Commentaire Banlieue Pauvre Maulpoix

OBJET D’ETUDE- POESIE TEXTES : A- Charles BAUDELAIRE, « Paysage », Les Fleurs du Mal, 1857. B- Jules SUPERVIELLE, « Marseille », Débarcadères, 1927. C- Jean-Michel MAULPOIX, « Banlieue pauvre », La Matinée à l’anglaise, 1982. Le candidat s’assurera que le sujet qui lui est remis est bien complet. Ce sujet comporte 4 pages. Le candidat ne sera autorisé à quitter la salle qu’au bout des 4 heures de composition. Texte A-

Objet d’étude- POESIE Textes : A- Charles BAUDELAIRE, « Paysage », Les Fleurs du Mal, 1857. B- Jules SUPERVIELLE, « Marseille », Débarcadères, 1927. C- Jean-Michel MAULPOIX, « Banlieue pauvre », La Matinée à l’anglaise, 1982. Le candidat s’assurera que le sujet qui lui est remis est bien complet. Ce sujet comporte 4 pages. Le candidat ne sera autorisé à quitter la salle qu’au bout des 4 heures de composition. Texte A-

coin, te parler avec douceur, Reste donc un peu tranquille que nous nous regardions un peu O toi toujours en partance Et qui ne peut t’en aller A cause de toutes ces ancres qui te mordillent sous la mer. Texte C-Jean-Michel Maulpoix, « Banlieue pauvre », La Matinée à l’anglaise, 1982. C’est une ville en ruines Où les gros autobus débarquent le mercredi Leurs équipages d’enfants tristes Comme des éboulis de rêves en vitrine Du petit magasin de couleurs Où l’on vend des poupées

COMMENTAIRE COMPOSE : Nous allons étudier le slam « Saint-Denis » de Grand Corps Malade. « Grand Corps Malade » étant en effet un nom de scène, celui ci s’appelle en réalité Fabien Marsaud, il est auteur et slameur Français du XXIe siècle. Il est un des principaux slameur à avoir fais connaître le slam en France. Il a vécu la plus par de son enfance à Saint-Denis, il nous fais visiter sa ville natale. Nous allons voir les différents éléments, les différentes formes et son vécu dans cette ville

Commentaire du poème de Supervielle : « Marseille » Véritable invitation au voyage, la mer a toujours fait rêver les hommes, et les villes qui la bordent ont inspiré nombre de poètes. Comme Baudelaire avant lui, Supervielle, auteur du XXe siècle, décrit une de ces villes dans le poème qui porte son nom : Marseille. Utilisant des vers blancs et libres, il dépeint les influences marines et l’agitation qui y règnent et finit par s’adresser directement à la ville elle-même. Nous allons montrer en

reste bien évidemment l’« apanage d’une élite sociale » et il serait absurde de le nier. De quelle démocratisation des voyages parle-t-on quand on s’adresse à des personnes qui ne quittent jamais ou presque leurs quartiers, quartiers parmi les plus pauvres de France et d’Europe ? Comment alors entrer dans le thème ? Il m’a paru important, pour permettre son appropriation, de placer les étudiants sur un pied d’égalité en organisant un modeste voyage d’une journée à Beaulieu-sur-Mer et à Roquebrune-Capmartin

................................... 141 Parole et humanité ........................................................................................................................... 147 Du langage de marivaux et de celui, actuel, des jeunes de banlieues dans le film l’esquive........................................................................................... 169 Les auteurs 175 4 Introduction SoPhie RoChefoRt-GuiLLouet Word, words, words… Shakespeare, Hamlet « Au commencement

effet de réel. 4. Le portrait du comédien joue constamment sur des décalages triviaux mettant en valeur une réalité prosaïque. Plutôt qu’en costume pompeux et riche comme les héros de romans précieux en sont revêtus, Le Destin est représenté pauvre. À la place d’un chapeau, il s’est coiffé d’« un bonnet de nuit entortillé de jarretières de différentes couleurs » (l. 20-21). Son pourpoint est fait d’un tissu de mauvaise qualité (« casaque de grisette »). Le portrait se construit sur une série

effet de réel. 4. Le portrait du comédien joue constamment sur des décalages triviaux mettant en valeur une réalité prosaïque. Plutôt qu’en costume pompeux et riche comme les héros de romans précieux en sont revêtus, Le Destin est représenté pauvre. À la place d’un chapeau, il s’est coiffé d’« un bonnet de nuit entortillé de jarretières de différentes couleurs » (l. 20-21). Son pourpoint est fait d’un tissu de mauvaise qualité (« casaque de grisette »). Le portrait se construit sur une série

tel choix pour son corpus. Le titre retenu crée, oriente les lectures. Il justifie, cautionne les comparaisons. Il est l'annonce d'une longue démarche illustrative, inventive ; il doit d'emblée emporter l'adhésion et prouver qu'il n'y a pas de sujet pauvre ou ingrat : il n'y a que des sujets qui sont mal posés. Il peut être aussi un révélateur pour des aspects, des éléments d'un texte qui n'auraient pas été vus, retenus, s'il avait fait l'objet d'une lecture singulière, unique, isolée, non comparée