Chrétienté

L'Eglise dirige le monde de l'époque. Tous les citoyens ou presque pensent avoir un fragment de la croix sur laquelle Jesus fut crucifié, et ils sont respectueux quant aux règles de la prière, pour éviter l'excommunication (être exclu de la chrétienté). L'Eglise assure le soin aux pauvres et aux malades dans ses hôpitaux ainsi que les secours. L'église assure aussi l'enseignement, s'occupe des manuscrits et des bibliothèques. 3-Une Eglise qui punit les infidèles. Au Moyen Age, être infidèle

entreprise en Orient, par les chrétiens, pour délivrer les Lieux Saints de Palestine et spécialement le tombeau du Christ. Prêchée ou au moins stimulée par les papes, la croisade est donc une guerre sainte menée sur des territoires situés en dehors de la Chrétienté. Les croisés se reconnaissent à la croix en tissu rouge, cousue sur leurs vêtements. La première croisade est avant tout une réponse à la conquête par les Turcs seldjoukides de la Syrie et de la Palestine avec Jérusalem. Cette conquête est accompagnée

peu de textes portant sur l'Europe ; les textes parlent davantage de chrétienté. Deux hypothèses peuvent expliquer cette mutation progressive du vocabulaire : => L'Europe n'apparait plus comme une unité politique depuis la dislocation de l'empire de Charlemagne => A partir de la réforme grégorienne les papes ont imposé la prééminence de l'église à la place de l'empire : on parle alors d'autant plus volontiers de chrétienté qu’au moyen-âge le monde chrétien déploie des efforts incessants pour

paradis (en croyant en Dieu, en priant, en ne pêchant pas…). II. Des pouvoirs de plus en plus importants A. Des pouvoirs spirituels importants L’Eglise est une structure pyramidale. Au sommet, on trouve le Pape, qui a une autorité sur toute la chrétienté (à la fois les membres du clergé et les chrétiens ), Elle affirme que le pouvoir de Dieu est supérieur à celui des hommes. . Sous lui, on trouve les archevêques et les évêques qui administrent des circonscriptions religieuses. Ils dominent le clergé

Avec les incursions lombardes, le pape demande de l’aide à Charles Martel qui avait déjà défendu la chrétienté face aux Sarazins en 732 à Poitiers. Avant cela, durant les royaumes mérovingiens, l’Eglise chrétienne d’Occident ne pouvait compter que sur elle-même, ce n’est qu’à l’arrivée des Carolingiens que la papauté et l’empereur s’appuient l’un sur l’autre et que les liens entre politique et religieux sont plus imbriqués, devenant plus complexes aussi, chacun voulant dominer l’autre. De fait, cette

conciles (avec le pape) ou le pape seul. D’autre part, « Eglise est une sainte, catholique et apolistique… » (ligne 1) est directement extraite du Credo. Le Credo de Nicée, aussi appelé Symbole de Nicée, est une profession de foi commune a toute la chrétienté. Le Credo de Nicée a été élaboré lors du Concile de Nicée en 325 dans un premier temps, puis complété lors du concile de Constantinople en 381. Une modification de celui-ci par les catholiques, de par l’ajout du mot « Filioque », est d’ailleurs

Dieu, qu’il est ressuscité après sa mort sur la croix, et qu’il jugera tous les hommes à la fin des temps. Presque toute la population de l’Occident reçoit ce message. Cette unité de foi donne à l’Église une grande force et explique que le terme de chrétienté désigne alors l’Occident lui-même. b) L’Église enseigne « les voies du salut » Les fidèles veulent faire leur salut, c’est-à-dire aller au paradis après leur mort. Ils accomplissent donc les pratiques fixées par l’Église : ils prient le Christ

de différents problèmes principalement sur le point agricole et économiques. Mais on peut constater 2 catégories différentes de pauvres : les « Bons pauvres » et les « mauvais pauvres » qui ont chacune une perception différente aux yeux de la chrétienté. Les « Bons pauvres » sont des personnes à l’image du Christ et étant dans la plupart des cas, pas en mesure de travailler. Alors qu’à l’inverse les « Mauvais pauvres » sont perçus comme étant un danger pour l’ordre sociale et comme pouvant

notaires, de l’arbre généalogique… Le cours concernera seulement l’Europe occidentale, espace qui est pourtant difficile à délimiter, car il n’a pas de frontières précises. Les États-Nations n’existent pas, ni au début, ni à la fin du Moyen-Âge. La Chrétienté est un espace politico-religieux qui est appelé à se confondre avec le monde connu, donc elle n’a pas de frontières par définition. Les limites de cet espace sont mouvantes au cours de la période considérée. Le Christianisme s’impose en Europe occidentale

médiévale (Sabine Gentenaar, Véronique Lemoine, Hélène Pruvost, Désiré Hochedez, Vincent Perlot) Objectifs généraux : la volonté des concepteurs de cette proposition a été de tenter d’intégrer à la fois l’étude de la question obligatoire « la chrétienté médiévale » et celle consacrée aux sociétés et cultures rurales. Le choix est fait de partir de l’ordre cistercien et en particulier de l’abbaye de Fontenay pour aborder autour de ces exemples toutes les notions du thème. Il s’agit de présenter