Cœur de lilas

roses ;Il fait s’évaporer les soucis vers le ciel,Et remplit les cerveaux et les ruches de miel.C’est lui qui rajeunit les porteurs de béquillesEt les rend gais et doux comme des jeunes filles,Et commande aux moissons de croître et de mûrirDans le cœur immortel qui toujours veut fleurir ! Quand, ainsi qu’un poète, il descend dans les villes,Il ennoblit le sort des choses les plus viles,Et s’introduit en roi, sans bruit et sans valets,Dans tous les hôpitaux et dans tous les palais. Charles Baudelaire

présenté ici a été écrit par Munefusa Matsuo dit Bashô, auteur de deux mille haïkus et considéré comme un des maîtres du genre au Japon. De par sa subjectivité, le poème peut être compris de différentes façons. Cependant, en raison de la métaphore du cœur ravagé par les éléments, le thème de la rupture amoureuse semble être abordé ici. En revanche, celui de la rancœur n’est pas explicitement traité. Bashô nous offre une part de liberté quant à la compréhension du poème, ce qui laisse à chacun son imagination

soleil se leva, déjà chaud, et se mit à briller. C'était le printemps. Alors, soudain, il éleva ses ailes qui bruirent et le soulevèrent, et avant qu'il pût s'en rendre compte, il se trouva dans un grand jardin plein de pommiers en fleurs. Là, les lilas embaumaient et leurs longues branches vertes tombaient jusqu'aux fossés. Comme il faisait bon et printanier ! Et voilà que, devant lui, sortant des fourrés trois superbes cygnes blancs s'avançaient. Il ébouriffaient leurs plumes et nageaient si légèrement

de rêveuses gambades. Le soleil tenait lieu de lustre ; la saison Avait brodé de fleurs un immense gazon, Vert tapis déroulé sous maint groupe folâtre. Rangés des deux cotés de l'agreste théâtre, Les vrais arbres du parc, les sorbiers, les lilas, Les ébéniers qu'avril charge de falbalas, De leur sève embaumée exhalant les délices, Semblaient se divertir à faire les coulisses, Et, pour nous voir, ouvrant leurs fleurs comme des yeux, Joignaient aux violons leur murmure joyeux ; Si bien

insatisfaisante en 2009 Trop de dioxyde d’azote, de particules, d’ozone et de benzène dans l’air francilien l'an dernier : c’est ce que vient de révéler l'organisme Airparif. © Airparif L'air est encore trop pollué en Île-de-France, au cœur de l’agglomération parisienne et à proximité du trafic. C’est ce que révèle le bilan 2009 de la qualité de l’air rendu public, le 18 février, par Airparif, l'Association de surveillance de la qualité de l’air francilien dont la Région est membre. D’après

se verse quelques gouttes de parfum de nymphéa sur les mains de façon à favoriser le travail suivant. En ce qui concerne l' encens, qui est utilisé pour éliminer les in- fluences négatives de l' environnement, on peut avoir recours aux parfums de lilas ou de violette, l'encens de nymphéa est pratiquement impossible à trouver Pierre: les pierres favorisant le moment initial du rituel sont au nombre de deux: l'aigue-marine et la perle. La première est une variété de béryl de couleur bleu transparent

l'homme. De plus, le poète peut également s'apparenter à un magicien car il sait dévoiler ce que les autres ne voient pas, à l'image du poète voyant et du poète surréaliste. C'est le cas notamment de Louis Aragon, auteur surréaliste. Dans son poème "Les lilas", il représente l'état à mi-chemin entre le réveil et le sommeil, un état surréaliste. Mais le poète sait également s'étonner d'objets en apparence banals, dont il révèle le mystère et la profondeur cachés. C'est le cas d'Arthur Rimbaud, entre autres

les tilleuls, à la sombre ramée Le rayon du couchant laisse un adieu plus doux. Ce soir, tout va fleurir : l'immortelle nature Se remplit de parfums, d'amour et de murmure, Comme le lit joyeux de deux jeunes époux. LE POÈTE Pourquoi mon coeur bat-il si vite ? Qu'ai-je donc en moi qui s'agite Dont je me sens épouvanté ? Ne frappe-t-on pas à ma porte ? Pourquoi ma lampe à demi morte M'éblouit-elle de clarté ? Dieu puissant ! tout mon corps frissonne. Qui vient ? qui m'appelle

jaunes bleus verts et rouges Où je m’en allais à la campagne avec une charmante cheminée tenant sa chienne en laisse Il n’y en a plus tu n’as plus ton petit mirliton La cheminée fume loin de moi des cigarettes russes La chienne aboie contre les lilas La veilleuse est consumée Sur la robe on chu des pétales Deux anneaux près des sandales Au soleil se sont allumés Mais tes cheveux sont le trolley À travers l’Europe vêtue de petits feux multicolores Guillaume Apollinaire, Ondes, Calligrammes

3ème strophe :Transfo du silence en musique. Verbe pronominal « s’organise » qui indique que la transformation se fait seule.Pléonasme « une pensée se pense » + double sens avec la fleure pensée. Evocation de sons et de fleurs comparaison avec les lilas peut être en lien avec la note de musique « la », tandis que la mot pensée joue sur la polysémie évoquant la fleur et l’action de penser.Synesthésie (participation des sens : odorat, vue,…)Allitération En [S] : moment beau et harmonieux comme l’ouverture