Commentaire Philippe Le Bel Lettres Patentes

Commentaire sur l’Ordonnance de Philippe le Bel. Philippe le Bel précise que l’enseignement du droit romain dans les universités est utile, mais qu’il est interdit à Paris pour éviter que l’enseignement de la théologie du droit soit supplanté par la venue en masse d’étudiants d’Europe voulant enseigner le droit romain. Mais nul doute n’est posé sur le fait que l’enseignement du droit romain perfectionne le raisonnement juridique et qu’il est utile à la compréhension des coutumes. Philippe IV

Scaevola Interpolations C) Les Institutes Dorothée / Théophile D) Les Novelles Corps de droit civil = Corpus juris civilis PARTIE II : Le Moyen Age Romulus Augustule (475-476) Burgonde Odoacre Wisigoth Huns Francs saliens / Rhénans Alamans Philippe-Auguste (1180-1223) 7 Chapitre I : La royauté franque Clovis (481-511) Tolbiac (496) Bataille Soissons (486) Mérovingienne Syagrius Mérovée Austrasie / Neustrie / Bourgogne Section I : La décadence de l’œuvre législative §1) La personnalité

Commentaire de l’ordonnance de Philippe le Bel (1312) « Le roi de France est empereur en son royaume. » Cette célèbre maxime de Jean BLANOT (1260) confirme le retour d’une souveraineté royale, longtemps mise à mal sous les dynasties mérovingienne et carolingienne. A travers la dynastie capétienne, qui débute en 987 avec l’avènement d’Hugues Capet et prend fin en 1848 sous Louis XI , s’illustre Philippe VI, dit Le Bel, fils et successeur de Philippe III le Hardi, petit fils de Louis IX dit

l’exclusion des femmes… Depuis Hugues Capet, la couronne est toujours passée de plein droit au fils ainé du roi défunt. Ce fils ainé associé et sacré du vivant de son père apparaissait comme son héritier naturel. Cette succession est si évidente que Philippe Auguste (1180-1222) n’éprouvera même plus le besoin de faire procéder au sacre anticipé de son fils. Au début du XIVe siècle, ce principe de primogéniture est clairement établi depuis longtemps, mais il est bien le seul, car jusqu’en 1316, la transmission

rempart de la chrétienté. « Quand Dieu fonda cent royaumes, le meilleur fut douce France. » La France abonde en rivières, en forêts (chasse, bois, nourriture), en belles dames et chevaliers redoutés. La France est dirigée au XIIIème siècle par un roi très chrétien. II- Le sentiment national « Bataille de Bouvines » en 1215 (Philippe Auguste), naissance du sentiment de nation. L’expression de « nation française » est extrêmement rare avant le XVème siècle. On va remarquer que le sentiment national

adaptée aux nouvelles mœurs : Dès le 13ème siècle, on remarque que des légistes s’amusent à poser sur le papier un certain nombre de préceptes de coutume. Ils sont souvent des baillis (=juges royaux) ; l’amusement devient nécessité. Exemple : * Philippe de Beaumanoir, en 1283, qui rédige les « coutumes du Beauvaisis », il avait été envoyé par le roi dans différents tribunaux, a appliqué des coutumes différentes. * Pierre de Fontaines, en 1253, qui a rédigé un opuscule intitulé « conseil à

la culture, la langue, les institutions, le droit latin, le droit romain. Rome à légué au monde un droit public et privé très technique. De plus à l’époque romain, de grands juristes virent le jour : les juristes consultes romain. Ce fut eux qui commentaire les texte de lois desquels ils rédigèrent des ouvrages, des encyclopédies juridiques. L’empire romain, très vaste, fut des le début très structuré avec à sa tête un empereur détenant tous les pouvoirs. Au IVe siècle un certain nombre d’évolution

loi de citation. Les fragments des œuvres retenues, reçoivent une légale autorité, doivent être considéré comme s’ils avaient été émis par la bouche divine de l’empereur. Désormais c’est la constitution Tanta(533) qui promulgue le digeste, tout commentaire du digeste est interdit. les institutes : Nouveau manuel (à l’usage des étudiants) voulu par l’Empereur Justinien, pour couronner sa réforme des études juridiques. Les institutes sont également publiées en 533. Elles s’inspirent des anciennes

compétente, législateur : personne habilitée à faire des lois. Coutume : usage qui par sa répétition acquiert force de loi. Usage vient des individus. Jurisprudence : constituée par les jugements des tribunaux ( arrêts) Doctrine : ensemble des commentaires, réflexion, analyse des praticiens ou des théoriciens de droit sur une loi, un arrêt ou des coutumes. Praticiens : juges, avocats. Théoriciens : enseignants. Le droit réagit à des idées, à des politiques et aux individus 1ère PARTIE : le

b. Germains et droit Peu de connaissance du droit de ces peuples (puisque droit coutumier) ; avant leur entrée dans l’Empire romain, peu de connaissances car pas d’écrits. Ce que l’on connait de ce droit provient de Jules César, à travers ses commentaires écrits lors de guerres contre les germains, et aux écrits de l’historien latin Tacite. Quel est leur droit ? Un droit qui traduit des caractères analogues et identiques à ceux relevés en matière de pouvoir. D’abord, l’importance du groupe et la