Chimène

Voltaire emploie les termes « boucherie héroïque » pour évoquer la guerre Candide, chapitre III. 4)L'euphémisme Il laisse entendre une vérité beaucoup lus forte que ce que l'auteur veut bien dire. « Va, je ne te hais point » Chimène à Rodrigue Le Cid de Corneille. Chimène laisse entendre à Rodrigue qu'elle l'aime toujours, même si l'honneur l'a contraint à tuer son père

phrase apparemment anodine porte une forte charge dramatique et émotionnelle. Rodrigue y pousse l'audace jusqu'à traiter Don Gomès en égal, cet impératif "parlons", à la première personne du pluriel, les lie déjà comme deux complices, car c'est de Chimène qu'ils doivent ensemble se cacher. On la devine toute proche, remplie d'angoisse, peut-être décidée à s'interposer... La pièce espagnole dont s'est inspiré Corneille la montrait attentive derrière sa fenêtre, et commentant douloureusement ce qu'elle

incompréhensible 8- Un monologue délibératif est une réplique longue que l’on s’adresse à soi-même pour peser le pour et le contre. Dans le Cid de Corneille Rodrigue délibère. Il a le choix entre venger son père en tuant le pèrede Chimène, ou ne rien faire par amour pour Chimène. 9- La catharsis est l'épuration des passions par le moyen de la représentation dramatique : en assistant à un spectacle théâtral, l'être humain se libère de ses pulsions, angoisses ou fantasmes en les vivant à travers le héros

exemple, dans la pièce de Corneille "Le Cid", qui est une pièce de théâtre trahi-comique en vers (alexandrins essentiellement) dont la première représentation eut lieu le 5 Janvier 1637 au théâtre du Marais, dans l'acte 5 scène 6, le roi détrompe Chimène : Chimène demande au roi la permission de ne pas épouser Don Sanche et de se retirer au couvent pour pleurer son père et son amant. Le roi lui annonce alors que Rodrigue est en vie, a vaincu Don Sanche et épargné sa vie. Le roi lui dit qu’elle a assez

état d’âme ou une situation complexe. Il oscille entre honneur et son amour, déchiré entre les deux, que faut-il faire ? Doit-il venger son père en se battant contre le père de Chimène et perdre l’amour de sa maîtresse ou perdre son honneur en renonçant à la vengeance. « j’attire ses mépris en ne me vengeant pas ». Chimène ne pourra plus l’aimer mais il conservera son estime et lui son honneur. A la fin de la scène la résolution est prise. Nous voyons que le monologue est le lieu privilégié de la

C’est au 17° siècle que Corneille écrit Le Cid, une tragi­comédie qui aura un immense succès.  Rodrigue et Chimène doivent se marier mais un conflit oppose leur père sur le choix du  précepteurs du prince. Don Diègue est choisi et il reçoit un soufflet du Comte qui le déshonore.  D.D demande à son fils de le venger. [...] Nous allons voir dans un premier temps le monologue  lyrique puis dans un second la naissance d’un héros.    Premièrement, les stances sont un monologue lyrique.     Tout d’abord

résout pas tout à fait la pièce puisque Corneille ne nous assure pas du mariage de Chimène et de Rodrigue. Certains spectateurs pourraient être déçus mais ce dénouement n’est-il pas une ouverture qui nous pousse à réfléchir sur le thème du devoir et de l’honneur ? Le dénouement devient alors un moyen de discussion et donc d’enrichissement, une aide pour réfléchir. Nous sortons de la pièce en nous demandant : Chimène peut-elle épouser Rodrigue ? De même, dans La Guerre de Troie n’aura pas lieu de

purgation des émotions violentes par le spectateur qui le purge de ses passions. Elle met en scène des personnages nobles. Le conflit se pose sous forme de dilemme comme dans Le Cid de Corneille où Rodrigue doit venger son père et perdre Chimène ou rester avec Chimène et perdre son honneur. Le dénouement est inexorablement fatal. A travers ces deux genres nous avons découvert que le théâtre est un espace de délibération par deux émotions ici présentes le rire et la catharsis. Parlons à présent

fils qui lui aime la fille de son rival. Celui-ci va alors devoir choisir entre sa passion pour Chimène et l'honneur de son père, de sa famille.) est un bon exemple pour une fin heureuse qui met en avant une vision du monde. Ici c'est l'honneur qui triomphe. Car dans tout les cas Rodrigue allait perdre Chimène, il a fait le bon choix en décidant de sauver l'honneur de sa famille. Enfin, Rodrigue et Chimène vont tout de même ce marier et c'est donc une fin heureuse pour Rodrigue qui a sût faire le bon

la proposition de son rival d’unir leurs enfants, don Gomès répond : «À des partis plus hauts ce beau fils doit prétendre» (v.170). L’auteur utilise l’antiphrase pour montrer que le Comte trouve ça presqu’insultant que le roi ait choisi le père de Chimène et que celui-ci veulent marier cette dernière à Rodrigue, son fils. Bref, le Comte ne respecte pas les règles, ses valeurs ne sont pas justes et ceci décrit bien l’époque baroque. Dans un autre ordre d’idées, don Diègue représente le classicisme