Colonie perdue

MONDE Manuel pages 76-103 En 1945, une partie de l’ Asie et la quasi-totalité de l’ Afrique sont dominées et exploitées par quelques puissances européennes. Ces territoires sont appelés des colonies et elles sont totalement dépendantes des pays colonisateurs que l’on nomme métropoles. Ces colonies constituent d’immenses empires coloniaux qui appartiennent principalement à la France et la GB ; on trouve aussi d'autres colonisateurs plus modestes comme le Portugal, l'Espagne et la Belgique

l’impérialisme colonial : course aux colonies, en particulier en Afrique L’expansion change de nature vers 1880 : course aux colonies et avènement des impérialismes coloniaux , la France participe pleinement cette course aux colonies A partir de 1880, la colonisation s’accélère à la suite de la concurrence de nouveaux venus, l’Italie et l’Allemagne. La France connaît une grande expansion coloniale entre 1879 et 1910. Cette participation de la France à la Course aux colonies n’a pas été sans dangers, puisqu’elle

Religieux L’église voit dans la colonisation une occasion de récupérer un peu du pouvoir qu’elle a perdu au fil des années à cause, entre autre, de la séparation du discours politique et religieux amorcé vers le début de la Renaissance. Elle voit les indigènes comme de nouveaux fidèles potentiels et c’est ce qui l’encouragera à s’impliquer autant dans les expéditions vers de nouvelles colonies. Elle enverra notamment des missionnaires afin de convertir les populations autochtones, mais fondera

débouche sur la constitution d’empires européens en Amérique et dans l’Océan Pacifique. Lors des deux siècles suivants, le mouvement perd de son intensité et on assiste même à partir de la fin du XVIIIème siècle à l’émancipation de la plupart des colonies d’Amérique au terme d’un processus révolutionnaire lancé par l’indépendance des Etats-Unis déclarée le 4 juillet 1776. Un second processus de colonisation, qui peut être définie comme un processus d'expansion et de domination politique, culturelle

une domination pol, militaire, éco, et culturelle sur des territoires ou se met en place un système d’exploitation et de mise en valeur des ressources. On peut donc parler d’un système colonial fondé sur différents type de liens entre métropole et colonie, et différents types de relations entre colons et indigènes. Les puissances coloniales ont réussi à rallier les peuples européens à l’idée de colonisation (vaste propagande). Cependant le système colonial est marqué par de profonde inégalité qui

le plan culturel, l’Europe puise dans ses héritages très riches et consistants pour s’imposer à l’échelle mondiale ; la colonisation a été un excellent moyen pour épandre ses langues, ses religions et ses mœurs dans les différentes colonies dans les différentes colonies. Le colonialisme qui était donc considéré comme un facteur majeur derrière le déclenchement de la première mondiale, a été accompagné du nationalisme, qui a son tour fanatisait toute la population, et la réunissait autour d’un seul

d’hommes et un milliard cents millions d’indigènes. les premiers disposaient du Verbe, les autres l’empruntaient. Entre ceux-là et ceux-ci, des roitelets vendus, des féodaux, une fausse bourgeoisie forgée de toutes pièces servaient d’intermédiaires. Aux colonies la vérité se montrait nue; les «métropoles» la préférait vêtue; il fallait que l’indigène les aimât. Comme des mères, en quelque sorte. L’élite européenne entreprit de fabriquer un indigénat d’élite; on sélectionnait des adolescents, on leur marquait

Colonisation et décolonisation (des années 1880 aux années 1960) L e phénomène colonial européen débute au XVIe s à la suite des Grandes découvertes. Le fait majeur est alors la colonisation de l’Amérique. Mais, dès le début du XIXe siècle, la plupart des colonies d’Amérique, françaises, britanniques ou espagnoles ont obtenu leur indépendance. N.B. Cette colonisation du XIX° siècle n’est pas un phénomène exclusivement européen – les Japonais et les Etats-Unis se lancent aussi dans l’aventure – mais c’est

singulier du titre prend donc une valeur particulière en soulignant l’aspect dérisoire d’ »un barrage » contre un océan. C’est un projet démesuré, une folie, un rêve irréalisable qui ne peut qu’échouer. Le titre illustre, de ce fait, la résistance, perdue d’avance, contre une force plus puissante, image de l’impuissance des individus contre le système colonial tout entier, de la lutte sans espoir de « la mère » contre « les agents du cadastre » qui lui ont accordé sa concession incultivable. (cf. pp

valeur pécuniaire de celle-ci. Par la même, Césaire tourne en dérision l’enthousiasme de Gonzalo. Si les deux compagnons de Gonzalo sont pour le moins dubitatifs, cela tient aussi au fait qu’ils viennent tout juste de faire naufrage, qu’ils ont perdu des membres de leur entourage, et qu’ils n’ont pas vraiment le cœur à s’extasier des richesses de l’île où ils ont échoué. Ce concours de circonstances ne semble pas affecter outre mesure l’entrain de Gonzalo. Ils tentent de calmer l’ardeur de ce dernier