Commentaire Tartuffe Le Discours De La Galanterie

MOLIERE SEDUCTEUR : TARTUFFE ET DOM JUAN VUS PAR LA CRITIQUE. François Rémond (Université Paris III – Sorbonne Nouvelle). En premier lieu, il paraît important de définir précisément le concept de séduction : Dans la langue courante contemporaine, le terme possède une axiologie majoritairement positive (1) : Le Sens propre distingue un sens « littéraire ou plaisant » : « En Parlant d’un homme, amener (une femme) à lui accorder ses faveurs hors mariage » et une extension de sens moderne précisément

NOTES Le misantrope est une comédie écrite en 1666, à une période assez sombre pour Molière : cabale à propos de Tartuffe, maladie de Molière, brouille avec Racine. La pièce est énigmatique : Alceste représente les idées de Molière, mais il est également ridicule. Dans le premier acte, on apprend quel est le caractère d’Alceste et son dilemme : il aime Célimène qui ne peut se passer de la société mais lui-même ne peut supporter la vie en société. A l’acte II, c’est la première apparition de

cités qui soulignent cet état de fait et le danger potentiel -Commentaire du narrateur qui évoque les risques contournés 2) -Cliché de la littérature : «locus amoenus » = lieu agréable -allusions à la beauté ( champ lexical de la beauté -Rythme binaire = équilibre -Lexique mélioratif (superlatifs) -énumération -effet produit sur le narrateur : émerveillent traduit par des adverbes (« admirablement ») qui sert de commentaire. - adverbes finaux « vraiment », « visiblement » = éloge

COMMENTAIRE LITTÉRAIRE LE MARIAGE DE FIGARO : ACTE I – SCÈNE 7. Le personnage de Chérubin émerge dans cette scène. C'est un personnage assez inattendu. Bartholo et Marceline anciens amants viennent de s'entendre pour séparer Figaro et Suzanne, Chérubin intervient alors que Suzanne déplore l'attitude autoritaire de Marceline. Il apporte gaieté et sensualité dans la scène. On verra comment ce personnage ambigu concourt à la polyphonie de la scène, à la fois lyrique et comique. LECTURE

emprunté registre galanterie et préciosité : rapport chevalier & sa dame / relation entre une divinité et son zélateur. Rappel passé amoureux : " mon cher vicomte ", et surtout " mais vous abusez de mes bontés, même depuis que vous n’en usez plus "  S’agit de vivre comme des personnages de roman, faire de sa vie un roman [ se propose d’être la rédactrice de ses Mémoires, chaque nouvelle entreprise de libertinage présentée comme un haut fait, un exploit Roman de la galanterie + peinture des mauvaises

les unes contre les autres, non seulement sans avoir aucun intérêt au procès, mais sans savoir même de quoi il s’agit. ». La formule négative latine non solum … sed etiam est la conclusion d’une série « dont la mémoire même ne subsiste plus, ces discours ne parviennent pas seulement aux oreilles du prince ». Le rythme des évènements est très rapide et les deux procédés amènent à l’idée d’un mécanisme autonome et sans contrôle. Dans le second, le texte n’émet aucune thèse mais il offre un spectacle

les unes contre les autres, non seulement sans avoir aucun intérêt au procès, mais sans savoir même de quoi il s’agit. ». La formule négative latine non solum … sed etiam est la conclusion d’une série « dont la mémoire même ne subsiste plus, ces discours ne parviennent pas seulement aux oreilles du prince ». Le rythme des évènements est très rapide et les deux procédés amènent à l’idée d’un mécanisme autonome et sans contrôle. Dans le second, le texte n’émet aucune thèse mais il offre un spectacle

mode de l’époque. Ses lèvres vermeilles et ses belles dents bien blanches (sans bien sûr qu’il n’y soit pour quelque chose, celles-ci ont une délicatesse pratiquement divine) nous rappellent le portrait que Molière faisait de son dévot personnage du Tartuffe presque un siècle auparavant. Dorine décrit dans la pièce le faux dévot comme « gros et gras, le teint frais et la bouche vermeille ». Cependant Marivaux va plus loin dans l’ironie avec laquelle il dessine la grasse condition de ces personnages.

aveugles et de l’obscurantisme des fidèles : « un prêtre célèbre des mystères qu’ils appellent saints, sacrés et redoutables ». Ensuite, Montesquieu souligne la superficialité des mœurs des grands dont la vie n'est faite que de mondanités et de galanteries. La satire repose sur une inversion des rôles puisque c’est le public qui représente l’équipe dramatique. Le comique est mis au service de la satire. Quant à Voltaire, il s'en prend à l'administration de Louis XIV qui vit coupée de ses administrés

aveugles et de l’obscurantisme des fidèles : « un prêtre célèbre des mystères qu’ils appellent saints, sacrés et redoutables ». Ensuite, Montesquieu souligne la superficialité des mœurs des grands dont la vie n'est faite que de mondanités et de galanteries. La satire repose sur une inversion des rôles puisque c’est le public qui représente l’équipe dramatique. Le comique est mis au service de la satire. Quant à Voltaire, il s'en prend à l'administration de Louis XIV qui vit coupée de ses administrés