Chéchia

Il est donné aux jeunes garçons à l'âge de 7 ans, au cours d'une cérémonie. C'est le passage à l'âge adulte. Sa longueur est d'au moins 7 mètres. Celui vendu aux touristes ne dépasse pas les 4 mètres. Il est long de 15 mètres pour les jours en ville. Pour les jours de fête, il peut atteindre 20 mètres ; les couches sont alors à plat ( photo ci-dessus) et l'aide d'un autre homme est indispensable ! Il peut être de couleur différente, mais le blanc est un signe de respect, pour une occasion

utilisé sur les boîtes du produit. C'est la première tentative de stylisation du tirailleur, dont on ne garde que la tête et la main droite, tenant une cuillère. {text:soft-page-break} {text:page-number} Le personnage est toujours doté d'une chéchia rouge, d'un large sourire qui nous prouve son plaisir lors de la dégustation de Banania. Le slogan est quant à lui moins présent, puisqu'il se trouve sous le visage du tirailleur, écrit en petit. « Banania », en revanche, est écrit en bleu et en majuscule

cette boisson à Paris. Il restait à la nommer: plusieurs noms se succédèrent : Bacao, Bana-Cacao, Bananette, Bananose, Banarica, et, enfin, Banania. Fin 1915, sur tous les murs de France, apparaît un tirailleur sénégalais en uniforme coiffé de sa chéchia rouge à pompon bleu, son fusil à ses côtés, qui déguste dans sa gamelle le ‘délicieux’ breuvage . Nous sommes en pleine guerre et Pierre Lardet profite de la grande popularité des troupes coloniales pour lancer son produit. L'invention du slogan «

être cousu ou enroulé autour de la tête, porté drapé, fabriqué en voilette, en ruban ou dans de multiples étoffes moins rares. *Le canotier : il est élégant et va très bien avec un tailleur. Il sera beaucoup porté au printemps. *La chéchia : la toque de forme chéchia est réalisée en feutre ,c’est un des chapeaux les plus faciles à faire car à cette époque, les femmes fabriquaient elles-mêmes leurs accessoires de mode . -La coiffure : Les femmes se coiffent en mettant leurs cheveux en bandeau

français.Banania participe à l'Exposition Coloniale de 1931 (exposition organisée à Porte Dorée-Paris) où elle rencontre un très grand succès. Diapo 5 : Le slogan de la publicité de 1915 provient d’un tirailleur sénégalais (on le sait grâce a la chéchia, coiffure)blessé au front et employé à l'usine de Courbevoie qui, en buvant sa première gorgée de la boisson, se serait écrié "Y'a bon !" (en bas à gauche) qui veut dire c'est bon. Dessin publicitaire : tirailleur (on le sait grâce au fusils) sénégalais

| |ample boubou. | |- "... regarde sur mon cou, ajouta l'animal. Prends un autre poil et qu'il te serve de chéchia. Et Sébahi se coiffa d'une chéchia". | |- " Bon, dit le petit cheval en la regardant, c'est bien. Maintenant tourne-toi vers le bout de ma queue, tire un crin et que cela te | |serve d'épée. Porte-la suspendue à ton cou". Et la jeune fille fit ce que le cheval

de mes blessures mais de l’éloignement… Bakary Diallo, Force – Bonté, pp 104-107 Convalescence à Menton J’ai cru me trouver pris par un rêve lorsqu’à un kilomètre de la gare de Menton, à gauche de la voie ferrée, j’ai vu dans une caserne des chéchias rouges. Sans doute, la vitesse du train, la fatigue du voyage, le sommeil qui prêchait à mes yeux le dodo et les pensées qui fascinaient mon esprit, avaient provoqué cet effet. (…) Je me demandais si un miracle ne m’avait pas amené dans un

milieux desquels ils vivaient, en Afrique du Nord par exemple ils portaient le Saroual et, sur la tête la Chéchia, suivant les coutumes musulmanes. Au Yémen, on voyait surtout des turbans en guise de couvre-chef et des djellabas à la place des sarouals. En Europe centrale, c'était plutôt le Sirtouk (longue redingote noire) et le Straimel (chapeau de fourrure) qui remplaçait le saroual et la chéchia. Ils ne doivent pas porter un habit confectionné de quelque manière que ce soit en laine et en lin mélangé

françaises sont à cette époque alors très appréciées pour leur fidélité à la métropole. Ce tirailleur sénégalais est représenté sur une affiche dont le fond jaune rappelle la couleur de la banane. Il est vêtu d'un uniforme et coiffé de la chéchia rouge à pompon bleu évoquant la couleur du patriotisme, sourire radieux, son fusil à ses cotés. Le jaune, le rouge et le bleu sont les trois couleurs symboliques de cette marque. Cette publicité est vantée par le slogan

ainsi que je devins alternativement agriculteur, éleveur et potier». Pour se sentir moins seul, cet homme seul sur une île sauvage apprend quelques phrases à un perroquet qui, en répétant: «pauvre Salem !» et surtout «le couscous est prêt» et «ta chéchia est tombée», lui fait franchir des lieues pour le ramener parmi les siens grâce au langage articulé. Dans ce conte, la préférence à la ville de Nabeul comme lieu où Salem a appris la poterie permet au jeune lecteur de découvrir que le réel peut être