Compte Rendu Gardien Penitencier

œuvre d’art ROMAN ALBIN MICHEL 2 © Éditions Albin Michel S. A., 2002. 3 1 J’ai toujours raté mes suicides. J’ai toujours tout raté, pour être exact : ma vie comme mes suicides. Ce qui est cruel, dans mon cas, c’est que je m’en rends compte. Nous sommes des milliers sur Terre à manquer de force, d’esprit, de beauté ou de chance, or ce qui fait ma malheureuse singularité, c’est que j’en suis conscient. Tous les dons m’auront été épargnés sauf la lucidité. Rater ma vie, soit… mais rater

silence religieux, lui et moi nous étions concertés et d’un commun accord avions décidé de l’envoyer se faire foutre, ce tocard. Lui, fort de son ego, pensait le contraire, je ne pouvais tout de même pas l’avoir fait attendre jusque là pour, tout compte fait, faire valoir mon droit à garder le silence ! Eh bien si ! A sa deuxième question, d’une petite voix, je lui ai porté le coup de grâce en lui répétant en boucle la formule magique : « Je fais valoir mon droit à garder le silence. » Sur l’instant

mesures d’ordre intérieur Le conseil d’état qualifiait très fréquemment de mesure d’ordre intérieur les mesures prises par l’administration dans 3 domaines particuliers : * Le domaine scolaire * Le domaine militaire * Le domaine pénitencier a) Le domaine scolaire Traditionnellement n’était pas considéré par le CE comme des actes faisant griefs et en conséquence n’était pas susceptible de recours pour excès de pouvoir les mesure suivantes : * La décision prise par un proviseur

la communauté. Il existe 3 grandes catégories de citoyens, les gardiens qui sont les gouvernants, les auxiliaires qui sont les militaires et les producteurs qui sont le reste de la population. A partir de ce schéma, il a essayé de repérer où se situer la justice. Il y a en effet 4 grandes vertus que sont le courage, la prudence, la tempérance et la justice. - L’Etat est prudent lorsqu’il est gouverné par d’excellents gardiens qui possèdent la sagesse du gouvernement. - L’Etat est courageux

du point de vue de leur incidence sociale. Cette définition permet de distinguer la délinquance, dont l'étude considère, à partir d'une définition donnée de la légalité, la fréquence et la nature des délits commis, de la criminologie, qui prend en compte la personnalité, les motivations et les capacités de réinsertion du délinquant. Si la délinquance semble être un phénomène constitutif des sociétés humaines, la valeur qu'on lui attache dépend de la nature et du mode d'organisation de la société

point de vue de leur incidence sociale. Cette définition permet de distinguer la délinquance, dont l'étude considère, à partir d'une définition donnée de la légalité, la fréquence et la nature des délits commis, de la criminologie, qui prend en compte la personnalité, les motivations et les capacités de réinsertion du délinquant. Si la délinquance semble être un phénomène constitutif des sociétés humaines, la valeur qu'on lui attache dépend de la nature et du mode d'organisation de la société

positivistes. Machinerie qui explique pourquoi on se plie au droit. On cherche des règles qui ordonnent.   Le droit peut être amoral. Indépendant de tout système de valeurs.   Pour les jusnaturalistes, pour qu'une loi soit juridique il doit tenir compte d'un système de valeur.   L'enseignement du droit est plutôt positiviste même si les auteurs ont tout de même un système de valeur.   Association du droit et de la sanction.   Le droit montre aussi du possible: nos droits.   Le droit définit

d'une boîte en carton sur les rayonnages d'un musée quelconque ! – Ce n'est vraiment pas le moment de faire de l'humour, et ce n'est pas drôle, râla le chef d'équipe. Et puis c'est quoi des schmocks ? – Des gens comme moi, qui travaillent sans compter les heures pour faire des choses dont finalement tout le monde se fiche et qui voient leurs efforts anéantis en quelques secondes, sans pouvoir rien y faire. – Eh bien, mieux vaut être deux schmocks en vie que deux schmocks morts. – C'est un point

exécution en échappant aux conséquences. Je n’étais pas déçu non plus. J’étais résolu à la voir, et à attendre jusqu’à ce qu’elle revienne. L’horloge de l’entrée sonna le quart, la demie, l’heure suivante. Je tentai de suivre le léger tic-tac et de compter les neuf cents secondes d’une sonnerie à l’autre, mais je me laissais sans cesse distraire. Dans la cour hurlait la scie du menuisier, dans l’immeuble des voix ou de la musique venaient d’un appartement, une porte se refermait. Puis j’entendis quelqu’un

Surveiller et punir Compte-rendu du livre de Michel Foucault, Surveiller et punir, naissance de la prison, éditions Gallimard, 1975, 315 p. Table des matières Le supplice 1 Punition 6 Discipline 11 Prison 23 Le supplice A. Le corps des condamnés Parmi toutes les modifications de la justice pénale de la fin du XIXe siècle, la plus importante est la disparition des supplices. En quelques dizaines d’années, le corps supplicié, dépecé