Chiisme

deux raisons dʼinterventions se sont avérés être de faux prétextes. II. Sociétés entre modernité, tradition et islamisme a. Un mal a combattre l'extrémisme religieux Deux courants islamiques sont présents : les chiites et les sunnites. Le Chiisme signifie «fils dʼAli, proche du prophète», et ʼImam est l'intermédiaire spirituelle entre Dieu et le croyant, cʼest le guide de prière. Pour les sunnites, Dieu est unique et ils nʼadmettent aucune hiérarchie, lʼImam est juste une guide de prière. Lʼislamisme

massacrées. En 661, le kharijite Ibn Mouljam tua Ali. Toute cette période de lutte contre le pouvoir sera appelé la grande discorde. La communauté se divise en 3 : * Les partisans de Mu’awiya (le sunnisme) * Les adeptes d’Ali (le chiisme) * Les kharijites formés majoritairement par les nouveaux convertis arabes ou non A/ Les Soufiyanides Mu’awiya b. Abi Sufyan (603-680), fut à la tête des Soufiyanides. Il avait pour chef d’armée et bras droit Amr b. Al As. Mu’awiya

Le 18 novembre 2010 Le Wahhabisme Historiquement, on relève quatres foyers de prédications islamiques : le Wahhabisme saoudien, celui des Frères Musulmans en Egypte; le rassemblement des musulmans au Pakistan et le Chiisme révolutionnaire en Iran. Le Wahhabisme tire son nom de son fondateur Mouhammed ibn Abd el-Wahhab ( 1703-1792 ). Il s'inspire de l'école néo-hanbalite d'Ibn Tayymiyya ( XVI° siècle ) et représente un courant traditionnel qui se distingue par sa lecture littérale de

principalement des sunnites, la communauté majoritaire dans le pays (ils occupent le nord, la banlieue de Damas et des zones rurales au sud et au centre) et de l’autre côté les loyalistes qui s’appuient sur la communauté alaouite (une secte dérivée du chiisme et dont le clan Assad est issu (ils tiennent les grandes villes dont la capitale et la pleine côtière une zone de peuplement alaouite) guerre froide : Cette guerre instrumentalisée par de nombreux pays qui ont fait de la Syrie un champ de bataille

impériale. L’islam a, lui aussi, connu les schismes et les affrontements politico-religieux après l’assassinat en 656 du 3ème calife, Othmane. Et l’apparition à la suite de la bataille de « Siffin » (a-saffin, les deux groupes, les deux clans) en 661 du chiisme (chia-t Ali, les partisans de Ali) qui, au départ, est l’expression d’un mouvement politique et du kharijisme (les sortants) intransigeants sur le plan politique et rigoriste sur le plan morale, qui donnèrent naissance à une multitude de sectes et

apportant un financement limité. Cette volonté de venir en aide aux plus démunis, notamment à ses frères musulmans, mais aussi de vouloir échapper à une quelconque domination en établissant son rôle de leader dans la région rappelle les bases du chiisme et la religion qui joue un rôle clé dans la manière de penser. En effet, exclus de la succession du prophète de l’Islam, les Chiites (les descendants de l’imam Ali, gendre du prophète Mohammed) ont toujours été marginalisés. La domination sunnite

Premier épisode d’une série de textes sur l’Iran, le chiisme, les Américains, l’Irak… et les rapports entre tout ce beau monde. Un élixir pédagogique concocté par Mehdi Dadsetan, écrivain et docteur en sciences économiques iranien qui vit en France, pour une conférence à la Sorbonne en février dernier. Merci à lui d’avoir bien voulu éclairer les lecteurs de « Bakchich ». Parler de l’Islam et de ses diversités est un vaste sujet, multidimensionnel et pluridisciplinaire. Nous allons effleurer quelques

gendre Ali, ses petits fils Hassan et Hussein et leurs descendants. Opposés aux Omeyyades et aux Abbassides. Certains Chiites accusent Othman d'avoir enlevé du Coran tous les passages qui concernaient Ali et sa famille. Les principals branches du Chiisme sont: L'Imamisme ( qui suit les Imams descendants de Hussein jusqu'au douzième imam qui disparut mystérieusement en 874 mais qui reviendra à la fin des temps. Le Zaydisme. L'Ismaïlisme. Les Sunnites: ( Ahl As Sunna ): Défenseurs de l'orthodoxie

la civilisation arabo-islamique) puis domination des Turcs seldjoukides (1051-1220) suivis des Mongols (du 13è au 15è siècles = période de relatif effacement). Puis la dynastie perse safavide (1502-1722) rend au pays sa grandeur passée, fait du chiisme la religion de l’Etat et encourage la renaissance de la littérature en langue persane. Au lendemain de la Première Guerre mondiale s’établit la dynastie des Pahlavi : Mohamed Reza (1941-1979) engage une politique de modernisation et développe un dessein

religieux seront forcés, pour rejeter l’accusation de conservatisme, d’entrer dans l’arène et de prouver que leur opposition à la réforme agraire ne provient pas de leur attachement à un ordre social archaïque. En s’appuyant sur les vastes ressources du chiisme, ils vont montrer qu’ils sont plus révolutionnaires que Sa Majesté avec sa Révolution blanche »(révolution blanche : désigne la modernisation économique initiée par le Shah). Les religieux se sont alors penchés sur le passé chiite pour en tirer les