Comment Plaire Et Instruire

flanc jusqu'à la garde, Le clouaient au gazon tout baigné dans son sang ; Nos fusils l'entouraient en sinistre croissant. Il nous regarde encore, ensuite il se recouche, Tout en léchant le sang répandu sur sa bouche, Et, sans daigner savoir comment il a péri, Refermant ses grands yeux, meurt sans jeter un cri. II J'ai reposé mon front sur mon fusil sans poudre, Me prenant à penser, et n'ai pu me résoudre A poursuivre sa Louve et ses fils qui, tous trois, Avaient voulu l'attendre, et

interventions de l'auteur ne sont pas visibles car il ne commente rien. La tête d'Arrias, de Sethon, le fou rire des convives sont du domaine de notre imagination, ainsi que la suite de l'histoire. La Bruyère est un bon conteur, il se retire avant de rire, contrairement à Arrias. Conclusion Le portrait est général, intemporel. Il suppose une morale, un peu comme La Fontaine qui veut instruire son public, conformément aux règles classiques : plaire et toucher. Le texte n'est pas médisant, on ne se moque

des lettres de cachet, emprisonnements Fable du bossu texte 1 A . une construction stable, une argumentation claire : le récit est encadré par des phrases plus claires au niveau conceptuel qui montrent ce que voltaire veut démontrer. » : « comment un homme a-t-il pu devenir le maître d’un autre homme » : il s’agit de la question de domination, et enfin, à la fin est énoncé clairement l’idée que la violence et les lois ont crée l’inégalité. Le rythme binaire de la dernière phrase donne à la

les mots des fables ne sont pas plus les fables que les mots de l’histoire ne sont l’histoire. Comment peut-on s’aveugler assez pour appeler les fables la morale des enfants, sans songer que l’apologue, en les amusant, les abuse ; que, séduits par le mensonge, ils laissent échapper la vérité, et que ce qu’on fait pour leur rendre l’instruction agréable les empêche d’en profiter ? Les fables peuvent instruire les hommes ; mais il faut dire la vérité nue aux enfants : sitôt qu’on la couvre d’un voile

littérature française. Dans un premier temps nous définirons rapidement la fable (composition et origine et sa modernisation ). Puis nous détaillerons l’entré en matière du charlatan, nous expliquerons comment l’incrédibilité de ses propos le rendent ridicule. Ensuite nous verrons comment la fontaine compose le reste du discours du charlatan. Et pour finir l’étude du texte nous ferrons une brève étude de la moralité comme conclusion. La fable est un texte en vers, elle est composé d’un récit

d’un grand moralisme. Comme La Fontaine avec ses Fables, La Rochefoucauld avec ses Maximes, La Bruyère avec ses Caractères fait partie de cette catégorie de texte argumentatif et instructif voulant : “placere et docere” qui veut dire “plaire et instruire”. Après 17 années de travail, La Bruyère publie “Les Caractères” en 1688. L'œuvre se compose de 16 livres avec des portraits satiriques visant à critiquer, grâce à une argumentation, certains comportements de son époque et plus généralement

apprend à se connaître sans s’en rendre compte l. 2 S’inspire d’Esope l. 5 Mise en vers l. 64 : insiste surtout sur le désir de divertir - Soumission et flatterie du Roi, de sa famille par ex l. 33, l. 55-56 - culte de l’Antiquité - volonté de plaire et d’instruire b. Préface de 1668 - l. 9 brièveté - l. 95-101 : gaieté, charme - l. 103 : utilité - l. 106- 121 : « si divin » ; proche de la parabole - l. 120-149 : enseigne sans qu’on s’en rende compte = persuasion - l. 151-153 : légèreté

distingue aussi car son but n'est pas toujours d'aboutir à une moralité. Le sujet étant dans quelle mesure l'apologue est-il un système argumentatif efficace ? Nous verrons donc successivement que l'apologue remplit son objectif premier qui est de plaire puis d'instruire le lecteur, tout en faisant la critique de la société. Afin de rendre le récit attrayant, le fabuliste La Fontaine inscrit un schéma narratif rythmé et rapide comme dans l'huitre est les plaideurs où dès le début de la fable nous

animaux, il utilise ce système pour éviter la censure. Il décrit également la cour et ses courtisans et il donne des conseils sur le comportement à avoir au près du roi. Nous allons donc étudier dans un premier temps comment la narration de Jean de La Fontaine est divertissante et comment puis pour finir nous allons montrer si le texte est seulement destiné à divertir le lecteur. I_ Une narration divertissante a) Structure de la fable Dans cette fable de La Fontaine, on retrouve un

seulement dans la lecture l’évasion et la distraction, la sensibilité individuelle, le sentiment et la rêverie, il prend également conscience des grands problèmes du monde qui l’entoure. » Vous montrerez, à partir de vos lectures et de Manon Lescaut comment ce jugement se vérifie. Le livre, de nos jours, est sans aucun doute un objet de plaisir. Parmi le très grand panel qui s’offrent à lui, le lecteur fait un choix suivant ses désirs et ses préférences. La citation à étudier ici élargit cette première