Comment Se Manifeste Le Racisme

Déclaration des Droits de l’Homme et du Citoyen, 1789 " Toute personne a droit à la liberté de pensée, de conscience et de religion; ce droit implique la liberté de changer de religion ou de conviction ainsi que la liberté de manifester sa religion ou sa conviction, seule ou en commun, tant en public qu'en privé, par l'enseignement, les pratiques, le culte et l'accomplissement des rites. " Déclaration

être efficace et rapide dans les prises de décisions et de l’action, il suffit de passer à l’acte sans émotion particulière. Ainsi, à l’idée du bien et du mal se présente comme une sorte de bizarrerie dans l’espèce humaine au regard du monde animal. Comment se fait-il que nous ayons quelque chose de sur-ajouté, une sorte de luxe comparativement aux impératifs de l’animal ? Au-delà d’une utilité discutable en terme de survie, la conscience morale fait de nous des êtres véritablement à part au sein des

jeunes désirent être conformes mais savent que cela n’est pas possible. La galère est l’enchainement de ces échecs, « le sentiment d’être hors jeu et le sentiment de ne plus avoir envie de jouer »7. Le dernier pôle est celui de la rage. Elle se manifeste par exemple en face des interlocuteurs qui représentent l’ordre ou la domination (policier, maire), et les sociologues s’aperçoivent qu’elle soude le groupe. La rage se divise en deux thèmes : celui de l’homme fort, « Comme les policiers ne nous

l'actualité, voyager, pratiquer le sport, s'ouvrir aux autres etc... Toutes ces opinions sont certes utiles — on en a tous — mais ne démontrent rien car elles ne partent pas d'un problème philosophique : elles n'ont donc aucun intérêt philosophique). Comment trouver le problème? Il faut partir d'un concept: ce que signifie être contemporain (= sens général de “être de son temps”). Le problème philosophique: on va se demander si le sentiment de contemporanéité a existé de tout temps ou s'il est le

laquelle le fait d'exprimer un désaccord avec les théories officielles traduit une attitude bigote, rétrograde et même raciste. Le fait même que les avocats du réchauffement global provoqué par l'homme aient besoin de recourir à une accusation de racisme, dans un débat scientifique sur le changement climatique, prouve amplement que leurs arguments sont superficiels et vulnérables. En novembre dernier, nous avions déjà publié un article sur le réchauffement global, et montré que ce réchauffement

pensée de L. S. Senghor : négritude, francophonie, recherche des conditions de réalisation de cette civilisation de l’universel qui serait fondée sur l’interpénétration, le dialogue, l’influence réciproque de toutes les cultures. Après avoir montré comment, de tous temps, les sociétés se sont développées par métissage culturel autant que biologique, l’auteur voit dans le dialogue des cultures le moyen, pour l’humanité du troisième millénaire, de surmonter tant de déséquilibres (qui sont sources de tant

blanche. Dans les années 70, fort mouvement noir pour les droits civiques, parallèle avec le mouvement féministe. Les femmes noires écrivent des textes sur leur lien avec ces différents mouvements (civique et féministe). Mary Ann Weathers, dans un manifeste fondateur évoque « la commune oppression des femmes, quelque soit leur origine, riche ou pauvre, blanche, noire, mexicaine, indienne, portoricaine, orientale. » Parler d’une commune oppression des femmes revient à penser l’exercice de domination

et chacun a son éducation, sa culture, sa personnalité et son vécu ; il est donc difficile de prévoir la réaction de l’autre face à une blague. Il n’y a pas de limite à la liberté d’expression même si il existe aujourd’hui des lois condamnant le racisme, l’antisémitisme*, la xénophobie* , l’homophobie, …   Pourtant toutes ces règles restent vagues.En effet, beaucoup des personnes trouvent que constamment réfléchir au « politiquement correct » est une barrière à la

être condamnés à de dérisoires amendes. Il prit conscience de l'injustice profonde qui existait dans son pays, auquel il était attaché, et décida de s’engager avec le moyen dont il disposait : la fiction, d’utiliser l’afrikaans pour critiquer le racisme blanc, explorer l'effondrement des valeurs humaines provoqué par l’«apartheid», dénoncer l'oppression par l'État. Impressionné par la liberté de ton des écrivains d’Europe et des États-Unis, où littérature engagée et littérature érotique paraissaient

possible, réalisable? Peut-on se décentrer, oublier la particularité de son point de vue pour adopter celui d'autrui ; ou nos points de vue sont-ils irréductibles ; y a-t-il des limites à l'effort de décentrement. Si ce déplacement est possible comment s’opère-t- il ? - par sympathie, compassion émotive (la pitié chez Rousseau) ; - par effort intellectuel d'universalisation (l’impératif catégorique de Kant) ; - par analogie, par assimilation des informations, immersion culturelle dans le milieu