Cimon Et Clitandre

mensonge et de vilénie (le « flatteur » exagère la réaction du cerf, le livrant aux foudres royales : v.28, « Bref, il ne pleura point. Un flatteur l’alla dire, Et soutint qu’il l’avait vu rire). La Bruyère pour sa part décrit ses deux personnages, Cimon et Clitandre, comme des courtisans possédés par une activité débordante en apparence comme le souligne l’énumération « l’empressement, l’inquiétude, la curiosité, l’activité », mais en réalité parfaitement inutile, tout juste bonne à faire croire qu’ils

« glaner » ça et là selon son humeur ou selon ses besoins.      De plus, la théâtralité de certains segments permet une lecture, voire une mise en scène en public, de quoi agrémenter les soirées dans les salons. Ainsi mimer les va-et vient de Cimon et de Clitandre, peut-il faire l’objet d’une distraction avec effet garanti.      Par ailleurs, Les Caractères proposent une lecture dynamique. En effet, , la variété des procédés évite au lecteur l’ennui et la lassitude. De fait, la Bruyère décline sur tous

« Ne croirait-on pas de Cimon et de Clitandre qu’ils sont seuls chargés des détails de tout l’État, et que seuls aussi ils en doivent répondre ? L’un a du moins les affaires de terre, et l’autre les maritimes. Qui pourrait les représenter exprimerait l’empressement, l’inquiétude, la curiosité, l’activité, saurait peindre le mouvement. On ne les a jamais vus assis, jamais fixes et arrêtés : qui même les a vus marcher ? On les voit courir, parler en courant, et vous interroger sans attendre de

La Bruyère, Les Caractères, « De la cour » (19, 5) « Ne croirait-on pas de Cimon et de Clitandre qu’ils sont seuls chargés des détails de tout l’État, et que seuls aussi ils en doivent répondre ? L’un a du moins les affaires de terre, et l’autre les maritimes. Qui pourrait les représenter exprimerait l’empressement, l’inquiétude, la curiosité, l’activité, saurait peindre le mouvement. On ne les a jamais vus assis, jamais fixes et arrêtés : qui même les a vus marcher ? On les voit courir, parler

quand La Bruyère souhaite l’équilibre, la raison et la perpétuation des traditions. Figure de Roue de la Fortune qui fait et défait les destins à l’aveugle. Exemple : Champ lexical agitation dans Portrait de Cimon et Clitandre. L’argent -> Dénonciation de la supériorité de l’argent sur la vertu. Perturbation de l’ordre social et instrument de décadence. Exemple : Giton se donne tous les droits et Phédon est exclu de

(2/3 exemples pris dans Les Caractères et rédigés) les analyses principales et secondaires suivantes1. La Bruyère observe la vie à la Cour et dénonce le règne de l’apparence :Exemple 1 : A travers différents portrait comme celui de Cimon ou encore celui de Clitandre (Portrait 19 livre VIII), il se moque de leurs comportements, de leurs règles ridicules de l’étiquette. Ces derniers n’ont comme désir que de plaire au roi (à la cour). Nous pouvons voir leur désir de paraître avec les moments où la

vous entraîner à l’oral de l’EAF (épreuve anticipée de français) : Séquences 1, 2 , 3 et 6 Les Caractères ou les Mœurs de ce siècle , 1688 de Jean de LA BRUYERE (1645-1696) - ( XVII° siècle ) Support : « De la Cour », remarque 19 (Cimon et Clitandre) Question : identifiez et analysez les registres en vous appuyant sur des exemples précis et des procédés d’écriture. Votre exposé doit être bien organisé. - Les Caractères ou les Mœurs de ce siècle , 1688 de Jean de LA BRUYERE (1645-1696)

] Un jeune homme fleuri, vif, enjoué, spirituel.” D / “De la cour” - Satire de la cour de Louis XIV, société superficielle et impitoyable où les destinées sont soumises aux hasards et où le destin d’un favori peut être brisé soudainement • Cimon et Clitandre les politiciens : “Ils ne viennent d’aucun endroit, ils ne vont nulle part. […] Leur profession est d’être vu et revus.” • Ménophile le dissimulateur : “Il parait à la cour, à la ville, ailleurs.” - déguisé • Timante l’ancien favori : “Sans

selon lui, il y a une soumission car «  ce peuple paraît adorer le Prince, et le Prince adorer Dieu ». Il tourne en dérision les bourgeois devenus précepteur à la Cour qui sont dominés par leur intérêt personnel. Il le montre par le portrait de Cimon et Clitandre, hauts courtisans qui se donnent de l'importance, le portait de Théodote, un hypocrite, Xantipe, un noble qui accomplit son rêve de courtisan et Straton, un courtisan qui était un favori du roi avant d'être exilé puis de revenir des années plus

Bruyère reste celui d’un moraliste, épris de l’idéal classique ;qu’il n’aboutit pas à une contestation de l’ordre social de son époque.;■ Ce panorama, La Bruyère le brosse de deux façons : à la fois par des portraits, individuels (Cydias, V, 75 ; Cimon et Clitandre, VIII, 19) ou collectifs (les Sannions, les Crispins, VII, 9 et 10), et par des réflexions de portée générale sur l’homme du monde, l’art de bien parler (V) ou sur les « Grands », les favoris. 2. Un observateur discret ■ La Bruyère est un observateur