Compassion

ressentir la même chose qu’autrui ? La compassion nous permet elle aussi de partager les émotions d’autrui. Etymologiquement, compassion veut dire « souffrir avec ». La compassion consiste en une attitude qui nous porte à être sensible à la souffrance de quelqu’un. Devant la douleur d’autrui nous vivons alors différentes émotions. Il peut s’agir de tristesse, de colère, de révolte… toutes suscitées par l’observation de la personne qui souffre. Dans la compassion une sorte de fusion s’opère avec la

notre mémoire et les sentiments, comme la compassion, qui sont une de ses grandes conséquences. La mémoire, à chaque instant, nous rappelle que nous sommes tous des humains, dans nos conditions plus ou moins égalitaires au sens naturel (biologique). Voilà ce qui crée partiellement notre compassion. Cependant, si l’on repart de ce point de vue et que l’on juge cet autre, on peut donc affirmer que cet autre agit réciproquement. Derrière notre compassion, il y a forcément notre manière de penser,

d’humanité. Reliez-les à un exemple :Définition exemple1. La nature propre de l'homme, ce qui caractérise l'espèce humaine ; la condition d'homme.a. Il m’a traité avec humanité.2. L'ensemble des hommesb. faire ses humanités3. Bonté, sensibilité, compassion pour les malheurs d'autrui.c- « Je te le donne pour l'amour de l'humanité. » DOM JUAN, Molière4. Cycle d'études fondé principalement sur l'enseignement littéraire classique (grec et latin), et qui allait des classes de grammaire à la classe de philosophie

utilisent le thème de la laideur pour faire la description de plante, d'animaux ou d'objet rejetés et marginalisés. Ainsi, dans son poème commençant par « J'aime l'araignée », Victor Hugo, utilise le registre lyrique pour faire passer son message de compassion et de tolérance en faisant l'éloge de l'araignée et de l'ortie, qui sont considérées par la plupart comme des plantes et des animaux laids et méchants. Dans, Le Pou, Lautréamont s'adresse directement au lecteur et nous fait la description surréaliste

sentiments qui le submerge. C’est pourquoi nous verrons, tout d’abord la tristesse, la douleur et le déchirement du poète, avant d’embrayer sur l’éloge de Marie. Tout d’abord, le poème est profondément pathétique. Celui-ci suscite en nous la compassion de la mort de Marie. En effet, nous pouvons relever le champ lexical, abondant, de la mort (« repose », « pleure »,  « larme », « battue », « meurt »,  « La Parque », «  tuée », « cendre », «mort ». Nous relevons également des antithèses telles

voisinage,             Vous n'auriez pas tant à souffrir :             Je vous défendrais de l'orage ;             Mais vous naissez le plus souvent Sur les humides bords des Royaumes du vent.  La Nature envers vous me semble bien injuste.  Votre compassion, lui répondit l'Arbuste, Part d'un bon naturel ; mais quittez ce souci.      Les vents me sont moins qu'à vous redoutables.  Je plie, et ne romps pas. Vous avez jusqu'ici             Contre leurs coups épouvantables             Résisté sans

satisfaction d’horizon qui renforce alors la dimension pathétique· Dimension pathétique et tragique : «  ce fatal et déplorable événement »(page 196) -> mort de Manon· Désespoir de Des Grieux : «  mon dessein était d’y mourir » ( page 198)B : Compassion pour Des Grieux, un personnage en déclin moral :· Des Grieux un homme qui avait tout pour être heureux : « Ma naissance, le succès de mes études et quelques agréments extérieurs m’avait fait connaître et estimer de tous les honnêtes gens de la ville»

feuillage Dont je couvre le voisinage, Vous n'auriez pas tant à souffrir : Je vous défendrais de l'orage ; Mais vous naissez le plus souvent Sur les humides bords des Royaumes du vent. La nature envers vous me semble bien injuste. - Votre compassion, lui répondit l'Arbuste, Part d'un bon naturel ; mais quittez ce souci. Les vents me sont moins qu'à vous redoutables. Je plie, et ne romps pas. Vous avez jusqu'ici Contre leurs coups épouvantables Résisté sans courber le dos ; Mais attendons

une césure à l’hémistiche antithétique qui marque bien l’opposition. Pour finir, le chêne éprouve de la compassion envers le roseau. Cette compassion paraît hypocrite, moqueuse. Au vers 14, il propose ses services au roseau, mais ne peut rien faire. Il fait son propre éloge. Le dialogue du chêne montre donc en lui un désir de domination, d’écrasement, avec tout de même de la compassion pour le roseau, qui lui répond alors. II. La parole du roseau A partir du vers 18 jusqu’au vers 24, c’est

milieu médical. Qu’est ce que le prendre soin de l’être ? Madeleine Leininger, théoricienne en soins infirmiers a travaillé cette question ; Aider des personnes en proposants des loisirs, des décisions, de manière emphatique, protectrice et avec compassion. Respecter les besoins, les problèmes, les valeurs et les buts de chaque personne aidée. Prendre soin de l’être, c’est prendre en compte ce qu’il désire, ce qui lui donne l’envie de vivre, c’est de le voir en tant que personne unique. C’est garder