Commentaire Machiavel Le Prince Xxv

On considère que MACHIAVEL et HOBBS (« Le Léviathan ») représentent la première vague de modernité. LA BOHÉCIE (« Discours de la servitude volontaire), LOKE, ROUSSEAU. La philosophie politique[1] : On va s’interroger sur la politique. C’est la rencontre entre la pensée politique et un domaine non philosophique. L’expression, la sortie de la religion, veut dire que la croyance religieuse ne structure plus le monde politique, la citée. Avec la modernité, on assiste à un passage de société

Nicolas MACHIAVEL (1515) Le Prince et autres textes Un document produit en version numérique par Jean-Marie Tremblay, professeur de sociologie au Cégep de Chicoutimi Courriel: jmt_sociologue@videotron.ca Site web: http://pages.infinit.net/sociojmt Dans le cadre de la collection: "Les classiques des sciences sociales" Site web: http://www.uqac.uquebec.ca/zone30/Classiques_des_sciences_sociales/index.html Une collection développée en collaboration avec la Bibliothèque Paul-Émile-Boulet de l'Université

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brosse le portrait. Ces citations sont complétées par des expressions tout aussi laudatives qui font référence : – à la valeur morale incarnée : « la personnification de la sagesse » (l. 8), « de plus noble et de meilleur » (l. 9) ; – au savoir : « prince de la science » (l. 13), « père des études » (l. 13), « Pythie de l’Occident » (l. 15) ; – au rayonnement intellectuel : « lumière du monde » (l. 14), « créature céleste » (l. 18) ; – à la liberté  : « défenseur de la vraie théologie » (l. 14). Des

à cette réalité multiforme des peuples que Rousseau s’intéresse aussi (à partir de la fin du second livre, les choses sont claires). Il a en vue les exemples antiques d’Athènes, de Sparte et surtout de Rome (beaucoup analysée par Tite-Live et Machiavel), et de ce fameux peuple hébreu, exemple inouï d’une nation restée soudée des milliers d’années sans l’entremise d’un Etat ni même d’un territoire, seulement grâce à ses mœurs ; il a aussi en vue les exemples 14 Rousseau critique à cet égard

Long jeune homme aux yeux pétillants et aux boucles de fille, il fut introduit par l’abbé de Châteauneuf dans la Société du Temple où de grands seigneurs, de beaux esprits et des incrédules érigeaient en credo le culte du plaisir, et les roués du prince de Conti se l’arrachèrent. Il y acquit une grande liberté de pensée et devint vite célèbre pour ses frasques. Comme ce remuant libertin voulait se consacrer à la littérature, son père le menaça d’exil à Saint-Domingue. Insolent («J’ai l’insolence

Mais par certains de ses aspects, la politique étrangère du Cameroun emprunte à l’école marxiste, notamment dans sa lecture des déséquilibres internationaux. § 1 – Une politique étrangère fortement inspirée du réalisme classique Héritière de Machiavel, de Hobbes et Clausewitz, elle met l’accent sur le rôle des États, les notions d’intérêt national, de puissance, de conflits et d’équilibres dans une société internationale essentiellement anarchique. Les États de cette configuration sont, selon

manière déloyale et violente, ceux qui agissent exclusivement en vue de leur intérêt mal compris avec un désir de domination. Les hommes de pouvoir, ceux qui exploitent l’ignorance native sont eux-mêmes ignorants, mais ils possèdent le savoir des princes, c'est-à-dire l’art de la manipulation. les sages ou philosophes authentiques : ceux qui peuvent penser par eux-mêmes par delà les préjugés de la multitudes, le sage est libre au sens ou il agit selon les lois de sa nature. Il faut sans doute distinguer

« Je n'écris point, dit-il, pour censurer ce qui est établi dans quelque pays que ce soit. Chaque nation trouvera ici les raisons de ses maximes... Si je pouvais faire en sorte que tout le monde eût de nouvelles raisons pour aimer ses devoirs, son prince, sa patrie, ses lois ; qu'on pût mieux sentir son bonheur dans chaque pays, dans chaque gouvernement, je me croirais le plus heureux des mortels » [9]. Ce dessein, il s'est si bien appliqué à le réaliser que beaucoup l'ont même blâmé de n'avoir

président de Parlement fatigué du Parlement, du seigneur absorbé dans ses terres, du vigneron attentif à ses vins et ses ventes. D'autres l'ont fait, qu'il faut lire. Je pense à une autre vie, que les temps ont recouverte de leur ombre, et les commentaires de leur lustre. Cette vie est d'abord celle d'un penseur que la passion des matières du droit et de la politique tint en haleine jusqu'à la fin, et qui laissa la vue sur les livres, se hâtant de gagner la seule course qu'il prit à coeur de remporter