Chikamatsu Monzaemon

Statut de Chikamatsu Monzaemon 近松門左衛門 Biographie : Souvent comparé à William Skakespeare pour la profondeur de son œuvre,Chikamatsu Monzaemon fut un écrivain à talent qui marqua la littérature de son emprunte. Dramaturge Japonais,Sugimori Naburomi dit Chikamatsu Monzaemon est né en 1653 et décédé en 1724 .Fils de samouraï, il reçut une solide éducation littéraire à la cour de Kyoto, puis commença à écrire pour une troupe de kabuki de cette cité.Cet homme de la Cour était réputé pour son goût

| |1.1 Le jōruri | |1.2 Les marionnettes | |1.3 Takemoto Gidayu et Chikamatsu Monzaemon | |1.4 Du jōruri au bunraku | |2 La voix et la musique

marionnettes japonaises. Le centre de l'activité des théâtres de marionnettes est Osaka et c'est de tout le Japon, mais en particulier de Kyoto, que viennent réciter ou improviser devant elles les plus grands acteurs. De grands dramaturges, tels que Chikamatsu Monzaemon(1653-1724), qu'on surnomme à juste titre le Shakespeare japonais, écrivit plus de cent-vingt pièces pour le Bunraku! Sa rencontre avec le grand chanteur, Takemoto Gidayu(1651-1714) en 1686 et leur association avec le talentueux marionnettiste

l’acteur à l’aide d’une bougie fixée à l’extrémité d’un long bâton. Aujourd’hui encore, les Japonais conservent les techniques de jeu qui apparte-naient aux acteurs contemporains des créateurs du drame japonais : Ono no O. Tsû, Satsuma Jôun et Chikamatsu Monzaemon, le Shakespeare japonais. De la même façon la Comédie-Française ne s’efforce-t-elle pas maintenant de ressusciter les traditions des comédiens de Molière ? À l’extrême-occident (France, Italie, Espagne, Angleterre) et en Extrême—Orient, dans

plus élevé et le plus noble, est celui dont on emporte avec soi le secret jusque dans la tombe »1. Nous pouvons également mentionner Chikamatsu Monzaemon (1653-1724) : dramaturge japonais, auteur comparé à Shakespeare, il a écrit des chefs-d’œuvre pour les artistes de bunraku et kabuki (théâtres de poupées et de marionnettes) ; d’innombrables pièces de Chikamatsu traitent du double suicide amoureux, le « shinju », seule option s’offrant aux couples et amants qui choisissaient de s’aimer en dépit

récités avec accompagnement de shamisen. La musique de bunraku doit beaucoup à Takemoto Gidayû qui a fixé le style narratif et mélodique du Jôruri, appellation générale des chants narratifs, en collaboration étroite avec le grand dramaturge, Chikamatsu Monzaemon. La musique de kabuki utilise les différentes écoles de jôruri et de nagauta pour accompagner les scènes lyriques et les danses. On y utilise également un ensemble instrumental issu du nô (hayashi), et d'autres instruments comme le tambour

pris sur le fait. Céline, Voyage au bout de la nuit (Gallimard). Ils dînent du mensonge, et soupent du scandale. Marie-Joseph de Chénier, De la calomnie. L'art se situe dans l'intervalle, mince comme la peau, qui sépare la vérité du mensonge. Chikamatsu Monzaemon (Sugimori Nobumori, dit), Entretiens avec Hozumi Ikkan. La vraisemblance rend les mensonges sans conséquence, en ôtant le désir de les vérifier. Pierre Choderlos de Laclos, Les Liaisons dangereuses. Il n'y a que l'artiste dont le mensonge ne