Claude Lefort La Logique Totalitaire

Compte rendu de lecture Histoire des idées politiques L'invention démocratique, Claude Lefort, Fayard, 1981. Philosophe français engagé Claude Lefort est considéré comme l'un des principaux artisans d'une renaissance de la philosophie politique en France, notamment par la promotion d'une critique argumentée et résolue du totalitarisme. Il contribua, à l'image d' Hanna Arendt et Raymond Aaron, de définir le totalitarisme, ayant l'intuition qu'il est une forme moderne de régime politique et non

étude s’inscrit parfaitement dans ce contexte puisque dans son ouvrage Essais sur le Politique, Claude Lefort creuse l’interrogation sur la genèse et l’évolution de la démocratie moderne. Cet ouvrage a été publié en 1986, c’est un ouvrage avant tout de philosophie politique qui témoigne des évènements passés notamment du régime nazi ou encore du régime stalinien. Concernant son auteur, Claude Lefort (1924-2010), il était un philosophe français, directeur d’études à l’Ecole des hautes études en

partisane des élites combinées au principe représentatif et à la séparation des pouvoirs sont au fondement des régimes démocratiques modernes. Ces composantes essentielles à l’équilibre de la démocratie sont absentes des régimes autoritaires ou totalitaires. Ainsi, le contrôle arbitraire de la vie politique, la prééminence de la force dans le rapport gouvernants/gouvernés et l’absence de pluralité partisane nous donnent à penser que les régimes d’essence démocratique sont les meilleurs régimes au

Le totalitarisme Ce terme vient de l’Italie, de Mussolini. Le terme de totalitaire apparait en 1923 sous la plume d’anti-Mussoliniens pour désigner le régime de Mussolini. Donc, à la base, c’est un terme péjoratif. Mais il a été repris puis revendiqué par Mussolini qui en 1925, donnait une première idée de ce qu’il entendait pas un Etat totalitaire : « Tout dans l’Etat, rien en dehors de l’Etat, rien contre l’Etat ». (Enzo Traverso : le totalitarisme, le XX siècle en débat (ontologie), ouvrage

démocratie, au premier chef, n’en découle pas. On ne la comprend pas en en faisant (comme une lecture forcée de Kantorowicz nous y invite) le transfert de la sacralité du corps du Roi au corps du Peuple ; la démocratie consiste au contraire, comme Claude Lefort l’a magistralement démontré, un processus de désincorporation du pouvoir et de la société ellemême ; en d’autres termes, il n’y a pas de corps du « peuple », le peuple ne fait pas corps, en dépit du travail incessant des idéologies pour le réincorporer

l'entre-deux-guerres, le totalitarisme signifie étymologiquement « système tendant à la totalité, à l'unité[1] ». L'expression vient du fait qu'il ne s'agit pas seulement de contrôler l'activité des hommes, comme le ferait une dictature classique : un régime totalitaire tente de s'immiscer jusque dans la sphère intime de la pensée, en imposant à tous les citoyens l'adhésion à une idéologie obligatoire, hors de laquelle ils sont considérés comme ennemis de la communauté. Les caractéristiques habituellement retenues

Régis Debray, Mais 68 une contre révolution réussis, 1928. Selon lui, mai 68 marque la disparition de l'ancien capitalisme : le capitalisme décrit par Weber qui était paternaliste basé sur l'épargne et qui s'est progressivement accompagnée d'une logique étatiste incarnée en France par le Gaullisme et par le parti communiste français. Pour Debray, mai 68 accompagne l'émergence d'un nouveau capitalisme qui met au premier plan les valeurs de jeunesse et de plaisir, de communication et de connexion.

Approche philosophique : Etienne DE LA BOETIE 3ème partie TOTALITARISME ET DEMOCRATIE Titre 1 : LE TOTALITARISME Chap. 1 : L’analyse de H ARONDT Chap. 2 L’analyse de C LEFORT Titre 2 : LA DEMOCRATIE Chap. 1 : Analyse de TOCQUEVILLE, GAUCHET, LEFORT. Chap. 2 :  Bibliographie : Raymond ARON : « Les étapes de la pensée » BAUDOUIN : « Introduction à la politique » Dalloz BRAUD : « sociologie politique » L.G.D.J.

Allemagne et en URSS. Le totalitarisme signifie étymologiquement « système tendant à la totalité1. » L'expression vient du fait qu'il ne s'agit pas seulement de contrôler l'activité des personnes, comme le ferait une dictature classique. Le régime totalitaire va au-delà en tentant de s'immiscer jusque dans la sphère intime de la pensée, en imposant à tous les citoyens l'adhésion à une idéologie obligatoire, hors de laquelle ils sont considérés comme ennemis de la communauté. Les caractéristiques habituellement

pas dominateur à son tour. Pour les républicains, il faut revaloriser le bien commun pour lutter contre l'individualisme. Le moment machiavélien français, avec des auteurs comme Aron, Merlo-Ponty, Lefort, les amène à nourrir une réflexion sur les spécificités de la démocratie face au communisme totalitaire. Dans les années 70, les universitaires français sont confrontés aux impasses du marxisme, ces auteurs développent donc une pensée post-marxiste. Marx pensait que la lutte des classes seraient dépassées