Chateaubriand Reverie Automnale

silence ». (J.M Le Clézio : L'inconnu sur la terre, p.116) Une vie de Maupassant ou « l'écriture du vide » Aurore Loison - 2007/2008 10 Introduction « On habite avec un coeur plein un monde vide ». C’est en ces mots que s’exprime Chateaubriand, à l’orée du XIXe siècle. Or, cette phrase rend bien compte de l’atmosphère pesante, mélancolique de son siècle, ce siècle malade et de ce malaise qui s’empare des esprits de tous les hommes qui traversent ces années un peu comme on traverse un

l’artiste et l’écrivain sont terriblement exposés : dès qu’il prennent le pinceau ou la plume, le diable est déjà arrivé pour les conduire. […] Aux sources du poème et dans nos encriers, dans cette rayure ou dans la rêverie aux yeux fixes, […] c’est bien le diable. » Y reconnaît-on la rêverie poétique, le vague à l’âme induit par le spleen ou le mal du siècle romantique ? – n. n. 37 « Les erreurs sont toujours initiales. » En italien : « I sbagli sono sempre iniziali. » (Cesare Pavese, Il mestiere di

fera commenter les structures insistantes et répétitives, le martèlement de négations absolues qui traduisent l’insatisfaction d’Emma. 7. Qu’il s’agisse d’Emma ou de Charles, le romancier adopte un rapport distancié, caustique et ironique : la rêverie pleine de clichés d’Emma (premier paragraphe), l’idiotie et la vanité de Charles (deux derniers paragraphes). 8. Le roman met en abyme la littérature romanesque elle-même. Consommatrice de récits sentimentaux ou « sentimentaires », l’héroïne

fera commenter les structures insistantes et répétitives, le martèlement de négations absolues qui traduisent l’insatisfaction d’Emma. 7. Qu’il s’agisse d’Emma ou de Charles, le romancier adopte un rapport distancié, caustique et ironique : la rêverie pleine de clichés d’Emma (premier paragraphe), l’idiotie et la vanité de Charles (deux derniers paragraphes). 8. Le roman met en abyme la littérature romanesque elle-même. Consommatrice de récits sentimentaux ou « sentimentaires », l’héroïne

Desbordes-Valmore, « Je ne sais plus » G. F. Kersting, La Brodeuse C. Baudelaire, « Parfum exotique » Exercices d’approfondissement 1 A. de Lamartine, Méditations poétiques, « L’isolement » 2 C. Baudelaire, Les Fleurs du mal, « Paysage » 3 F.-R. de Chateaubriand, René 4 Pétrarque, Canzoniere, « En retournant en Italie » 5 A. de Musset, Poésies nouvelles, « Nuit de mai » 6 L. G. Damas, Névralgies, « Quand bien même » Prolongements Séquence 10 Romantisme et engagement F. de Goya, Le 2 mai 1808 V. Hugo

l’espace narratif à l’étroitesse du champ de vision de l’interné : un morceau de « ciel bleu », une « palme » d’« arbre », un « oiseau » qui s’y pose. L’effet obtenu est cette fois celui d’un contraste entre restriction spatiale et dilatation de la rêverie/méditation qui suit dans les quatrains 3 et 4. réellement évoqué. Purement visuel dans la première strophe, le champ descriptif, limité à la vision « cadrée » d’une cellule, se laisse investir de bruits et de sons dans la deuxième : « la cloche

suggestion poétique ; l’unité du contenu de la poésie ; la continuité de la poésie, conçue comme un univers en mouvement rythmique de la vie intérieure et 29 capable de traduire les « mouvements lyriques de l’âme » et les « ondulations de la rêverie ». Ayant séjourné en France pendant cinq ans, Wang Duqing est tombé amoureux de la poésie symboliste française en s’éloignant du sillon de Byron et de Victor Hugo. Dans son article intitulé « Encore des propos sur la poésie », il essaie de définir

l’effet produit ? ᕣ Commentez la ponctuation et ses effets sur le rythme du poème. ᕤ Étudiez les différentes présences féminines dans le poème. Que constatezvous ? ᕥ Que laisse sous-entendre le dernier tercet ? ᕦ Question d’ensemble : comment la rêverie sentimentale s’exprime-t-elle dans ce sonnet ? Composez un plan détaillé de lecture analytique pour répondre à cette question. Lecture analytique « L’effet de nuit » Activité n°8 – Observation Activité n°9 – Analyse ᕡ Relevez les éléments

paix, comme on dit. Jed se détendit dans le siège en cuir Nappa alors que la classe S abordait l'entrée de l'autoroute avec un ronronnement de satisfaction mécanique. Pendant deux heures, ils traversèrent à vitesse modérée un paysage aux teintes automnales, ils parlaient peu mais Jed avait l'impression qu'il s'était établi entre eux une espèce d'entente, un accord sur la manière générale d'aborder la vie. Au moment où ils approchaient de l'échangeur de Melun-Centre, il comprit qu'il avait vécu, pendant

paix, comme on dit. Jed se détendit dans le siège en cuir Nappa alors que la classe S abordait l'entrée de l'autoroute avec un ronronnement de satisfaction mécanique. Pendant deux heures, ils traversèrent à vitesse modérée un paysage aux teintes automnales, ils parlaient peu mais Jed avait l'impression qu'il s'était établi entre eux une espèce d'entente, un accord sur la manière générale d'aborder la vie. Au moment où ils appro¬chaient de l'échangeur de Melun-Centre, il comprit qu'il avait vécu, pendant