Comparaison Tartuffe Dom Juan

résulte de l'analyse que l'ex- position soulève déjà tous les thèmes majeurs et dé- montre l'importance de l'oppostion qui se base sur la dualité d'Alceste. En cela l'exposition est ex- cellente et .s.u·it la tradition. Mais là s'arrête toute comparaison. Toutes les séquences qui suivent ne font qu'illustrer et extérioriser ce débat inté- rieur du protagonist_e présenté au premier acte par le moyen de l'enchâssement: les oppositions des per- sonnages à travers leurs paroles s'insèrent dans les

lecture. Certains candidats y sont toutefois parvenus. Analyse du texte En 1668, Molière a déjà beaucoup produit, et en particulier certaines de ses pièces que l’on dit grandes : Le Bourgeois Gentilhomme (1670), Dom Juan (1665), Le Misanthrope (1666), sans oublier Le Tartuffe dont les rebondissements de la représentation ne sont pas clos. Dans le même temps, il s’empare d’une histoire mythologique - les travestissements de Jupiter pour séduire les mortelles dont il emprunte le sujet en partie

sont parvenues. La période classique Le classicisme codifie le théâtre de manière très précise, reniant tout ce qui n’entrerait pas dans les régles. Ce qui donna lieu à la querelle du Cid en 1636 ( Corneille) mais aussi à un rejet de Tartuffe (1669) ou Dom Juan de Molière , pièce plus baroque que classique. Tout semble calculé pour ne pas heurter la cour . Règles du théâtre classique selon Boileau : Nicolas Boileau 1636-1711, Art poétique (chant III), les règles de la tragédie classique :

Toutefois, pour qu’il y ait figure, il faut que ce rapprochement soit imprévu, non nécessaire.I - La comparaisonFigure reine, la comparaison consiste à rapprocher deux éléments appartenant à deux champs sémantiques différents dans le but de créer une image qui éclaire, approfondit, enrichit le sens de ce que l’on veut dire.Sa construction se résume à : comparant – outil de comparaison – comparé « Le monocle du général, resté entre ses paupières comme un éclat d’obus dans sa figure vulgaire »

...........................................15 L’expression de l’opposition ...............................................................18 L’expression de la condition ou de l’hypothèse ..................................21 L’expression de la comparaison .........................................................24 Les mots outils ou mots de liaison.............................................................27 TECHNIQUE DE LA DISSERTATION....................................................

.......15 1.1.5 L’expression de l’opposition ...............................................................18 1.1.6 L’expression de la condition ou de l’hypothèse ..................................21 1.1.7 L’expression de la comparaison .........................................................24 1.2 2 Les mots outils ou mots de liaison.............................................................27 TECHNIQUE DE LA DISSERTATION..........................................

philosophe (cf. ci-dessous, vers 166). 4 100 Je ris des noirs accès où je vous envisage; Et crois voir, en nous deux, sous mêmes soins nourris, Ces deux frères que peint l'Ecole des maris, Dont9... ALCESTE Mon Dieu, laissons là, vos comparaisons fades. PHILINTE 105 Non, tout de bon, quittez toutes ces incartades, Le monde, par vos soins, ne se changera pas; Et puisque la franchise a, pour vous, tant d'appas, Je vous dirai tout franc, que cette maladie, Partout où vous allez

Études littéraires », 1989) sont également très éclairantes. Pour éviter de proposer aux élèves un exposé purement magistral, voici quelques propositions de mise en activité pour cette introduction contextuelle. Étude d’un corpus de textes – Molière, Dom Juan (livre de l'élève, p. 176). – La Rochefoucauld, Maximes, maxime 215 (livre de l'élève, p. 177). – Paul Bénichou, Morales du grand siècle (livre de l'élève, p. 177-178). – Marie-Odile Sweetser, La Dramaturgie de Corneille (livre de l'élève, p. 179)

séduction, adoptent un discours faussement religieux dont le détachement contraste avec la vitalité et la crudité des instincts (désir, faim). 4. Le conteur emploie le registre satirique pour se moquer du milieu des dévots dans la tradition du Tartuffe de Molière. 5. Jacob endosse avec une grande facilité le rôle de Baptiste qui est mort (l. 31-42). Cette substitution des identités (qui a été étudiée par René Démoris dans Le Roman à la première personne, Droz) montre l’avidité du personnage

La comédie de mœurs Ce genre de comédie offre une peinture de types sociaux et apparaît souvent comme une satire de la société. C'est le cas, par exemple, des Précieuses ridicules (1659) de Molière, qui stigmatise le snobisme du langage, ou de Tartuffe (1664), qui dénonce l'hypocrisie religieuse. d. Les autres genres de la comédie Aux XIXe et XXe siècles apparaît le vaudeville, spectacle populaire qui se caractérise par un rythme rapide, des quiproquos, des rebondissements et des situations cocasses