Commentaire Spinoza Ethique

de la Pléiade, vol. 1, Paris 1998, La Trinité, trad. sous la direction de A. Jerphagnon, Bibliothèque de la Pléiade, vol. 3, Paris 2002 Thomas d’Aquin, Le Maître, Paris, Vrin Henri de Gand, Somme des questions ordinaires Robert Grosseteste, Commentaire des Seconds Analytiques Jean Buridan, Questions sur les Seconds Analytiques [Aucune connaissance du latin n’est requise pour assister au cours, des traductions des textes inédits en français seront distribuées] Pour une introduction générale

Spinoza TTP 2013. INTRODUCTION GÉNÉRALE. biographie (à vous de faire, on a déjà vu pas mal de choses sur Spinoza). Rappel : 1. le sujet : l’illusion du libre-arbitre (Descartes vs Spinoza) 2. Corrigé rédigé et donné : La liberté n’est-elle qu’une illusion ? 3. Envoi d’un dossier sur L’Appendice du Livre I de L’Éthique. I. LA FINITUDE INHÉRENTE A LA NATURE HUMAINE COMME POINT DE DÉPART. Ontologie (la nature c’est dieu, et tout est en dieu qui est tout y compris l’homme qui

matière de développement durable. Pour limiter qu'il soit, le pacte de l'Instead n'en a pas moins valeur de symbole. C'est la première fois en effet en Europe que des diplômés s'engagent personnellement et publiquement à adopter un comportement éthique. Le capitalisme se voudrait-il moral? « Le recul de l'Etat, la démultiplication des scandales, les nouvelles obsessions sociales sur la santé, l'alimentation, le besoin de transparence, tous ces raisons expliquant la montée en puissance de l'éthique »

sorte de disposition permanente au bonheur ? Peut-on faire de la joie une sorte de principe éthique ? Ce n’est pas qu’il existe un devoir d’être joyeux (ce serait quand même un peu fort !), mais quand on a connu la joie on n’a aucune raison de ne pas souhaiter son retour et donc de tout faire dans ce sens. Faire quoi ? Qu’est-ce qui met en joie ? 2) Joie, connaissance et autonomie selon Spinoza Selon Spinoza l'homme est capable de perfections, d'acquérir des perfections, et c'est la raison principale

aux discussions éristiques durant l'Antiquité, à l'intérêt que portent les philosophes à la logique depuis Aristote, mais aussi, au Moyen Âge, au souci de donner à la philosophie la rigueur démonstrative des mathématiques (comme chez Descartes ou Spinoza) ou à l'importance qu'accorde la philosophie analytique de nos jours à la rigueur et à la clarté argumentatives. Malgré cette tendance profonde, la philosophie contemporaine a vu se développer une critique radicale de la raison, que ce soit chez Nietzsche

grandes figures du XVIIe siècle français. Spinoza (1632-1677), philosophe rationaliste et penseur religieux hollandais, considéré comme le plus important représentant moderne du panthéisme. Locke (1632-1704), philosophe anglais, auteur de l’Essai sur l’entendement humain. Successeur de Hobbes comme personnage majeur de la philosophie anglaise au xviie siècle, Locke s’est intéressé au problème de la connaissance humaine, et a développé une philosophie éthique et politique. Malebranche (1638-1715)

être ce qu’il est » Aristote, Physique. 31. « Un être ne peut pas être lui-même et son contraire dans le même temps et sous le même rapport » Aristote, La Métaphysique. 32. « La tristesse diminue la puissance d’agir et la puissance d’exister » Ethique, Spinoza. 33. « La vérité se définit par la conformité de l’intelligence avec les choses » Somme Théologique, Saint Thomas d’Aquin. 34. « Veritas est adequatio rei et intellectus » Somme Théologique, saint Thomas d’Aquin. 35. « Rien n’est dans l’esprit

d’abord indiquées les œuvres les plus importantes ou les plus connues) - Colonne 3 : éditions de poche (si possible) et autres (voir abréviations sous le tableau) - Colonne 4 : éditions parascolaires (avec le plus souvent présentation, commentaires et notes) (e) = extraits (publication partielle de l'ouvrage cité) vol. = volume ; L. = livre ; ch. = chapitre ; part. = partie |AUTEURS |TITRES |Editions

santé (pareille perte serait la mort), mais une contradiction dans cette santé. Ce traitement humain, c’est-à-dire aussi bienveillant que raisonnable (…) présuppose que le malade est un être raisonnable (…) »8. Ce passage nécessiterait un long commentaire. Retenons que Hegel, sans dire explicitement que le fou possède la raison, affirme qu’on ne peut soigner le fou que si l’on suppose qu’il n’a pas entièrement perdu la raison9, ce qui veut dire qu’il demeure un être raisonnable donc responsable

des situations qui étaient les leurs, mais qui pouvaient ne pas être celles que l’on ressent soi-même. Ce qui n’échappait pas à Descartes, lequel voulut faire table rase de tous les pré-jugés. A chacun donc sa méthode, ce qui n’empêche pas les commentaires. Pour Descartes, la dualité corps/esprit est patente. Les animaux ne sont que des machines, des rouages mécaniques, et l’homme, un animal raisonnable, n’échappe à ces mécanismes que parce qu’il possède un esprit. Le corps humain par lui-même ne