Cléanthis Tirade

observations puisque Arlequin fera une tirade sérieuse & moraliste, accusatrice de l'autorité abusive de son maître. S'appropriant le pouvoir de la parole par la tirade & mettant fin à toute hiérarchie par le tutoiement, c'est l'émancipation de ce valet en 3 étapes : soumission, désobéissance & enfin rébellion assumée. On voit ici que Marivaux allie très bien le comique (scène de la parodie de marivaudage) au sérieux polémique (tirade finale de cléanthis).

en un acte et onze scènes, l'intrigue provient du fait qu'Iphicrate et son valet Arlequin se retrouvent naufragés sur une ile où la funeste coutume consiste à tuer tous les maîtres s'y présentant. Dans leurs malheurs, ils seront accompagnés par Cléanthis et Euphrosine, sa maîtresse. Dans l'extrait présenté, le lecteur arrive au moment où Iphicrate menace de tuer son laquais avec une épée et Trivelin arrivant au même moment peut enfin leur expliquer l'objectif du "cours d'humanité" qu'ils vont suivre

tu ne m’écoutes pas »On observe une mise en abyme théatrale car Claire s’adresse indirectement à sa maîtresse et reprend même ses propres paroles raison du tutoiement. Ici, la phrase répétitive se met en place à travers la stichomythie.Dans cette tirade Claire utilise des interrogatives totales (appel une réponse en oui ou en non) dans un langage familier « tu t’apprêtes ? « tu aiguises tes ongles ? » « La haine te réveille ?» permettant de comprendre son propre ressentie. De plus, l’ambivalence

esclaves" de Marivaux, le thème abordé est la dimination entre la différence de classe sociale, ici, les maîtres doivent être soumis à leur propre valet pour qu'ils comprennent la dureté qu'ils font endurer à leurs serviteurs. D'ailleurs, Cléanthis, servante de Euphrosine, dit enfin ce qu'elle pense de sa maitresse et fini donc par lui pardonner. Et enfin, dans "le mariage de figaro" de Beaumarchais, on constate que Marceline se sent inférieure aux hommes car elle les insultent, les

certaine fragilité. -Il finit même par prendre pitié d’Euphrosine, c’est donc une sorte de clown attendrissant. II- Euphrosine A) Une héroïne digne -Euphrosine apparaît face à Arlequin comme une héroïne tragique, à cause du sévère portrait de Cléanthis: « Veine, minaudière et coquette ». La jeune femme semblait obsédée par l’apparence, manquait de profondeur, était un être capricieux. -Certes elle est hautaine et accueille mal Arlequin en rappelant sa naissance et son éducation, son rang, mais

partageait certains points de vue avec les lumières mais il n’avait pas d’idées aussi extrême qu’eux, comme dans L’ile des esclaves. Ce livre raconte l’histoire du changement de rôle d’un valet et d’un servant au temps des romains sur un ile déserte. La tirade de Trivelin dans la scène 2, raconte au l’histoire de cette ile mais aussi ce passage s’adresse à Iphicrate , l’ancien maitre, et donc à toute la classe noble du XVIII eme siècle. Dans ce passage Marivaux utilisent certains moyen pour à la fois décrire

Chaque aparté permet aux personnages de faire le point sur la situation. La première étape, c’est quand le Comte change d’avis, qu’il décide de ne pas partir à Londres car Figaro ne parle pas l’anglais. Tout ce qu’il sait dire, c’est une célèbre tirade de God-Dam. Tandis que Figaro est rassuré car il est en position de supériorité, le Comte est aussi rassuré car il pense que Figaro ne sait rien quant à ses intentions. Les apartés font en sorte que Figaro reste en position de complicité avec le

décide de se bouger : " ne perdons point de temps " (p 20), " Allons, hâtons-nous " (p 23) puis une fonction dramatique, il s'agit pour MARIVAUX d'annoncer l'arrivée de nouveaux personnages. Plus précisément l'entrée d'Euphrosine et de Cléanthis puisque le spectateur est habitué à 1 théâtre dans lequel hypothèse vaut information. (- § 4 :) On découvre également dans cette 1ère scène la particularité de l'île {text:soft-page-break} des esclaves reprendre l'analyse du titre

Arlequin et Iphicrate rencontrent Cléanthis et Euphrosine qui sont dans le même cas. Trivelin encourage Cléanthis à faire le portrait d’Euphrosine, puis fait avouer à celle-ci que ce portrait est ressemblant. Arlequin fait de même pour Iphicrate devant Trivelin ; Iphicrate finit aussi par concéder la véracité du portrait. Arlequin et Cléanthis, nouveaux maîtres, s'essaient à la séduction, comme les nobles, mais ça ne prend pas. Arlequin propose alors à Cléanthis de tomber amoureuse d’Iphicrate, pendant

révérences à Cléanthis.) 1/ Une scène d’exposition a) La présentation de Trivelin : le chef de l’île - Emploi du pronom personnel 1e pers du pluriel « nous » qui montre qu’il est le représentant de toute l’île - Il utilise beaucoup d’impératifs, il donne des ordres à tout le monde (didascalies à la fin du texte). - Il désigne tout le monde, aussi bien les maîtres (1) que les valets (26), avec l’expression « mes enfants » ce qui marque sa supériorité. - Il parle beaucoup (tirades), il a le