Conceptions Modernes Et Classiques Des Libertés Publiques

politique Jean-Marc Ferry Syllabus de complément Table des matières I.- La confrontation de l’Ancien et du Moderne à l’origine des doctrines politiques contemporaines 3 Liminaire 3 A. Les quatre critères essentiels de l’opposition de l’Ancien et du Moderne 4 B. Deux exemples de combinaison spécifique entre éléments classiques et éléments modernes : la Révolution française et la révolution américaine 9 II.- Souveraineté et représentation : Jean Bodin et Thomas Hobbes

Elle a écrit plusieurs ouvrages : Condition de l'homme moderne, Eichmann à Jérusalem, Essai sur la révolution, Elle a collaboré à plusieurs revues et journaux tels que Partisan Review, The New Yorker. Elle est décédée en 1975. II- L’œuvre. • Chapitres I à III : plus expérimentaux que critiques. Retour aux classiques avec Platon et Aristote. Explorent successivement la rupture moderne avec la tradition (I), les concepts d’autorité et de liberté (II et III). Chapitres IV à VIII : plus critiques

politique moderne, de Hobbes à Jürgen Habermas. Mais cette problématique prend une dimension tout à fait spéciale lorsqu’elle met en scène le corps : car ce n’est plus de la seule conciliation des intérêts qu’il s’agit, mais de la vie elle-même, individuelle et sociale. Curieusement, ou non, le problème du corps est, en politique, celui qui effraie le plus, car il implique une rencontre, monstrueuse lorsqu’elle n’est perçue qu’à l’échelle individuelle, des choix de vie collectifs avec la liberté des individus

Liberté chez les Anciens Pour Constant, la liberté au sens des Anciens « se composait de la participation active et constante au pouvoir collectif » et consistait à « exercer collectivement, mais directement, plusieurs parties de la souveraineté tout entière » et, sauf à Athènes, ils considéraient que cette vision de la liberté était compatible avec « l’assujettissement complet de l’individu à l’autorité de l’ensemble ». Ainsi, à cette époque et en dehors du cas particulier d'Athènes, le pouvoir

systématique utilitariste à travers lʼobscurité de son «principe dʼutilité», qui ne prend pas en compte les sentiments moraux et éthiques. Ainsi, Rawls explique quʼil nʼexiste pas de réelle proposition dʼune nouvelle doctrine, cʼest à dire pas de «conception morale systématique applicable», et sʼessaie donc à donner ce quʼil appelle «une solution de rechange». Ce contre-projet se doit de présenter les mêmes avantages que lʼutilitarisme, à savoir la clarté et un ordre systématique, tout en contenant

tient compte d'éléments concrets ; dans le but de fixer les conditions de validité propres à la société. Effectivement, en droit des société, jusqu'au XX ème siècle, deux théories ont expliqué la nature juridique de la société. La première en est la conception contractuelle de la société, dogme de l'autonomie de volonté ; la seconde tient au fait qu'il n'existe de contrat dans la société, c'est la thèse institutionnelle. Cependant, à côté de ces éléments, la nature juridique de la société a connu de nombreuses

Le prologue de la Condition de l'homme moderne pourrait être écrit aujourd'hui. Après avoir souligné la portée philosophique considérable de la conquête de l'espace, Hannah Arendt écrit : " Plus proche, également décisif peut-être, voici un autre événement non moins menaçant. C'est l'avènement de l'automation qui, en quelques décennies, probablement videra les usines et libérera l'humanité de son fardeau le plus ancien et le plus naturel, le fardeau du travail, l'asservissement à la nécessité. Là

l'homme par lui-même. Hegel n'en a pas moins légué un lieu commun à la politique moderne, celui de la relation dialectique entre l'Etat et la société civile. Dans son interprétation démocrate-libérale, c'est cette dernière qui l'a emportée avec le triomphe de la théorie libérale de la liberté. Avec le libéralisme philosophique, c'est aussi une conception de la sécularisation qui domine l'anthropologie des sociétés modernes. La réhabilitation d'une pensée du politique d'inspiration théologique ne peut

Modèles Socio-politiques de l'Etat. PREMIER PARTIE : GENESE ET EVOLUTION DES ETATS MODERNES Alain Touraine : a écrit « La société post-industrielle » et « critique de la Modernité ». Selon lui, la modernité est en crise, et il lui semble que nous sommes entrés dans l'âge de la post-modernité. Emile Faguet : « Seizième siècle » : il y décrit les étapes par lesquelles la modernité historique s'est imposée (Humanisme ; Renaissance ; Réforme). Elias : « La dynamique de l'Occident » : le développement

modernité sera d’appliquer au droit et à la politique cette conception de l’homme comme un cogi (homme cogito = homme pensant. Etre sujet c’est être soumis ou à l’origine de (ce qui va nous intéresser). A partir de là, la modernité philosophique va se développer, et va se développer une philosophie qui donnera toute sa potentialité avec la mise en place de la philosophie des droits de l’Homme. Cette philosophie, cette rupture moderne, on peut l’identifier à deux autres courants La modernité est