Civ 6 Mars 1876 Canal De Craponne

au 31 mars Séance 6 L’équilibre lors de l’exécution du contrat Objectifs pédagogiques • Comprendre les logiques entourant l’imprévu en matière contractuelle. • Travailler la méthodologie du commentaire d’arrêt et du cas pratique. • Percevoir les grandes évolutions des différents thèmes de la fiche. Consignes 1. Approfondissez sur les évolutions et les questions qui se posent encore actuellement concernant les trois thèmes suivants : - La force majeure (doc. 1, 2, 5 et 6) - Le

Commentaire d’arrêt : Cass. Civ. 1ère, 16 Mars 2004. Dans sa décision du 16 mars 2004, la première chambre civile de la Cour de Cassation s'est prononcée sur une question dont les juges ont souvent à connaître : celle des effets du contrat et plus précisément de la permanence des obligations. En l'espèce, la commune de Cluses, la société Les Repas Parisiens (LRP) et l'association Foyer des jeunes travailleurs (AFJT) avaient conclu une convention tripartite en 1984 au terme de laquelle

commerciales selon leurs sources : * les obligations légales relatives au statut et à l’activité du commerçant ; * obligations quasi délictuelle : csq attachées par la loi à une faute (obligation de réparer sur le fondement de l’art 1382 du code civ) * les obligations contractuelles (obligation de payer le prix par exemple ; loi des parties -> article 1134 du code civil) * obligation quasi contractuelle (ce n’est pas un contrat au sens où il n’y a pas eu d’échange de consentement

Articles du Code civil II- LES VICES DU CONSENTEMENT A- L’ERREUR Document n° 2 : L’affaire Poussin : Cass. 1ère civ. 22 février 1978, D. 1978, 601, note Ph. Malinvaud ; G.A.J.Civ. n° 148 B- LE DOL Document n° 3 : Cass. soc. 16 février 1999, D. 1999, I.R. 74 ; Dr. soc. 1999, 396, obs. Gauriau ; C- LA VIOLENCE Document n° 4 : Cass. 3ème civ. 13 janvier 1999, Bull. civ. III, n° 11 ; JCP 1999, I, 143, n° 1 s. obs. Loiseau ; D. 2000, 76, note Willman… III – LA PROTECTION DU CONSENTEMENT

cassation de ce qu’on appelle la révision judiciaire des contrats pour imprévision. Elle a été affirmée par l’arrêt Canal de Craponne de la cour civil de cassation du 6 mars 1876. Le litige trouvait son origine dans un contrat qui a été conclu en 1567 entre un certain Adam de Craponne et des propriétaires d’une petite ville du Sud de la France. Dans ce contrat Adam s’était engagé à creuser un canal destiné à arroser des terres agricoles et à l’entretenir pour cela il recevait une redevance des propriétaires

Solomko Angelina B07 Commentaire d'arrêt 3ème Chambre Civile de la Cour de Casssation du 26 mars 2013 Le juge est-il tenu d'appliquer le principe de la force obligatoire du contrat alors même que l'exécution du contrat semble entachée de mauvaise foi? Cet arrêt est pris au sein de la 3ème chambre civile de la Cour de cassation réunie en formation simple. Il est diffusé, mais ne fait pas une communication très importante étant donné qu'il reprend la solution ultérieure, celle de l'arrêt

toujours refusé de consacrer la théorie dite « de l’imprévision » qui permet aux parties et le cas échéant au juge de réviser voire résilier un contrat en cas de changement imprévisible des circonstances. Ce refus est né de l’affaire « canal de Craponne » (Civ. 6 mars 1876), dans laquelle la Cour énonce que le juge ne peut réviser le contrat à la demande des parties lorsque à la suite d’un élément extérieur et imprévisible l’équilibre voulu par les parties à la formation du contrat a été rompu et risque

obligation de bonne foi a permis d’assainir les relations contractuelles (V. aussi, au delà, sur le rôle joué par la bonne foi dans la sphère précontractuelle, sur l’arrêt Manoukian, Cass. ch. com. 26/11/2003, Bull. n° 186, nos observations sous Cass. civ. 3ème, 28/06/2006, in Veille JURISDIXIT ; V. encore, à propos de la rupture fautive de relations commerciales, nos observations sous Cass. ch. com. 06/02/2007, in Veille JURISDIXIT), en fixant des limites à ne pas franchir, des comportements à bannir

Par exemple, en matière de contrat de transport de personnes, le juge a découvert une obligation contractuelle de sécurité à la charge du transporteur. Dans un arrêt du 21 novembre 1911, « Cie générale transatlantique », la Cour de cassation (civ) a en effet énoncé que « l’exécution du contrat de transport comporte pour le transporteur l’obligation de conduire le voyageur sain et sauf à destination ». Ainsi, quand bien même cette obligation de sécurité ne serait pas prévue dans le contrat

contrat ne peut pas être unilatéralement révoqué; -le juge ne peut pas le modifier; -le contrat doit être exécuté de bonne foi. Cette position a été affirmée par un arrêt de la Cour de Cassation du 6 mars 1876, appelé « Canal de Craponne ». Cette position a été réaffirmée par un arrêt en date du 18 mars 2009, la Troisième Chambre Civile a affirmé l’arrêt de la Cour d’Appel d’Aix en Provence (18 septembre 2007), pour violation du contrat « … qui ne comportait pas de clause prévoyant la modification