Commentaire Alain Propos

vie intérieure est souvent connue grâce au monologue intérieur, très souvent au style indirect libre (qui rejoint dès lors la focalisation interne). La présence du narrateur peut être totalement effacée, mais elle aussi peut être décelable à ses commentaires sur l’action, les personnages : ce sont les intrusions (ou interventions) d’auteur qui s’apparentent à la « voix off » au cinéma. Parfois même le narrateur s’adresse au lecteur. Focalisation particulièrement présente dans les romans du XIX°.

aspect précis de la vie de premier ministre, et au sein de chaque chapitre se retrouvent les témoignages des différents premiers ministres, dans des ordres toujours changeants et pas nécessairement chronologiques. Ainsi il n'est pas rare que les commentaires de l'un d'entre eux sur tel ou tel sujet soit suivi d'un témoignage plus approfondi d'un de ses prédécesseurs sur le même sujet, confirmant ou mettant en question sans le savoir la parole de celui qui s'était exprimé avant. On pourrait parler d'une

L’être humain est dominé par des passions par lesquelles il développe ses vices. Même la plus innocente des créatures, Madame de Clèves, fait preuve de duperie lorsque l’intérêt de ses passions est en jeu. Elle ment en effet à la reine dauphine à propos de la lettre de Madame de Tournon, dissimule à son mari. Certes, l’aveu est apparemment une preuve de transparence. En réalité, il se révèle être une stratégie de Madame de Clèves pour se tenir éloignée de la Cour. Elle prend d’ailleurs un ton bien

le médecin doit « convaincre » le patient, il est évident que le pouvoir de conviction de celui-ci ne saurait constituer un pouvoir de coercition. Le professeur HOERNI, ancien Président du Conseil national de l’Ordre des médecins, a souligné à ce propos que « le médecin est soumis à un devoir de persuasion, mais il ne doit pas aller jusqu’à la pression ». L’obligation pour le médecin de chercher à persuader son patient n’est qu’une obligation de moyens. Il n’est pas tenu de réussir à convaincre celui-ci

Robbe-Grillet, le prologue p.11 « Dans la pénombre » - p. 18 « la vie d’un homme ! » Alain Robbe-Grillet est considéré comme le père fondateur et le chef de la file du Nouveau Roman. C’est son roman La Jalousie qui a repris le premier cette appellation à son compte dans un article du critique Emile Henriot parut en 1975 dans Le monde. Pourtant Les Gommes, un roman publié quatre ans plus tôt que La Jalousie, en 1953 (par Les Editions de Minuit) contient déjà les caractéristiques essentielles

Commentaire composé LISI ROSA Fabiola 1ère L1 Nous désignons la langue française comme « la langue de Molière ». En effet ce dramaturge, comédien, metteur en scène, régisseur, fut sans doute l’homme de théâtre le plus complet que l’on ait connu. Il a donné à la comédie ses lettres de noblesse. Il fut à ce titre un dramaturge classique des plus exceptionnels en ce domaine. Né en 1622 et mort en 1673, Jean-Baptiste Poquelin suit des études dans un collège jésuite avant de se destiner à une carrière

La CIJ et les réserves aux traités Remarques cursives sur une révolution jurisprudentielle Alain Pellet 1. Comme on l'a écrit, « Judge Oda's personal judicial œuvre may be the largest in the history of the Permanent and the International Court ».1 Toutefois, le dédicataire du présent ouvrage n'a, à la connaissance du signataire de cette brève étude, jamais pris de position particulière sur la question des réserves aux traités. Il n'y a pas lieu de s'en étonner: lorsqu'il a pris ses fonctions à

classes sociales représentées de manière consciente ou inconsciente par le romancier dans sa position pour le moins ambiguë face au monde qui l'entoure. Il nous este à présent, après avoir fait place à un découpage méthodique qui va conduire le commentaire de chaque roman, à placer les trois hypothèses qui feront le palier de notre travail. 1) On fera l'hypothèse que les romans policiers nous font voir des parties réelles de leur époque, mais qui sont naturellement caractérisés par une série de

Article « Image-mouvement, image-te mps et plan ouvert » Alain Ménil Cinémas : revue d'études cinématographiques / Cinémas: Journal of Film Studies, vol. 16, n° 2-3, 2006, p. 146-179. Pour citer la version numérique de cet article, utiliser l'adresse suivante : http://id.erudit.org/iderudit/014619ar Note : les règles d'écriture des références bibliographiques peuvent varier selon les différents domaines du savoir. Ce document est protégé par la loi sur le droit d'auteur. L'utilisation des

Voir par exemple Sylvia Williams, « Silent Spaces : Places for Story-Telling in the Works of Marguerite Duras », Australian Journal of French Studies, 34 : 1, janvier 1997, p. 115132. 4. Question qui anime la mise au point que fait Pierre Guiraud à propos de l’usage du mot « style » et de la notion d’« écriture » par « M. Barthes » dans La stylistique, 6e éd., Paris, PUF, coll. « Que sais-je ? », no 646, 1970, p. 95-99. Le même Guiraud était prompt à préciser qu’il s’échange plus de figures de style