Comique De Sganarelle

l'éprouver réellement ». Comment Molière parvient-il à unir le comique au cocuage ? Dans son livre Molière ou l’invention comique (1966), Marcel Gutwirth souligne que « Molière a fort bien compris, toute question de bienséances mise à part, que le comique du cocu vient moins de l’inconduite de sa femme que de l’impuissance du mari », nous verrons comment ce jugement paraît pouvoir s’appliquer à L’Ecole des femmes en insistant sur le comique d’un mari dépassé. Nous tempèrerons cette pensée par l’importance

trois pièces commencent in medias res et le spectateur a besoin d’éléments pour comprendre l’intrigue. Ainsi, il dispose notamment d’informations sur les personnages. Par exemple, dans la pièce de Molière, on apprend que Dom Juan est le maître de Sganarelle, qu’il est marié avec Elvire mais qu’il vient de s’enfuir, en raison de son caractère volage. En témoigne l’expression : « c’est un épouseur à toutes mains ». L’énumération « le plus grand scélérat que la terre ait jamais porté, un enragé, un chien

femme voilée et la statue du commandeur représentent ici des éléments importants du passé de Dom Juan. Cette dimension de bilan final est renforcée par le spectre parle de Don Juan à la 3ème personne comme s'il n'existait déjà plus Bilan sur Sga Sganarelle se désolidarise complètement de son maître et s'oppose à lui en s'appuyant sur les traits les plus représentatifs de son caractère : sa croyance aveugle en la religion et le surnaturel et sa lâcheté. Dans sa dernière réplique, c'est son matérialisme

changer d’avis. Dom Juan dit que c’est elles qui lui ont demandé en mariage. Sganarelle et Dom Juan voient un pauvre sur la route et veulent l’aider. Dom Juan secours un inconnu attaqué par des voleurs. C’est l’un des frères d’Elvire, Dom Carlos qui n’a jamais vu Dom Juan. Dom Alonse veut tuer Dom Juan car c’est son ennemis, mais son frère le convainc de ne pas le tuer car il l’a sauvé des voleurs. Dom Alsonse accepte. Sganarelle et Dom Juan vont dans un tombeau où il y a une statue d’un commandeur qu’autrefois

fréquentait les tragi-comédies de ses contemporains Dorimond et Villiers, toutes deux intitulées Le Festin de pierre, ainsi que les versions farcesques qu’en donnaient les Italiens. Molière complexifie le schéma de la pièce et mêle tragique, tragi-comique, farce, merveilleux et burlesque. Le tragique est principalement incarné par les personnages d’Elvire et de Dom Louis, mais également par Dom Juan dans sa confrontation prométhéenne à l’au-delà. Tragique en effet est la situation d’Elvire, qui aime

du feu, éclair • La possibilité de se repentir est constante. • Refus de se repentir II. Les éléments tragiques C'est une tragi-comédie, que Molière a sans doute appelée comédie pour paraît la censure mais qui comporte réellement des passages comiques et dramatiques. 1) Fin de Dom Juan 
 • Image traditionnel de l'enfer: champ lexical. du feu 
*souffrance : interjection, ponctuation très dense 
*didascalie: mise en scène spectaculaire. 
-->Mélange de châtiment chrétien et de foudre païenne

en quoi Dom Juan revêt un caractère étrange, puis par caractériser le classissime et ses différentes règles, et en quoi cette pièce heurte t’elle la morale. Tout d’abord, Molière multiplie les registres. Le registre comique bien sûr, avec principallement le personnage de Sganarelle, qui est l’héritier du vallet bouffon du théâtre espagnol ( gracioso), de part premièrement sa couardise. En effet, il fait preuve de lâcheté « je te fais cette confidence avec franchise (…) mais s’il fallait qu’il

déjà traité par l'espagnol Tirso de Molina en 1630 : Dom Juan. Dans la scène 1 Acte 1, nous allons voir que la tirade finale est une présentation du maître de Sganarelle, DOM JUAN. Après avoir étudié les caractères de ce double portrait nous nous intéresserons au registre comique de la scène I – Le portrait d’un séducteur Sganarelle présente Dom Juan, il met en avant son impiété par une nouvelle énumération (« le plus grand scélérat que la terre ait jamais porté, un enragé, un chien, un démon

DOM JUAN : ACTE I, Scène 2 : Le livre, la logique, la langue. SGANARELLE. Vertu de ma vie, comme vous débitez ! Il semble que vous ayez appris tout cela par coeur, et vous parlez tout comme un livre. Dom Juan vient de faire une longue tirade dans laquelle il semble avoir éprouvé le besoin de justifier son attitude en matière amoureuse. Sganarelle sans doute ne s'attendait pas à cela et sa remarque indique et sa surprise face à une telle dépense de paroles et son besoin de désamorcer le sérieux

si je haie ». Dans les deux texte la solitude les affectent et il se critique eux même en disant Dans Rhinocéros « je suis un monstre » et dans Andromaque « mon lâche cœur ». Dans la pièce de Molière, il s’agit d’une dispute de couple entre Sganarelle et Martine Dans les textes de Racine et de Ionesco, on peut observer un registre plutôt tragique. Dans Rhinocéros, se retrouve être le dernier homme et il commence a tomber dans la folie et a s’enfermer dans la parole comme les nombreuse répétitions