Commedia dell'arte

Esclaves, scène 6 Introduction - L’auteur : Marivaux : auteur de parodies, il écrit près de 40 pièces, tantôt pour les comédiens du théâtre français (l’actuelle Comédie-Française), tantôt pour la troupe du théâtre des Italiens. Héritier de la Commedia dell’arte, il renouvelle la comédie en la fondant sur l’amour naissant, traduit en un langage délicat qu’on a appelé le "marivaudage". - L’œuvre : Comédie en un seul acte, l’Ile des esclaves a pour décor une île, où se retrouvent, après un naufrage,

importante en ce qui a trait à la langue et la littérature française. Dans l’art, on cible la rigueur, l’équilibre, la précision, l’harmonie et la tradition. Durant cette période historique, le théâtre comique s’enrichit grâce à l’influence de la Commedia dell’Arte et aux œuvres de Molière. On retrouve, dans la pièce « Les femmes savantes » de Molière, le comique de mots, de gestes, de situation et de caractère, procédés employés dans la comédie classique. L’extrait de la pièce « Les femmes savantes »

conservera jusqu'au milieu du XXème siècle. Elevé en province, Marivaux fait ses études à Paris et s'essaye dans le roman burlesque. Il débute en 1720 au Théâtre-Italien et au Théâtre-Français. Son théâtre emprunte ses conventions à la Commedia dell'Arte: il crée des types sur lesquels il peut broder des variations, se sert du travestissement, privilégie l'amour comme ressort de la comédie. On peut voir en Marivaux un utopiste, qui utilise le théâtre comme un lieu d'expérimentation sociale

certaines formules produit également un effet comique : Géronte, désemparé, répète ainsi sept fois son fameux « Que diable allait-il faire dans cette galère ! » (Molière, les Fourberies de Scapin, ii, 7). IV°) Différents types de comédie 1°) La commedia dell'arte • Ce genre est apparu en Italie dans la seconde moitié du XVIe siècle. On y retrouve toujours les mêmes personnages, reconnaissables à leur costume et également à leur caractère stéréotypé : Arlequin, Pierrot, Colombine, Pantalon, Scaramouche

"Masque !"). Le langage de valet s'impose à nouveau : "Touche là Arlequin ; je suis prise pour dupe." Cette dernière réplique suggère un jeu scénique, tout comme l'aparté d'Arlequin : "La jolie culbute que je fais là". Le personnage de la commedia dell'arte est maître dans l'art de la pantomime, de la pirouette, et ici de la chute. c) Le parti du rire Malgré sa chute, Arlequin conserve sa bonne humeur. Lisette elle aussi prend le parti d'en rire ; "Ah, ah, ah, je ne saurais pourtant m'empêcher

C'est parfois sa façon de faire voire sa façon d'être qui nous en dis alors beaucoup plus sur lui. Le personnage peut exagérer, être subtile, gracieux ou même comique, par ailleurs ce dernier trait de personnalité possède un archétype dans la commedia dell'arte qui n'est autre qu'Arlequin, que l'on peut définir rien qu'a son image, un être bête, crédule et paresseux montré aussi par son déguisement rapiécé qui peut faire penser à ses différentes facettes. Enfin, le personnage, qui vient de latin

Après la fin du règne de Louis XIV, un théâtre où s’exprime la liberté des sentiments naît, dont Pierre Carlet de Chamblain de Marivaux domine à son époque. Auteur de pièces de théâtre il a été inspiré par la Commedia Dell’Arte et écrit principalement pour la comédie française. Parallèlement, il travaille comme journaliste au Spectateur Français qu’il fonde en 1721. En 1737 est représentée la pièce intitulée Les Fausses Confidences. Ici, nous nous trouvons dans une comédie écrite en prose de la

Par extension a été créé le mot marivaudage. Elevé en province, Marivaux fait ses études à Paris et s'essaye dans le roman burlesque. Il débute en 1720 au Théâtre-Italien et au Théâtre-Français. Son théâtre emprunte ses conventions à la Commedia dell'Arte: il crée des types sur lesquels il peut broder des variations, se sert du travestissement, privilégie l'amour comme ressort de la comédie. Marivaux a été l'auteur le plus joué de la première moitié du XVIIIème siècle, avec Voltaire. Dans les

n'est pas rentré chez lui depuis 8 jours, ainsi on sait qu'Octave est un bon vivant. Octave a le plus souvent des répliques assez longue et amusante ce qui fait de lui un personnage actif de cet extrait. De plus l'auteur fait référence à la commedia dell'arte qui tien ses racines de la fête du rire, ce qui renforce l'idée d'une pièce comique. L'auteur contraste l'effet comique de la scène par du tragique en employant par exemple une Stichomythie ( Octave ! ô fou, ô Coelio ! fou ) souvent utilisé

de Arlequin . Ou dans le monologue d’Harpagon de Moliere , C’est un portrait caricatural implicite et on a l’impression qu’harpagon est monomaniaque . 2)La fonction distrative du comique De par les personnages stéréotypés issus de la Commedia dell’arte comme Arlequin qui faire rire dès le lever de rideau avec son costume bariolé . Le spectateur attend des arlequinades, des gambades, pirouettes des bouffonneries qui forment ainsi le jeu de scène. Ou encore Scapin stéréotype du valet dans