Comment La Fiction Littéraire Peut Elle Persuader Le Lecteur

"Pourquoi le français?" Yasmina Khadra répond : "Je n'ai pas choisi. Je voulais écrire. En russe, en chinois, en arabe. Mais écrire! Au départ, j'écrivais en arabe. Mon prof d'arabe m'a bafoué, alors que mon prof de français m'a encouragé." Boutade? On peut le penser. Elle paraît pourtant dire l'essentiel. Une langue est choisie pour devenir l'outil d'une exigence : écrire. Le plus souvent, c'est la langue natale qui devient cet outil. Mais on compte nombre d'exceptions. Et ainsi l'Algérien Mohamed Moulessehoul

patience et son soutien sans faille. Pour la richesse de leurs ouvrages et l’émotion qu’ils m’ont procurée, je tiens à remercier les auteurs de mon corpus. J’ai choisi de travailler avec des romanciers africains francophones, pour la qualité littéraire de leurs récits et pour l’intérêt de leurs témoignages sur l’Afrique. Puisse le futur donner raison au destin romanesque de ces jeunes héros, et nous permettre de changer le regard que nous portons sur ce continent ! Les ecrivains du corpus

et le genre fantastique. Le genre fantastique est un registre littéraire qui se caractérise par l’intrusion du surnaturel dans le cadre réaliste d’un récit. Nous pouvons dire que nous avons affaire à une oeuvre fantastique quand sont présentes : L'apparition du surnaturel dans notre monde et l'intention de l’auteur de créer chez le lecteur un sentiment de malaise ou de peur. Roger Caillois, écrivain, sociologue, et critique littéraire, dans son livre " au Coeur du fantastique" de 1965, écrit: "Tout

Maupassant transporte le lecteur dans l’inconscient de sa créature et dans une œuvre qui oscille entre fantastique et fantasmatique. MOTS-CLÉS: Fantastique, Femme, Erotisme, Surnaturel, Prostituée, Rêve, Inconnu « L’angoisse véritable ne sait pas ce qui l’angoisse. » Heidegger1 A la suite des auteurs du XIXe siècle spécialistes du genre – Hoffmann, Poe, Gautier, Mérimée, Tourgueniev –, Maupassant s’est adonné au fantas- tique. S’il a été influencé par ses prédécesseurs comme on peut le voir dans Noëlle

la suite des événements. La focalisation entre en jeu à ce niveau-ci. Les événements et les personnages sont perçus par quelqu’un ou quelque chose, par exemple par l’un des personnages ou par un narrateur omniscient, et l’information que reçoit le lecteur est coloré et influencé par cette focalisation. Le troisième niveau, c’est le texte. Ici, l’histoire prend forme linguistique ; dans un roman, l’histoire est transformée en mots sur la page. Le texte représente l’histoire, et est donc normalement

historiques. Les historiens et les poètes écrivirent ces mythes à l’aide de ce qu’ils savaient au sujet des dynasties royales. Ils essayaient donc de transmettre la vérité telle qu’elle leur paraissait. Ces récits deviennent ainsi une forme de fiction. Or la fiction n’est pas synonyme de vérité, bien au contraire. Ils produisent leurs histoires par leur imagination.Paul Veyne dans définit tout au long de son ouvrage le mythe pour fonder la définition la plus complète.Différence entre vérité, croyance

résidait dans les mains du roi et il détenait son pouvoir de dieu. Seul Dieu était en mesure de juger ses actes et ses décisions. Le monarque n’ entend pas déléguer son autorité à un Premier ministre. Il contrôle les courants d'opinion y compris littéraires et religieux. Ainsi il révoque l'édit de Nantes en 1685 ce qui a pour effet de rétablir le Royaume comme exclusivement catholique. Il impose son autorité à tous les hommes. Ainsi les hommes ne sont pas des citoyens mais des sujets du roi. Il n’ont

Microsoft Word - Ecrit histoire littéraire.docxMoulin Nicolas Le Comique au XVIIe Prof. Marc Escola 1 Séminaire d’histoire littéraire Le Comique au XVIIe siècle Travail écrit Introduction Le XVIIe siècle se caractérise comme une période d’essor pour la littérature française, notamment au sein de la production d’œuvres comiques. Dès les années 1630, le comique se caractérise par le décalage d’une action ou d’un dire par rapport à un comportement attendu. Généralement, ce comportement

théâtre ou de la poésie, a un objectif principal que l'on appelle sa fonction. C'est l'intention de l'auteur qui détermine le type de texte. Le fil conducteur de tout écrit reste la nécessité de répondre à ces six questions : qui, quoi, où, quand, comment et pourquoi ? On distingue principalement 5 types de textes, d’après la théorie de Egon WERLICH, complétée par celle de J-M. Adam : 1) Le texte descriptif qui présente des arrangements dans l’espace et des « énoncés d’état » (Adam). 2) Le

naturelle, spontanée d’un roman conduit bien souvent à une appréhension affective et émotive du texte. Cette réception particulière d’un texte a amené les critiques littéraires à questionner un élément prépondérant dans la constitution du roman : le personnage. Entité ontologiquement finie, appartenant exclusivement au domaine de la fiction, mimant uniquement et de manière incomplète la personne humaine, le personnage n’en demeure pas moins l’objet de toutes les fascinations, et d’innombrables débats