Civ 2 9 Octobre 1996

Ces deux exemples montrent les diversités des situations susceptibles de conduire à la mise en œuvre de la responsabilité contractuelle. Il peut s’agir des drames de la vie quotidienne (Carbonnier parle des « bras cassés et des morts d’hommes »[2] mais aussi de la réparation des conséquences de l’inexécution d’un contrat de fourniture de bien ou de service (par exemple, pour la soirée du jour de l’an, la réparation des conséquences de l’absence de décor – remboursement du prix des places non-vendues…)

Cour de cassation le 8 juillet 2004. Celui-ci a remis en cause la solution traditionnelle adoptée en matière de prescription des actions fondées sur une atteinte à la présomption d’innocence et initiée par un arrêt de cette même chambre le 4 décembre 1996 dans lequel celle-ci reconnaissait implicitement l’effet interruptif et suspensif de prescription du délai prévu à l’article 65-1. L’assemblée plénière conforte également la décision de la 2e chambre civile du 8 juillet 2004 en ce qu’elle décide

pouvoir d’en réclamer à son débiteur l’exécution. * Alors que l’obligation civile comporte une sanction, l’obligation naturelle,en est dépourvue. * La notion d’obligation naturelle Le code civile n’a pas fait de liste de celles-ci, mais y en a 2 catégories (on peut rapprocher les dettes d’honneur) : * Les obligations civiles dégénérées ou manquées : certaines obligations civiles qui n’ont plus assez de force pour vivre comme telles, subsistent précisément à l’état d’obligation naturelle

Faculté de Droit de Lyon www.facdedroit-lyon3.com Fiche à jour au 31 octobre 2008 FIICHE PÉDAGOGIIQUE VIIRTUELLE CHE ÉDAGOG QUE RTUELLE Diplôme : Licence, 5ème semestre Matière : Droit des Sociétés Web-tuteur : Olivier ROLLUX SÉANCE N°6 – L’AFFECTIIO SOCIIETATIIS ÉANCE N AFFECT O SOC ETAT S SOMMAIIRE OMMA RE I. LA DÉFINITION DE L’AFFECTIO SOCIETATIS Cass Com. 15 mai 1974 Cass. Com. 3 juin 1986 Cass. Civ. 1ère, 1er octobre 1996 3 3 3 4 II. A. L’UTILISATION DE L’AFFECTIO SOCIETATIS

le domaine de cette responsabilité (chapitre 1) et à étudier les transformations de la responsabilité (chapitre 2) CHAPITRE I : LE DOMAINE DE LA RESPONSABILITE CIVILE Il convient de distinguer la responsabilité civile des autres responsabilités (section 1). Mais on étudiera aussi les sous-catégories de la responsabilité civile : responsabilité contractuelle/délictuelle (section 2). SECTION 1 : LES FRONTIERES DE LA RESPONSABILITE CIVILE On fait la distinction entre responsabilité

sont des engagements qui résultent du dommage qu'une personne a provoqué sans droit mais involontairement au détriment d'autrui et qui l'oblige à en réparer les conséquences). => La loi : Ces cinq catégories distinguées et consacrées par l’art. 1370 Civ. s’avère être une distinction insuffisante. Ainsi se pose la question de savoir quelle est la personne créant les obligations dans les délits et les quasi-délits, en effet le délit ne créer aucune obligation, contrairement à la loi qui créée l’obligation

commerciales. Lyon, juin 1913, D 1914, 2, 73, convention entre un chirurgien esthétique et une jeune fille, cette dernière autorisa le médecin a effectué sur un de ses seins une opération de redressement à des fins de publications. Don de sang en 1952, Dons d’organes 1976. Les importantes lois de 94, modifiées en 2004, et qui vont être modifiées en 2010. Il résulte de ces lois un chapitre du code civil intitulé : « du respect du corps humain », art 16 à 16-9. Art 16-1 : « chacun à droit au respect

autres contrats de louage d’ouvrage | |1.1.1 1) Contrat d’entreprise et contrat de travail | |1.1.2 2) Contrat d’entreprise et contrat de transport | |1.2 B. Contrat d’entreprise et contrats de louage de chose

juridique produit son effet, quel que soit le mode d’expression de ce consentement. Le tempérament est que pour certains actes, le consentement doit s’exprimer sous une forme particulière. La séance se concentre sur le formalisme. Les documents 1 et 2 attirent l’attention sur le fait que toute condition que la loi impose à la rédaction d’un acte n’a pas nécessairement la valeur d’une forme au sens strict. Les documents 3 et 4 révèlent un cas très rare où la jurisprudence aménage le formalisme prévu

CONSTRUCTION 46676820 Août 2010 POINTS-CLES 1. - Le bail à construction est un bail, imposant une obligation de construire et d'entretenir et conférant un droit réel dont le régime n'est pas, pour l'essentiel, d'ordre public (V. n° 4 à 6). 2. - Il est un contrat de longue durée qui n'est pas susceptible de tacite reconduction (V. n° 15). 3. - Il oblige le preneur à construire (V. n° 19) et à payer un loyer (V. n° 25). 4. - Il confère au preneur un droit réel immobilier (V. n° 37)