Commentaire Compose De Rene De Chateaubriand

secrétaire, comme s’il avait voulu la cacher. Je m’aperçus qu’il avait un masque de verre. – Depuis quand, – lui dis-je, en plaisantant, – vous occupez-vous de chimie ? et sont-ce des ressources contre les pertes au whist que vous composez ? – Je ne compose rien, – me répondit-il, – mais ce qui est làdedans (et il montrait le flacon noir) est une ressource contre tout. C’est, – ajouta-t-il avec la sombre gaîté du pays des suicides d’où il était, – le jeu de cartes biseautées avec lequel on est sûr de

cent mille femmes dont la possession puisse procurer aux hommes délicats les jouissances exquises et distinguées qu’ils recherchent en amour. En effet, c’est ici le lieu de faire observer aux adeptes pour lesquels nous écrivons que l’amour ne se compose pas de quelques causeries solliciteuses, de quelques nuits de volupté, d’une caresse plus ou moins intelligente et d’une étincelle d’amour-propre baptisée du nom de jalousie. Nos quatre cent mille femmes ne sont pas de celles dont on puisse dire :

pour être tranquille avec elle, et par ta faute il faut que je paie ? Tu es une pe te maligne... C’est moi qui vais l’appeler, la police, et tout de suite, on a endra le temps qu’il faudra ! Un an, s’il le faut ! Gianfranco prend son portable et compose un numéro. Niki s’approche d’Alessandro. – Fais comme si je n’avais rien dit... – OK. – Mais tu as des constats, dans la voiture ? – Bien sûr, j’ai fait croire que non pour mettre en pratique ta splendide théorie des amants. – Alors va les chercher

écrit ; ses opinions littéraires étaient changées : il estimait pardessus tout la passion ; Werther, René, Frank, Lara, Lélia et d'autres plus médiocres l'enthousiasmaient presque également. Quelquefois, la musique lui semblait seule capable d'exprimer ses troubles intérieurs ; alors, il rêvait des symphonies ; ou bien la surface des choses l'appréhendait, et il voulait peindre. Il avait composé des vers, pourtant ; Deslauriers les trouva fort beaux, mais sans demander une autre pièce. Quant à lui

écrit ses opinions littéraires étaient changées : il estimait par des-sus tout la passion ; Werther, René, Frank, Lara, Lélia et d’autres plus médiocres l’enthousiasmaient presque éga-lement. Quelquefois la musique lui semblait seule capa-ble d’exprimer ses troubles intérieurs ; alors, il rêvait des symphonies ; ou bien la surface des choses l’appréhendait, et il voulait peindre. Il avait composé des vers, pourtant ; Deslauriers les trouva fort beaux, mais sans demander une autre pièce. Quant à