Claes Oldenburg

La particularité du Chiat/Day Building de Frank Gehry vient de l’utilisation de trois styles différents sur la façade principale. Le bâtiment du milieu en forme des jumelles est le résultat de l’association de l’architecte avec les artistes Claes Oldenburg et Coosje van Bruggen. L’appel à un tel objet figuratif dans l’extravagance totale rappelle tout de suite le restaurant en forme de canard. La paire de jumelles vise également à choquer et interpeler dans la symbolique, cette fois-ci pas pour

partir de ce principe que les artistes américains vont mettre en évidence l'influence que peut avoir la publicité, les magazines, les bandes dessinées, les comics et la télévision sur nos décisions de consommateurs :    Roy Lichtenstein  Claes Oldenburg : pince à linge Tom Wesselmann ELECTRIC CHAIR de Andy Warhol (1967) Andy Warhol (1928 - New York 1987) est un artiste américain, pionnier du mouvement Pop art. En 1950, il commence une carrière de publicitaire. Son nom devient

cette dynamique internationale. Dès 1975, avec le soutien de la collectionneuse Ileana Sonnabend, le CAPC organise l’exposition de l’artiste américain Jim Dine, un des pionniers du happening et figure majeure des tendances Pop et Néo-Dada avec Claes Oldenburg et Robert Rauschenberg. En 1976, l’exposition collective Identités/Identifications réunit des artistes, toutes tendances confondues tels que Vito Acconci, Urs Luthi, Panamarenko, Christian Boltanski, Giuseppe Penone… Sculpture/ Nature (1978)

les années 1960, établie par les travaux du sculpteur cinétique Jean Tinguely, les surréalistes Duane Hanson et John De Andrea, l’”accumulateur” Armand Pierre Fernandez (Arman), les minimalistes Donald Judd et Sol LeWitt, le sculpteur pop Claes Oldenburg, Richard Serra, Anish Kapoor, Bruce Naumann, qui est connu pour ses sculptures en néons, Chaouki Choukini, ainsi que d’autres sculpteurs (ebd.). Dans le cadre du postmodernisme, les frontières de l’architecture s’effacent et on peut appeler

culture pop trouve une correspondance immédiate avec un langage adressé à un large public. Dans ces travaux, nous retrouvons l’environnement du Pop Art avec une nouvelle adaptation, inspirée directement de l’iconographie de James Rosenquist, Claes Oldenburg, Tom Wesselmann, Allen Jones, Richard Hamilton, Wayne Thiebaud et naturellement Andy Warhol. AUGURIESOF INNOCENCE En exclusivité et pour la première fois en Europe sera présentée cette toute dernière nouvelle série réalisée en 2008. Le regard

un 3 fait de peinture. De plus, Johns peint des cibles, des drapeaux et des cartes. Enfin, dans ce dont j'espère que ce ne sont pas des notes de bas de pages inconscientes aux œ uvres de Platon, deux de nos pionniers — Robert Rauschenberg et Claes Oldenburg — ont fabriqué des lits authentiques. Le lit de Rauschenberg pend à un mur, et est bariolé sans ordre d'un peu de peinture murale. Le lit d'Oldenburg est rhomboïde, plus 188 PHILOSOPHIE ANALYTIQUE ET ESTHÉTIQUE étroit à l'une des extrémités

Warhol, Electric chair (1967, MNAM, Paris) Bouniort, Jeanne. Le pop'art : le pop'art anglais et le pop'art américain [Diapositive]. CNDP ; O. Jacob, 1980. Honnef, Klaus. Warhol : 1928-1987 : de l’art comme commerce [Livre]. Taschen, 2000. Claes Oldenburg, Giant ice bag (1969-70, MNAM, Paris) Pas de référence disponible actuellement.  L’architecture : Ieoh Ming Pei, la Pyramide du Grand Louvre (1987, Paris) Le projet Grand Louvre [Affiche]. Musée du Louvre, 1993. Les grands travaux de l'Etat

émerge avec Andy Warhol, Roy Lichtenstein, Robert Rauschenberg ou encore Jasper Johns. C’est surtout cette branche américaine qui va populariser ce courant artistique devenu majeur, qui questionne la consommation de masse de façon agressive comme Claes Oldenburg. Il s’agit principalement de présenter le cinéma comme un simple produit à consommer : éphémère, jetable, bon marché… Andy Warhol, Roy Lichtenstein, …. Il s’agit principalement de présenter l’art comme un simple produit à consommer : éphémère

matérialiste, l’objet est rarement utilisé tel quel par les artistes Pop ; il est agrandi, répliqué mécaniquement, façonné en trompe l’œil, altéré… Ainsi transformé, il peut inquiéter et révulser comme dans les « répliques » de mauvais goût de Claes Oldenburg (Floor Burger, 1962 / ill. 21) ou hypnotiser comme la série de visages de la star de cinéma Elisabeth Taylor (Ten Lizes, 1963 / ill. 22 et 23) qu’Andy Warhol, par procédé sérigraphique, multiplie et « déréalise » dés 1962. À travers cette forme

mètres de long, des mètres de haut, des mètres de large. En 1966, au printemps, Pontus Hulten, directeur du Moderna Museet de Stockholm, nous invita, Jean Tinguely, Martial Raysse, Claes Oldenburg et moi-même, dans l'idée de construire une sculpture monumentale dans le hall du musée. Martial Raysse déclina l'invitation, Oldenburg au dernier moment ne put venir et Jean, qui venait de commencer un nouveau travail à Soisy ne se sentait pas d'humeur. C'était comme si tout le projet allait échouer mais une