Commentaire Message De Mac Mahon 7 Janvier 1875

L’HISTOIRE CONSTITUTIONNELLE DE LA FRANCE Cours du 5 et 19 février rattrapés le 13 février de 13h40 à 16h40 Modalités pour le TD de Droit Constitutionnel Chargée de TD : BOUCHARD => perrine.bouchard@hotmail.fr Galop d’essai à la 6ème séance (11 mars) : commentaire ou dissertation (1/3 de la note) Note de participation 5ème séance (4 mars) et 9ème séance (1er avril) : questions de cours (interros) Faire plan détaillé pour le 18 mars (7ème séance) : TD Introduction La France a connue de nombreux régimes constitutionnels

4 novembre 1848 République démocratique 10 décembre 1848 : élection au suffrage universel direct masculin de Louis-Napoléon Bonaparte à la Présidence de la République 2 décembre 1851 : Coup d’État du Président de la République Constitution du 14 janvier 1852 République autoritaire et plébiscitaire puis Second Empire 2 décembre 1852 : rétablissement de l’Empire héréditaire À partir de 1860 : libéralisation progressive du régime 2 septembre 1870 : Défaite de Sedan 4 septembre 1870 Gouvernement de défense

Constitutions écrites. Il s’agit des règles constitutionnelles. On va s’intéresser d’une part à la nature de ces règles, et d’autre part à leur valeur. Paragraphe 1 : La nature des règles constitutionnelles. Le général de Gaulle avait dit, le 31 janvier 1964 : « Une Constitution, c’est un esprit, des institutions, une pratique. » Une Constitution, c’est une sédimentation, c’est-à-dire un assemblage de règles juridiques et politiques. A) Les règles juridiques. Ce sont des règles écrites ou non-écrites

l’Etat est souverain, et, par définition, le souverain ne peut être soumis à une règle juridique. Le droit est celui de l’Etat : c’est lui qui crée le droit, les règles juridiques les plus élevées. Comment l’Etat peut-il être jugé ? 1. Lorsque l’Etat 7 est condamné par un Tribunal, ce n’est pas vraiment l’Etat qui est condamné, mais un organe qui le compose. 2. L’Etat est souverain : il est soumis au droit, car l’Etat souverain a choisit de s’autolimiter II. La forme de l’Etat prévue par la Constitution

appel aux cours souveraines pour confirmer les impôts existants. Le rappel de la nécessité de recours aux états généraux pour instaurer de nouveaux impôts était suicidaire. (d’autant plus que le régime des élections arrêté par lettre royale du 24 janvier 1789 avait doublé le chiffre des représentants du tiers état). La première réunion des états généraux se fait le 5 mai 1789. Tandis que le roi croyait avoir convoqué une assemblée consultative, les électeurs entendaient qu’elle devînt une assemblée

sur une nouvelle pratique institutionnelle et politique. Le 16 mai 1877, Le Maréchal Mac Mahon adresse au président du conseil, Jules Simon (républicain) une lettre désapprouvant la politique gouvernementale donc Simon démissionne, faisant une lecture dualiste. Debreuil le remplace, le 21 juin 1877, la chambre des députés déclare que son gouvernement a sa confiance mais Simon ne démissionne pas donc Mac Mahon dissout l’Assemblée. C’est au peuple de trancher ce conflit politique par les élections

1ère chaire de droit constitutionnel sera créée en 1834 à la faculté de droit de Paris, et l’enseignement est confié à l’Italien Pellegrino Rossi. Années 1830 = Début de parution des manuels de droit constitutionnel (« élément de droit politique, commentaire sur la charte constitutionnelle 1836, théorie du droit constitutionnel français. »). A partir du moment où l’on enseigne le droit, on s’aperçoit que le droit constitutionnel manque de crédibilité. Son grand défaut est qu’il manque d’un système de

judiciaire : juges élus 2 chartes ( 1814, 1830 ) exécutif : roi; législatif : 2 chambres ( des Députés et des Pairs ), pouvoir judiciaire non reconnu. 1848 : Seconde République : exécutif : président de la République, judiciaire : juges 1875 : IIIème R. : législatif : 2 chambres ( des Députés et Sénat ), exécutif : président 1946 : Ivème : législatif : AN, exécutif : Président R et Conseil Vème : législatif AN et Sénat, exécutif : Président et Premier ministre Les prolongements

par tête, une voix par député. Pendant ce débat se crée un parti national ou encore patriotique. C’est un parti qui défend les intérêts du Tiers. On le qualifie de national car on commence à dire à cette époque que le Tiers c’est la nation.  En janvier 1789, une brochure apparaît écrite par l’abbé Sieyès : Qu’est ce que le Tiers-État ? C’est le fondement du droit public moderne. Dans cet écrit, il dit : - Le Tiers-Etat, c’est la nation - En France désormais c’est la nation qui doit être

la cohabitation (principalement entre 1997 et 2002). « On ne saurait accepter qu'une dyarchie existât au sommet de l’Etat. Mais justement, il n’en est rien ». S’exclama De Gaulle le 31 janvier 1964 Sous l’autorité du chef de l’Etat, une hiérarchie est établie : le Gouvernement est réduit à un rôle instrumental , de la même façon que la majorité parlementaire. E.Macron a restauré l’autorité