Club de Clichy

gens qui ont ou des chagrins ou de l’énergie à endormir. Un beau jour, M. Rivet fit voir à Mlle Fischer un dossier et lui dit : - Vous avez à vous Wenceslas Steinbock, pieds et poings liés, et si bien, qu’en vingt-quatre heures vous pouvez le loger à Clichy pour le reste de ses jours. Ce digne et honnête juge au tribunal de commerce éprouva ce jour-là la satisfaction que doit causer la certitude d’avoir commis une mauvaise bonne action. La bienfaisance a tant de manières d’être à Paris, que cette expression

crever de faim. Ensuite, Saccard, que le jeune homme intéressait par sa bravoure à vivre, lui demanda si les choses de la littérature marchaient. Et Jordan, s’égayant encore, raconta l’installation de son pauvre ménage à un cinquième de l’avenue de Clichy ; car les Maugendre, qui se défiaient d’un poète, croyant avoir beaucoup fait en consentant au mariage, n’avaient rien donné, sous le prétexte que leur fille, après eux, aurait leur fortune intacte, engraissée d’économies. Non, la littérature ne nourrissait

Etats-Unis où il visite les usines Ford. En 1915, il fait construire une usine quai de Javel à Paris pour produire des obus. Après la guerre, il revient à l’automobile. De nouvelles usines sont ensuite créées à Levallois (1922), Saint-Ouen (1924), Clichy (1925). Cette chaîne de montage amène à s’interroger sur les méthodes de production. On y retrouve la rationalisation de l’espace et des moyens de production. Le travail à la chaîne permet des productions plus importantes comme l’indique la perspective

des chagrins ou de l’énergie à endormir. Un beau jour, monsieur Rivet fit voir à mademoiselle Fischer un dossier et lui dit : ― Vous avez à vous Wenceslas Steinbock, pieds et poings liés, et si bien, qu’en vingt-quatre heures vous pouvez le loger à Clichy pour le reste de ses jours. Ce digne et honnête juge au tribunal de commerce éprouva ce jour-là 60 La cousine Bette Chapitre la satisfaction que doit causer la certitude d’avoir commis une mauvaise bonne action. La bienfaisance a tant de manières

crever de faim. » Ensuite, Saccard, que le jeune homme intéressait par sa bravoure à vivre, lui demanda si les choses de la littérature marchaient. Et Jordan, s’égayant encore, raconta l’installation de son pauvre ménage à un cinquième de l’avenue de Clichy ; car les Maugendre, qui se défiaient d’un poète, croyant avoir beaucoup fait en consentant au mariage, n’avaient rien donné, sous le prétexte que leur fille, après eux, aurait leur fortune intacte, engraissée d’économies. Non, la littérature ne nourrissait

en était. Le matin du vernissage, il se rendit compte qu'il n'avait pas prononcé une parole depuis presque un mois, à part le « Non » qu'il répétait tous les jours à la caissière (rarement la même, il est vrai) qui lui demandait s'il avait la carte Club Casino ; mais il se dirigea cependant, à l'heure dite, vers la rue Boissy- d'Anglas. Il y avait peut-être cent personnes, enfin il n'avait jamais su évaluer ce genre de chose, les invités en tout cas se chiffraient par dizaines, et il eut d'abord un

pour les femmes », etc. Ouis les femmes s’organisent, principalement au cours des révolutions. Pendant celle de 1789, elles fréquentent (parfois en tricotant ou en ravaudant) certains clubs : «  Les tricoteuses » sous l’égide d’Olympe de GOUGES, le club des Halles, des indigents, des carmes, ainsi de suite, et les séances de l’Assemblée, jusqu’à ce que les clubs de femmes soient dissous en 1793 et que toute activité politique leur soit interdite en mai 1795. Quelques hommes talentueux, mais rares

cabarets, la fange des trottoirs, Les platanes déchus s'effeuillant dans l'air noir, L'omnibus, ouragan de ferraille et de boues, Qui grince, mal assis entre ses quatres roues. Et roule ses yeux verts et rouges lentement, Les ouvriers allant au club, tout en fumant Leur brûle-gueule au nez des agents de police, Toits qui dégouttent, murs suintants, pavé qui glisse, Bitume défoncé, ruisseaux comblant l'égout, Voilà ma route—avec le paradis au bout. XVII N'est-ce pas? en dépit des sots et

et quitte le Bon Marché pour la rejoindre dans la maison d'Octave Mouret [330]. (Au Bonheur des Dames.) Baugé (Madame). — Voir CUGNOT (Pauline). Bavoux. — Vendeur du rayon de mercerie, au Bonheur des Dames. Les bobinards ont un club, le Bobin'-club, chez un marchand de vins de la rue Saint-Honoré, qui leur loue une salle, le samedi; le petit Bavoux lit des vers [349]. (Au Bonheur des Dames.) Bazouge. — Vieux croque-mort toujours pochard. Habite rue de la Goutte-d'Or, dans la maison

violente. […] Je bûche la révolution de 48 avec fureur. Sais-tu combien j’ai lu et annoté de volumes depuis six semaines ? Vingt-sept, mon bon. Ce qui ne m’a pas empêché d’écrire dix pages ». Flaubert réclame à Maurice Schlésinger ses souvenirs sur le Club des femmes pendant la révolution de 1848. « Je lis présentement beaucoup de choses sur cette époque [1848]. L’impression de bêtise que j’en retire s’ajoute à celle que me procure l’état contemporain des esprits, de sorte que j’ai sur les épaules des