Commémoration

Extraits d’un article d’historiens dans Le Monde sur l’utilisation des « martyrs de Chateaubriant » par le PCF 7- « La rose et le réséda », poème d’Aragon 8- Une réaction d’un journaliste d’extrême droite à cette commémoration 9- Une intervention d’un élu PCF à propos de cette commémoration 10- Le texte (avec coupes) du ministre paru dans le B. O. Documents complémentaires (que nous n’avons pas utilisés) : - Lettre de Henri Fertet, condamné à mort en 1943 - Lettres de J. P. Timbaud et Guido Brancadoro

mis en avant la Résistance intérieure tout en dissimulant la collaboration et la persécution des minorités par la Régime de Vichy. Ainsi la propagande se met en place prônant une vision héroïque du peuple français dans la presse, les films, les commémorations... Comme l’explique l’historien Henry Rousso : “La Résistance c’est De Gaulle; De Gaulle c’est la France; donc la Résistance c’est la France”. Il appelle ce raisonnement et cette période le “mythe résistancialiste”. Cela se constate par les lieux

vous me donner plusieurs fonctions que peut avoir la poésie ? D’après moi, parmi les multiples fonctions que peut avoir la poésie celles qui m’ont le plus marqué sont la commémoration d’événements de l’histoire, et la poésie qui divertit le lecteur, je fais référence aux calligrammes. D’une part, je pense que la commémoration d’événement à travers la poésie est l’une des première fonction de la poésie, puisque les premières oeuvres - D’après moi, la poésie nous permet surtout de nous évader

 « La  France, dit­il, la France, patrie des Lumières et des droits de l’Homme, terre d’accueil et d’asile, la  France, ce jour­là, accomplissait l’irréparable » La vérité ne divise pas. Elle rassemble… C’est dans cet  esprit que cette journée de commémoration avait été instituée par François Mitterrand, et que, sous le  gouvernement de Lionel Jospin, fut créée la Fondation pour la mémoire de la Shoah. C’est sous ce  même gouvernement, avec Jacques Chirac, que fut installée la commission d’indemnisation des 

funèbre). La même année est créée le concours national de la Résistance et de la Déportation. A l'Ouest de Paris, il y a le mont Valérien qui est une forteresse militaire où on était fusillés 40400 résistants : c'est devenu un lieu de mémoire et de commémoration. Le lieu de mémoire est un terme popularisé par un historien français nommé Pierre NORA. Cela signifie un lieu ou un espace où la mémoire nationale s'incarne à une période précise qu'il soit matérielle (Verdun) ou alors symbolique (chant des partisans)

l’Humanité ont lieu en France : celui de Klaus Barbie (1987), celui de Paul Touvier (1994) et enfin de Maurice Papon (1997). François Mitterrand (qui a joué un rôle à Vichy avant de devenir résistant) rétablit la commémoration du 8 Mai : premier président à assister en 1992 à la commémoration de la rafle du "Vel d’Hiv". Refuse de reconnaître la responsabilité de l’État français, mais 1993crée une journée nationale (16/07) : mémoire des victimes des persécutions racistes et antisémites commises sous

responsable de la déportation des juifs de Bordeaux est l'occasion de poursuivre le travail de mémoire. b) Mémoire et commémoration : entretenir le souvenir Tous ces éléments divers font progressivement l'objet de commémorations portées par la République. Ainsi, outre le 8 Mai, devenu jour férié de façon définitive en 1981, il existe désormais quatre autres jours de commémoration (non fériés) d'événements liés à la guerre. c) Mémoire et responsabilité : affirmer les responsabilités La prise

valoir la vérité sur tout ce qui c'est passé, avant que les témoins ne disparaissent. Réparation : pour les victimes du franquisme et de la guerre civile il y a une reconnaissance aux différents acteurs de la tragédie ceci à travers les commémorations et autres moyens de divulgation d'une maniéré a ce que leurs mémoires sois conservé , aussi pour leurs familles une manière de leurs permettre de faire le deuil des proches disparu ou aux exilés surtout en amérique latine qui on pu recouvrer

l’occupant a été secondée par des Français, par l’Etat français ». La même année, la SNCF a reconnu à son tour ses responsabilités dans le transport des juifs vers les camps et a fondé un mémorial de la déportation à Bobigny. En 2005, lors de la commémoration du 65e anniversaire de la fin de la guerre, Sarkozy fait un discours à Colmar où il prononce ces mots : «Vichy a trahi la France, Vichy l'a déshonorée. La collaboration fut une trahison, la collaboration fut un déshonneur». 2. Une nouvelle approche

public ? Tout cela renvoie à la réflexion sur la place de l’Histoire dans la société et de son usage politique possible. Concernant la guerre d’Algérie, cela pose le problème de mémoires concurrentielles et la discrétion, voire l’absence de commémoration en France à l’occasion du cinquantenaire de la fin du conflit en 2012, montre bien la sensibilité du sujet, entré dans les programmes d’Histoire du lycée dès 1983. Comme celle de l’Occupation, l’histoire de la Guerre d’Algérie, son renouvellement