Châtiment

domestique. Ce n'est cependant pas l'influence grecque qui a marqué le plus notre conception actuelle du travail. On retrouve cette idée de contrainte dans la tradition judéo-chrétienne. En effet, dans la Bible, le travail est qualifié comme un châtiment, comme la conséquence du péché d'Adam et Ève, chassés tout deux du Paradis en raison du péché originel. Adam se voit alors condamné « à gagner son pain à la sueur de son front ». L'humiliation de l'homme définit sa chute. Cette dégradation cause

petit, l'image de l'enfant pauvre et vagabond, de « l'innocent coupable », est remplacée par celle de l'enfant criminel en référence aux nouvelles théories du « criminel-né ». En 1860, l'heure n'est plus aux projets d'éducation, il n'y a plus que le châtiment et l'enfermement dans des colonies pénitentiaires publiques, des prisons qui ne disent pas leur nom. L'Etat en multiplie la création, les mineurs y sont placés de très longues années, dans une simple logique d'exclusion et de punition : les dortoirs

que sa seule destination était de punir le coupable, notamment en le faisant souffrir physiquement par le biais de divers châtiments corporels. C’est ainsi que se définit le paradigme de la rétribution qui consiste en la punition du coupable par le biais d’une peine afflictive et infamante. Selon Kant « Le châtiment ainsi ne répare pas seulement le dommage causé, par le châtiment, le crime est vengé dans la personne du coupable »1. Par la suite, les philosophes des Lumières vont amorcer le tournant

personnalisation de la peine, RI crim. et pol. techn. 1999. 278. - G. LEVASSEUR, Aperçu sur la judiciarisation de l'exécution des sanctions répressives, RPDP 1983. 327. - S. LORVELLEC, Travail et peine, RPDP 1997. 207. - G. DU MESNIL DU BUISSON, Justice et châtiment : de nouvelles attentes pour la peine, RSC 1998. 255  . - C.-A. MORAND, La sanction, Archives Phil. dr. 1990. 293. - H. MOUTOUH, Des peines plancher pour prendre le droit pénal au sérieux, D. 2006. 2940  . - A. NORMANDEAU, Un panorama des politiques

osez-vous avoir des ménageries ? Pas de bourreau où le geôlier suffit. Mais, reprend-on, – il faut que la société se venge, que la société punisse. – Ni l’un, ni l’autre. Se venger est de l’individu, punir est de Dieu. La société est entre deux. Le châtiment est au-dessus d’elle, la vengeance au-dessous. Rien de si grand et de si petit ne lui sied. Elle ne doit pas “punir pour se venger” ; elle doit corriger pour améliorer. Transformez de cette façon la formule des criminalistes, nous la comprenons et

Avec la Révolution, la prison change de fonction. Conçue jusqu’alors pour être un poste de sûreté où l’on enferme les individus en attente d’un châtiment, elle s’impose comme un lieu où les condamnés purgent une peine : la privation de liberté. Dans ce contexte, le nombre de détenus augmente et la Ville de Lyon n’est pas équipée pour les recevoir. Au début du 19e siècle, il existe seulement deux prisons à Lyon. Les prisonniers en attente de jugement sont écroués dans celle de Roanne, dans le quartier

être protégé car face à la peste, les méfaits son secondaires. Tarrou est un idéaliste désabusé qui rédige des carnets qui lui permettent de voir plus clair. Grand l’employé de mairie et Paneloux le prêtre qui estime que la peste est un châtiment divin à cause du manque de piété des oranais. Tous les "séparés" bénéficient d'un regard bienveillant de l'écrivain qui lui-même était un "séparé" pendant le débarquement allié en Afrique du nord en 1942 qui le sépara de son épouse et de sa famille

osez-vous avoir des ménageries ? Pas de bourreau où le geôlier suffit. Mais, reprend-on, – il faut que la société se venge, que la société punisse. – Ni l’un, ni l’autre. Se venger est de l’individu, punir est de Dieu. La société est entre deux. Le châtiment est au-dessus d’elle, la vengeance au-dessous. Rien de si grand et de si petit ne lui sied. Elle ne doit pas “punir pour se venger” ; elle doit corriger pour améliorer. Transformez de cette façon la formule des criminalistes, nous la comprenons et

osez-vous avoir des ménageries ? Pas de bourreau où le geôlier suffit. Mais, reprend-on, – il faut que la société se venge, que la société punisse. – Ni l’un, ni l’autre. Se venger est de l’individu, punir est de Dieu. La société est entre deux. Le châtiment est au-dessus d’elle, la vengeance au-dessous. Rien de si grand et de si petit ne lui sied. Elle ne doit pas “punir pour se venger” ; elle doit corriger pour améliorer. Transformez de cette façon la formule des criminalistes, nous la comprenons et

qui est fortement connoté au niveau de sa finalité = faire souffrir et quant à son prononcé par une autorité de jugement après un procès pénal.- finalité de la peine. Derrière le terme de « peine » se cachent les idées de souffrance, douleur et châtiment, ce qui correspond à la conception rétribution volonté de souffrance du délinquant pour le punir de ce qu’il a fait. Au fil du temps, les réactions face à la délinquance ont évolué : on s’est rendu compte qu’il fallait, dans la mesure du possible