Colloque Sentimental De Verlaine Commentaire

d'en adoucir l'amertume; le grand centre de fabrication de l'absinthe était Pontarlier et la principale marque était Pernod. On l'accusait de provoquer des troubles mentaux (ce qui la faisait apprécier de certains artistes, comme l'opium: pensez à Verlaine); victime d'une campagne ciblée des ligues antialcooliques et de l'obsession de la santé de nos vaillants troufions2, elle finit par être interdite en mai 1915; les pastis d'aujourd'hui en sont des succédanés, inventés après 1918. Le champagne en

faut tendre. Eliot Fay a consacré un article aux apparitions des oiseaux dans les poèmes de Jacques Prévert et a essayé d’appréhender l’attitude du poète envers les oiseaux : Prévert is not, of course, a sentimental poet. Though he is fond of birds he is never, under any circumstances, sentimental about them. He likes them because they are self-respecting creatures, he likes them because they are gay, or he likes them merely as symbols. He does not usually differentiate between one kind of bird and

l’imaginaire mythique avec son véritable créateur : l’humain. L’opposition européenne entre la raison (soit « la faculté maîtresse ») et l’imagination 124 (« la folle du logis ») 124 Citons à ce propos deux vers appartenant au Poèmes saturniens de Paul Verlaine: « l’imagination, inquiète et débile / vient rendre nul en eux l’effort de la raison » – n. n. 61 accorde une priorité presque absolue à la première. Le cartésianisme, l’illuminisme, le positivisme, la croyance démesurée dans le progrès de

P. 101 Stendhal P. 103 Balzac P. 107 Flaubert P. 115 Maupassant P. 118 Zola P. 125 Baudelaire P. 132 Rimbaud P. 135 Verlaine P. 138 XXme Sicle P. 141 Proust P. 142 Saint-Exupry P. 146 Vian P. 151 Colette P. 155 Gide P. 160 Fournier

J. Leenhardt, « Mais que lisent les Français », in L’express international, n° 1958, 20 Janvier 1989, p. 52 4 « Conversations avec Alain Robbe-Grillet » in Le magazine littéraire, n° 250, Février 1988 5 N. Sarraute, extrait de son intervention au colloque de Loches sur le thème, « Avant-garde et Nouveau Roman » in La Quinzaine littéraire, n° 102, du 16 au 30 Septembre 1970, p. 10, 11 et 12 18 Portrait d’un inconnu rapporte la vie d’un couple formé par un vieil homme et sa fille; ces deux êtres

choisir l’une ou l’autre image mais, pour défendre son opinion, il doit se fonder sur des éléments précis comme la position et l’attitude des personnages, le décor, la lumière. On peut demander aux élèves de présenter leur opinion sous la forme d’un commentaire structuré avec une introduction, un développement argumenté et une conclusion afin de les familiariser à l’exercice. Ce travail doit donc se faire en plusieurs temps, au brouillon tout d’abord afin de vérifier que les élèves respectent le plan,

lui : ne pouvant « forcer » sa signification, on le drape, le vêt d’un voile de sens imaginaire, première approche de ce syntagme qui a tant à nous dire ! Dans Milly ou la terre natale, Lamartine pose superbement la question de l’attachement sentimental à l’objet : Objets inanimés, avez-vous donc une âme Qui s'attache à notre âme et la force d'aimer ?... Qu’est un mot sinon un objet du langage, matière vivante de la pensée, sujet de transformation, de déformation, reflet des changements amenés

de donner à certains aspects du monde extérieur une forme qui se trouve être en correspondance directe avec certains des éléments intérieurs qui font partie de notre patrimoine affectif comme des souvenirs, des associations ayant une valeur sentimentale, ou même avec des besoins vitaux comme la faim ou le sommeil. L’artiste fait du monde qui l’entoure, monde qui, sans être délibérément hostile, est normalement indifférent, sinon inamical, un monde hospitalier dans lequel nous reconnaissons

autant que nous puissions de la sorte suivre la démarche de sa pensée, nous constatons que Confucius ne cherche nullement à innover. A la manière des vieilles écoles de scribes auxquelles il se rattache, son enseignement se présente comme un commentaire de la tradition des anciens. On retrouvera donc chez lui le respect dû au Ciel, c’est -à-dire à l’ordre cosmique, les notions classiques du yin et du yang, la notion supérieure du tao avec le doublet tao-tö (« le tao et la vertu ») que nous reverrons