarchie tempérée, théorie soutenue par John Locke. Des théories du

premiers maîtres, nous amène dans le chapitre trois, quelques pages après la rencontre entre Lazare et son troisième et nouveau maître, un écuyer désargenté. Ce passage reflète les conditions et la pauvreté de la population espagnole sous le règne de Charles Quint en 1520, où le pays connait une grande famine. C’est quelques années plus tard, en 1554, qu’est

l'Allemagne. En 1546, l'empereur Charles Quint entre en guerre contre les nombreux princes et villes allemands qui se sont convertis au luthéranisme. Son échec à réduire le protestantisme dans le Saint Empire est sanctionné par la paix d'Augsbourg de 1555, qui permet à chaque prince et ville libre de choisir sa religion mais oblige les sujets à avoir la même religion que leur souverain — cujus regio, ejus religio. L'Allemagne n'en a pas pour autant fini avec les guerres de religion. Les progrès du calvinisme